L’audition de Paul Magnette organisée en commission parlementaire aura apporté un fait nouveau majeur : il a proposé d’établir la rente nucléaire selon une méthodologie qui tient compte de la moyenne sur trois ans des prix de la bourse de l’électricité.
Il prend donc distance par rapport aux calculs de la Banque nationale qui, à l’instar d’Electrabel a pris en compte les prix de vente aux gros consommateurs industriels pour arriver à une rente de maximum 950 millions d’euros: il se rapproche de la méthodologie de la Creg
La Banque nationale ne fournira provisoirement plus d'études pour le débat sur la rente nucléaire.
"L'exercice a montré que cela n'a plus de sens que la banque centrale intervienne encore"
"Ce dossier est devenu tellement émotionnel que rien de rationnel ne peut plus être mené."
Le gouvernement avait chargé (aussi et dans un deuxième temps) la Banque nationale d'estimer les bénéfices réalisés par les producteurs d'énergie nucléaire depuis que leurs centrales sont amorties.
La Banque nationale avait choisi de se baser sur les chiffres de 2007 car ils avaient été audités par la CREG, ce qui n'était pas le cas de ceux de 2008, 2009 et 2010.
Karine Lalieux -au nom du PS ou de son ministre de l’Energie-, à Guido Camps:
"Monsieur Camps, vous avez dit que le rapport de la BNB était bon pour les archives. J’ai l’habitude de vos provocations médiatiques. Tout comme la menace de votre démission. Mais il faut sortir d’un régulateur de la confrontation et aller vers un régulateur de la concertation".
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