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dimanche 20 septembre 2015

Comment la Grèce a maquillé ses comptes publics

Elections en Grèce, ce dimanche ....

A cette occasion, Le Figaro, via nous propos les rétroactes de "Comment la Grèce a maquillé ses comptes publics depuis 1997" ....

Les dirigeants grecs ont maquillé leurs comptes publics pour entrer dans l'euro, en 2001. Puis ils ont dissimulé des emprunts, sur les conseils de la banque américaine Goldman Sachs, via des opérations financières risquées, qui ont tourné au fiasco pour le petit État. Retour sur la chute de la Grèce.



Tout avait trop bien commencé. La Grèce est entré dans la zone euro le 1er janvier 2001 avec les félicitations européennes pour ses efforts «admirables et remarquables» en matière de comptes publics. Le pays avait en effet vu chuter son déficit public de 10% en 1995 à... 1,6% en 1999! Certes, la dette publique dépassait les 100% du PIB, mais qu'importe, l'Eurozone (alors à onze pays) était pressée de s'élargir: un tel «bond en avant» garantissait le futur recul de cette dette vers les fameux 60% réglementaires. En bonne élève, la Grèce affiche ensuite des déficits exemplaires, de moins de 2% entre 2000 et 2004.
Sauf que les dés étaient pipés dès le départ. En mars 2004, la droite a pris le pouvoir aux socialistes lancé, à dessein, un audit sur les comptes publics du pays. À la fin de l'été 2004, surgit alors ce que Jean-Claude Trichet - le patron de la BCE à l'époque - a qualifié d'«énorme problème»: en réalité, les déficits publics grecs - en tenant compte de lourdes dépenses militaires et sociales qui avaient été «déplacées» dans la dette - ont atteint 4,1% en 2000, 3,7% en 2001 et 2002, 4,6% en 2003 et allaient vers 5,3% en 2004! Quasiment coup sur coup, l'Europe comprend que la Grèce a aussi «triché» lors de sa période de recrutement dans la zone euro: les déficits s'enfonçaient en fait 6,4% en 1997, 4,1% en 1998 et 3,4% en 1999. Ainsi, la Grèce n'avait-elle jamais respecté les critères européens... En vrai, «tout le monde savait que la Grèce n'était pas assez solide économiquement pour entrer dans l'euro, mais là, c'était officiel, se souvient un économiste. Mais l'Europe avait besoin de la Grèce dans son clan serré de l'euro pour des raisons géopolitiques».

Tragédie euro-grecque, acte II

Les années passent, les gouvernements défilent et ne parviennent pas à mieux lever l'impôt. L'état des finances publiques grecques se détériore inexorablement. Si bien que fin 2009, le gouvernement socialiste de George Papandreou est sur le point de présenter un déficit public de 12,7% et une dette de 112%! En décembre, les agences de notations - Fitch la première -émettent des avis négatifs sur la Grèce. Et dès janvier 2010, le pays est victime d'une féroce attaque spéculative sur les marchés financiers. La dette grecque est vendue soudainement et massivement, les taux d'intérêts grecs explosent, la crise financière se propage à l'Italie, l'Espagne et le Portugal. L'attaque a visé aussi l'euro, qui a brusquement chuté face au dollar. La violence financière contre l'Europe était telle qu'elle était forcément concertée.
En février 2010, le Spiegel puis le New York Times révèlent comment la banque américaine Goldman Sachs a aidé la Grèce à maquiller ses comptes publics depuis 2001. Et participé, avec d'autres grandes banques d'investissements comme JP Morgan et des hedge funds comme le fonds Paulson (du nom de John Paulson, le «sultan des subprimes»), à la chute de la Grèce, que l'Europe a dû prendre sous sa tutelle.

Le deal avec Goldman Sachs qui a tourné au cauchemar

Pour bien comprendre ce qu'il s'est passé, il faut remonter au début des années 2000. La Grèce mandate Goldman Sachs comme banque-conseil pour l'aider à réduire le service de sa dette. Jusque-là, rien d'anormal. Fin 2001, ils se mettent d'accord sur un deal : convertir la dette étrangère de la Grèce en euros, via un «swap de devises». Ce mécanisme financier n'est pas illégal - il a d'ailleurs été utilisé par d'autres pays européens (Italie) avec d'autres grandes banques (JP Morgan). Mais il échappait alors encore aux contrôleurs européens. Plus pernicieux, ce «swap», baptisé Eole (le dieu du vent) a été opéré sur la base d'un taux de change artificiel, qui a permis à la Grèce de recevoir encore plus d'argent frais, qu'elle rembourserait plus tard... avec ses futures recettes de taxes d'aéroports et de recettes de loterie nationale. In fine, l'opération a permis à la Grèce de sortir 2,8 milliards d'euros de dette de ses comptes officiels de 2002. En affichant un taux d'endettement de 103,7% au lieu de 105,3%, la Grèce a pu continuer à emprunter auprès de la BCE, et les Grecs à vivre au-dessus de leurs moyens. Pour sa prestation de conseil, Goldman Sachs a encaissé quelque 600 millions d'euros, selon Bloomberg. Parallèlement, Goldman Sachs a investi dans des «swaps de taux d'intérêt à long terme à taux variables» ou «CDS souverains», comme elle le confirme dans un communiqué. Traduction: la banque achète des produits dérivés basés sur les obligations grecques, qui sont une sorte d'assurance contre la faillite de la Grèce - une manière étonnante de considérer l'avenir de son propre client.
Pas de chance, juste après l'accord, les attentats du 11 septembre ébranlent la planète finance et l'opération tourne au cauchemar pour la Grèce qui renégocie avec Goldman Sachs. En 2002, le CDS est transformé en «swap sur l'inflation dans la zone euro». Le résultat est encore pire. Au final, la banque aura encaissé 5,1 milliards d'euros, soit presque le double du prêt initial.

L'exécution financière de la Grèce

En 2005, la «comptabilité créative» se poursuit. Goldman Sachs vend le deal de 2001 à la National Bank of Greece (ou NBG, la première banque commerciale grecque). Puis, début 2009, ils créent ensemble une société basée à la City, baptisée Titlos. Ce «véhicule de titrisation» va permettre de transformer le swap en obligations à échéance 2039 (de quoi repousser le problème), et ainsi s'en servir comme gage pour de nouveaux emprunts auprès de la BCE. Fin 2009, alors que rien ne va plus en Grèce, Goldman Sachs et le fonds Paulson tentent une ultime proposition, qui aurait permis à la Grèce de décaler dans le temps le poids de la dette sociale grecque. Mais cette fois-ci, Papandréou refuse.
Le défaut grec ne fait plus de doute. Goldman Sachs et ses compères de Wall Street le savent très bien. S'ils ne sont pas responsables de la gestion chaotique des finances publiques grecques, ils n'ont eu aucun état d'âme à accélérer et à profiter de la faillite du pays. Cinq ans après, la Grèce vient de signer son troisième plan d'aide après du FMI, de l'Union européenne et de la BCE.

jeudi 9 avril 2015

La Grèce et ses compréhensions de la réalité ...

Pauvre(s) peuple(s) ....


Lire aussi:
Greece.fin

26 janvier 2015: Le ton est donné ...
1er acte de Tsipras en tant que Premier Ministre: visite du memorial des victimes de crimes nazi dans un quartier d'Athènes .... tout serait la faute de ces méchants Allemands depuis les années 40 ...
Pacte germano-soviétique
Le Pacte germano-soviétique ou traité de non-agression entre l'Allemagne et l'Union soviétique (nom officiel) comprend les accords diplomatiques et militaires signés entre le IIIe Reich et l'URSS le 23 août 1939 au Kremlin à Moscou entre le ministre des Affaires étrangères de l'URSS, Viatcheslav Molotov, et celui du IIIe Reich, Joachim von Ribbentrop, en présence de Staline. Il est également connu comme pacte Molotov-Ribbentrop, pacte Ribbentrop-Molotov ou pacte Hitler-Staline (surtout dans les pays concernés et en Europe occidentale) et Pacte de non-agression de 1939

 Reynders "préoccupé" par un deal possible entre la Grèce et la Russie
Le chef de la diplomatie belge Didier Reynders a jugé mercredi "préoccupante" la possibilité d'un accord entre la Russie et la Grèce sur un éventuel assouplissement de l'embargo imposé par Moscou envers les produits agricoles européens suite à la crise ukrainienne.
Le ministre belge peut concevoir d'éventuels tarifs gaziers avantageux accordés par la Russie à Athènes, voire un soutien financier russe à la république hellène en difficultés.
"Ce qui serait plus préoccupant, ce serait de voir la Grèce bénéficier de mesures spéciales au regard du boycott russe" envers les fruits et légumes européens, a commenté M. Reynders un peu avant de s'envoler pour Moscou où il doit rencontrer jeudi son homologue russe Sergeï Lavrov.

Greece demands Iran pay 800 billion euros in reparations from Greco-Persian wars

Following a conveniently timed demand that Germany pay further reparations arising from its occupation of Greece during WWII, the Greek government has gone on to demand the government of Iran pay an even larger amount to compensate Greece for repeated invasions by Ancient Persia in 5th Century BCE. “Our accountants came up with a fair calculation based on damage done during the many invasions of Darius and Xerxes,” said deputy finance minister Dimitris Mardas. “They have calculated that we are owed $815 billion Euros, or 600 sacks of silver Drachmas, whatever the Ayatollah would prefer to pay.” Greek authorities say the debt accrues from the loss of Greek life, the millions spent to feed, house and equip several armies, as well as the extreme cost of making enough animal sacrifices to Poseidon to get him to unleash “the winds of fury” upon the Persian ships. “Not to mention how much we spent on soothsayers, philosophers and young boys for our soldiers to have sex with. You think they worked for free?” asked Mardas. However the Iranian government did not appear ready to acquiesce to Greece’s demands. President Hassan Rouhani stated “the matter of reparations was closed in 2006, when Iran paid Greece hundreds of millions of dollars in the form of box office sales for the movie 300.” At press time Greece had officially informed the government of Turkey that it would forget about the whole Ottoman Empire thing if it could just borrow, like, 50 bucks. More in this category: « Putin vows to personally lead the cover-up of opponent's murder back to top Do you enjoy our reporting? Help us grow our coverage and reach by purchasing a voluntary subscription to our content. You will be supporting a Canadian brand that promotes social and economic justice. Subscription / Tip options Subscribe to our mailing list Follow The Beaverton Subscribe to our mailing list

lundi 16 mars 2015

"Cette vidéo est truquée"

C'est l'histoire du marxiste qui gagnait beaucoup trop d'argent pour garder le "droit moral" d'être de gauche. Un récit récurrent dont les retombées systématiquement négatives n'avaient visiblement jamais atteint les oreilles de Yanis Varoufakis, l'omniprésent ministre des Finances d'un gouvernement grec estampillé "Syriza". 



dimanche 1 février 2015

Greece.fin

26 janvier 2015: Le ton est donné ...
1er acte de Tsipras en tant que Premier Ministre: visite du memorial des victimes de crimes nazi dans un quartier d'Athènes .... tout serait la faute de ces méchants Allemands depuis les années 40 ...

Tout léger rétroacte:

Yanis Varoufakis, nouveau ministre des Finances.
Extrait d’un article de son blog écrit le 3 juin 2012, à la veille des élections législatives du 17 juin :

Doit-on redouter "l'ultra-gauchisme" de Syriza?
Ma réponse est un non retentissant. Je ne vous recommande pas de lire (même à ceux d'entre vous qui parlent grec) leur manifeste. Il ne vaut même pas le papier sur lequel il est écrit. Bien que plein de bonnes intentions, il contient peu de détails, est rempli de promesses qui ne pourront pas et ne seront pas tenues (la plus grande étant que l'austérité sera annulée); c'est un fourre-tout de politiques sans importance. Ignorez-le purement et simplement. Syriza est un parti qui a dû passer en l'espace de quelques semaines d'une agglomération de partis politiques marginaux à un parti important qui pourrait être en position de former un gouvernement dans les prochaines semaines. À plein d'égards, il s'agit d'un "travail en cours". D'où son manifeste peu appétissant.
En mai 2010, alors que les banques européennes ne sont pas tout à fait remises de la faillite de Lehman Brothers, les potentielles pertes que représente le non remboursement par la Grèce d’une partie de sa dette font craindre de nouvelles faillites bancaires dans la zone euro.

La première phase des plans d'aide a donc consisté en une chose très simple : faire passer cette dette des mains, ou plutôt des tiroirs caisses, du privé à ceux du public. Les créanciers privés ont renoncé à 107 milliards €, et pour éviter que le cours ne s'effondre, la Banque centrale européenne (BCE) s'est mise à acheter des titres de dette grecque.

De leur côté, le FMI et les états de la zone euro ont prêté à la Grèce l'argent qui lui manquait pour rembourser ses échéances. La dette a donc changé de structure. Elle était constituée à 100% par des bons du trésor échangeables sur les marchés financiers. Aujourd'hui, ils représentent 25% de la dette (soit 79.9 milliards €), le reste (241.8 milliards €) est constitué de prêts.
Au total, la dette de la Grèce s'élève aujourd'hui à 321.7 milliards €.





Répartition de la dette grecque entre prêts et titres de marché ©










Alexandre Delaigue, professeur d'économie à l'école militaire de Saint-Cyr:
"D'après ce que j'entends, Athènes n'a même pas de quoi tenir pendant le mois de février"
Rien qu'en 2015, la Grèce doit rendre 9 milliards € au Fonds monétaire international, dont 2,3 milliards € en février-mars.
Ensuite, 6,7 milliards d'obligations détenues par la BCE en juillet-août.
Et enfin 15 milliards € de bons du Trésor (obligations à trois et six mois) détenues par les banques grecques.
Quid donc du chèque de 7 milliards d'euros prévu fin février, dans le cadre d'un plan d'aide d'un montant total de 240 milliards d'euros accordé en 2010 ?

Le 30 janvier ...
Bluff, inconscience ou vraie détermination, le gouvernement grec s'est montré prêt vendredi, pour en finir avec la troïka, à renoncer à sept milliards d'euros attendus de l'UE fin février, alors que les caisses de l’État sont déjà fragilisées, ramenant les craintes d'une sortie de la Grèce de la zone euro.
Le ministre grec des Finances Yanis Varoufakis a réitéré en effet officiellement devant le patron de la zone euro Jeroen Dijsselbloem des propos tenus par le Premier ministre Alexis Tsipras et par lui-même depuis quelques jours. La Grèce veut bien avoir "la plus grande coopération avec les institutions", comme l'UE, la BCE ou le FMI, mais elle n'a plus "l'intention de collaborer" avec ce qu'elle a appelé "une délégation tripartite, anti-européenne, construite sur une base branlante", la troïka.

Martin Schulz, a qualifié l'attitude du gouvernement grec d'"irresponsable"

Voir aussi:
Capital Flows in Greece



lundi 26 janvier 2015

Grèce: Syriza vainqueur, à la limite de la majorité absolue

On va s'en souvenir, de celle-là ...

Alexis Tsípras, qui sera officiellement nommé Premier ministre ce lundi à 15H:

Elio di Rupo :

"La Grèce, membre de la zone euro, a toute sa place au sein de l'Union européenne. Le vote des citoyens grecs constitue un signal fort adressé aux institutions européennes, qui doivent définitivement tourner la page des réformes socialement et économiquement insoutenables"
"il est urgent de redonner confiance aux Européens et de mettre en œuvre des politiques concrètes pour une Europe plus solidaire, plus sociale et plus démocratique."


econ.st/1wxC7fY


mercredi 19 juin 2013

Pays.gr émergent ...

C’est la première fois qu’un pays occidental est dégradé de la sorte :
«la Grèce ne peut plus satisfaire à un certain nombre de critères»
La société de conseil en investissements MSCI a fait passer la Grèce de statut de «pays développé» à celui de «pays émergent».
La décision de MSCI, spécialisée dans la réalisation d’indices, résulte de la forte baisse de l’indice boursier grec: -83% depuis 2007.

Lire aussi:
Dans une dépêche diplomatique révélée par WikiLeaks, l'ambassadeur américain à Athènes, Charles Ries, décrivait plaisamment le paysage médiatique grec en 2006:
 "A première vue, les médias grecs peuvent ressembler aux médias américains, avec un mélange de quotidiens sérieux et de tabloïds, des télévisions nationales et régionales, des stations de radios et des garanties constitutionnelles de la liberté de la presse. Une observation plus approfondie révèle une industrie médiatique contrôlée par des tycoons, dont les autres entreprises à succès leur permettent de financer leurs activités déficitaires dans les médias. Ces activités leur permettent d'exercer une influence politique et économique." Quant aux relations entre médias, monde des affaires et gouvernement, "elles sont plus compliquées et incestueuses qu'entre les dieux, les demi-dieux et les hommes dans les mythes grecs".

jeudi 13 juin 2013

L'Union européenne de radio-télévision a demandé ...

Sur le Huffingtonpost, on pouvait lire des choses étonnantes:

L'Union Européenne de radio-télévision s'offusque
 "Elle était la première à demander des économies à la Grèce mais cette annonce a fait sursauter l'Union Européenne."

L'Union européenne de radio-télévision (UER) a demandé mardi à la Grèce d'annuler sa décision de fermer les chaînes de la radio-télévision publique ERT.

Le président de l'UER, Jean-Paul Philippot, et sa directrice générale, Ingrid Deltenre, ont écrit au Premier ministre grec Antonis Samaras pour l'appeler à "user de tous ses pouvoirs pour annuler immédiatement cette décision", indique l'UER dans un communiqué.
"L'existence de médias de service public et leur indépendance à l'égard du gouvernement sont au coeur des sociétés démocratiques", souligne cette organisation européenne, qui fait part de sa "profonde consternation" après l'annonce par Athènes de cette mesure de fermeture.
"Il en résulte que toute modification de grande portée dans le système de médias publics ne devrait être décidée qu'après un débat ouvert et exhaustif au parlement et non à travers un simple accord entre deux ministres"
Cette organisation relève à cet égard que la décision annoncée mardi avec effet immédiat - les chaînes de la radio-télévision publique ERT ont cessé d'émettre peu après 23h00 (20h00 GMT) - a été le résultat des prérogatives exceptionnelles données dans l'urgence au ministre des Finances et à son homologue chargé notamment des médias du secteur public.
"Si nous reconnaissons le besoin de faire des économies budgétaires, les émetteurs publics (de radio-télévision, ndlr) sont plus importants que jamais dans les périodes de difficultés nationales. Cela ne veut pas dire qu'ERT doit être gérée de manière moins efficace qu'une entreprise privée. Naturellement, tous les fonds publics doivent être dépensés avec le plus grand soin"
ont relevé M. Philippot et Mme Deltenre dans leur lettre adressée à M. Samaras.

Updated: On continue dans la totale confusion des genres ...
Suite à une action de l'UER et de la RTBF, la diffusion du signal de la télévision publique grecque ERT a repris par satellite et sur les canaux des cablodistributeurs VOO et Numericable à Bruxelles et en Wallonie.


Lire aussi:
Grèce : l’ERT était « l’organisme le plus corrompu et le plus dysfonctionnel de la Grèce »

La fermeture pure et simple de l’ERT, le service public de radio-télévision grec, brutalement annoncée mardi par le gouvernement d’Antonis Samaras est sans précédent dans l’histoire démocratique occidentale. Il y a déjà eu des reprises en main de l’audiovisuel par l’État, souvent sous couvert de réformes, mais une liquidation pure et simple, jamais. Pourquoi le gouvernement grec a-t-il ainsi pris le risque d’apparaître aux yeux du monde comme « liberticide » ? L’émotion, à travers l’Europe, a été à la hauteur du symbole : des forces de l’ordre démontant des antennes de diffusion et les chaînes publiques cessant d’émettre vers 23 h 15.

Même si le symbole est fort, on ne peut pas comparer la Grèce à la France ou la Grande-Bretagne. L’ERT n’est ni France Télévision, ni la BBC : la qualité et l’indépendance minimale ne sont pas au rendez-vous, loin de là. L’idée que la démocratie soit menacée en Grèce par la suppression de la radio-télévision publique fait beaucoup rire l’éditorialiste Yannis Pretenderis : « en moyenne, l’ERT, c’est 4 % d’audience par chaîne, soit 12 % pour les trois chaînes. La démocratie y survivra. Il est d’ailleurs très amusant de voir que ceux qui hurlent contre la fermeture de la télévision publique sont les mêmes que ceux qui, hier encore, dénonçaient un organe de propagande gouvernementale ». « Ce n’est pas comme si l’on supprimait la BBC », surenchérit l’historien Nikolas Bloudanis : « l’ERT exposait le seul point de vue du gouvernement en place. Personnellement, je suis très content de ne plus payer pour ce machin ».


Hongrie: RTL Klub demande au gouvernement de fermer la TV publique
Après la fermeture de la radio-télévision publique en Grèce, RTL Klub rebondit en Hongrie en demandant au gouvernement de fermer son concurrent, la TV publique Après la fermeture de la radio-télévision publique en Grèce, RTL Klub rebondit en Hongrie en demandant au gouvernement de fermer son concurrent, la TV publique Mots clés Gouvernement, Grèce, Hongrie, RTL, Télévision publique L’annonce de la fermeture de la radio-télévision publique ERT par le gouvernement grec donne des idées. En Hongrie, la télévision privée RTL Klub a demandé au gouvernement hongrois de fermer la télévision d'Etat pour économiser l'argent public. Dans son communiqué, le groupe privé estime que "le gouvernement hongrois dépense 78 milliards de livres par an pour la télévision d'Etat, tandis que TV2 et RTL combinés dépensent beaucoup moins, et ont cinq fois plus de téléspectateurs." Interrogé sur la proposition, le porte-parole du gouvernement a promis de répondre sous peu. En Grèce, le Premier ministre conservateur Antonis Samaras était sous pression vendredi, au quatrième jour de manifestations devant le siège de la radio-télévision publique ERT, fermée sans l'accord de deux autres petits partis de la coalition gouvernementale. Une décision qui a suscité un tollé en dans le pays et à l'étranger.

mardi 11 décembre 2012

Bulgaria was not the most corrupt

In 2012, Bulgaria was not the most corrupt among the EU Member States, according to Transparency International's newly published Corruption Perceptions Index (CPI).
Publishing its annual Corruption Perceptions Index on Wednesday, the Berlin-based body ranked Bulgaria 75th out of a total 176 countries.
This year, TI ranks countries on a scale from 0 (perceived to be highly corrupt) to 100 (perceived to be very clean).
Greece with 36 points is 94th and the most corrupt in the EU, while Bulgaria is the second most corrupt. Romania is ahead of Bulgaria with its 66th spot.
In the Corruption Perceptions Index 2012 Denmark, Finland and New Zealand tie for first place with scores of 90, helped by strong access to information systems and rules governing the behavior of those in public positions.

jeudi 22 novembre 2012

Troika of lenders

The troika is requiring that Greece must still raise 50 billion through privatizations by 2022.

In the three years since the International Monetary Fund, the European Central Bank and the European Commission — the so-called troika of lenders — first required Greece to sell state assets, a mere 1.6 billion euros have been raised. Last Tuesday, European leaders said Greece needed an additional 15 billion euros in aid through 2014 to meet debt-reduction targets — partly because Athens has failed to make money on privatization.
Now, the troika may consider cutting an already lowered target for Greece to raise 19 billion euros by 2015 to about 10 billion euros as investors worry that Greece may have to leave the euro. The troika is requiring that Greece must still raise 50 billion through privatizations by 2022.

samedi 2 juin 2012

Ces gens-là, ils sont dans la merde

Dominique Strauss-Kahn, le 13 mars 2011 évoquait la situation grecque :
"La réalité, c'est que ces gens-là, ils sont dans la merde. Et y sont gravement. Ils ont beaucoup bricolé, ils savent très bien qu'ils ne paient pas d'impôts, que c'est un sport national de ne pas payer d'impôts en Grèce, que ça truande un maximum"

vendredi 25 mai 2012

The Fund's Mission


The sole mission of the Hellenic Republic Asset Development Fund’s (HRADF) is to maximize the value to the Hellenic Republic from the development and/or sale of assets.

jeudi 29 mars 2012

Jackpot de 600 millions pour Goldman Sachs

Conclusions d'une enquête de deux journalistes de l'agence Bloomberg, Nick Dunbar et Elisa Martinuzzi : L'opération organisée en 2001 par Goldman Sachs pour permettre à la Grèce de réduire sa dette a rapporté la somme de 600 millions € à la banque américaine.

Pour la première fois, deux des principaux protagonistes, Christoforos Sardelis, patron du bureau de gestion de la dette à Athènes entre 1999 et 2004, et Spyros Papanicolaou, son successeur jusqu'en 2010, évoquent publiquement la transaction qui a permis à la Grèce de cacher l'ampleur de son endettement.


La transaction consistait à échanger la dette grecque, libellée en dollars et en yens, en euros en utilisant un taux de change fictif permettant de réduire l'endettement de 2 %, affirment les anciens officiels hellènes. Mais, comme le reconnaît Sardelis, ses services n'étaient pas équipés pour comprendre la complexité du contrat signé avec Goldman Sachs en juin 2001. Et imaginer qu'en quatre ans, via un produit dérivé destiné à dissimuler ce prêt, la dette ainsi contractée par la Grèce auprès de Goldman Sachs allait bondir de 2,8 milliards à 5,1 milliards d'euros.

mardi 13 mars 2012

"Je suis heureux de trouver une solution à la crise grecque"

Rien de moins ... et beaucoup plus ....
La Grèce a réussi jeudi dernier son échange d'obligations qui lui a permis de réduire sa dette et d'éviter le défaut de paiement.

Nicolas Sarkozy, en marge d'un déplacement électoral à Nice:
"Le problème de la crise grecque est "réglé" et "la page de la crise financière et en train de se tourner"
"Je veux dire combien aujourd'hui je suis heureux de trouver une solution à la crise grecque qui empoisonne la situation économique et financière de l'Europe et du monde depuis des mois"
"Avec Angela Merkel, nous avons travaillé jour et nuit pour trouver cette solution"

"Aujourd'hui le problème est réglé, je veux dire aux Français que tous ces efforts ont été couronnés de succès, que la page de la crise financière est en train de se tourner"
Et de conclure :
"Nous pouvons nous attaquer aujourd'hui à la crise économique"


Lu sur Wikipedia: 
"Suite à la ratification du traité de Maastricht l'euro deviendra la monnaie de la France"

Lire aussi:
Déblocage de 35,5 miliards d'€ d'aide vendredi ...
Les ministres des Finances de la zone euro ont débloqué vendredi les fonds pour la Grèce qui concernent directement l'effacement partiel de la dette de celle-ci, soit 35,5 milliards d'euros, et le reste suivra la semaine prochaine, a expliqué l'Allemand Wolfgang Schäuble. Il s'exprimait lors d'un point de de presse à Berlin, juste après une conférence téléphonique de l'Eurogroupe qui a pris acte du succès de l'opération d'échange de dette initiée par Athènes. Celui-ci était une condition au déblocage d'un deuxième paquet d'aide pour la Grèce, d'un volume total de 130 milliards d'euros.
Toutefois seule la partie concernant directement l'échange de dette, c'est-à-dire un paquet de 35,5 milliards destiné essentiellement à aider les banques à fournir des garanties à la Banque centrale européenne (BCE), a été débloquée vendredi. Les banques de la zone euro ne pouvant plus utiliser leurs obligations grecques comme garanties (ou "collatéraux") lors des opérations de prêt de la BCE, les dirigeants européens leur avaient promis une compensation financière pour faire passer la pilule.


Le reste du paquet, 94,5 milliards d'euros essentiellement de prêts à Athènes, sera débloqué vraisemblablement la semaine prochaine, a dit M. Schäuble, quand "les conditions formelles" seront remplies, mais cette étape ne fait aucun doute.

mardi 6 mars 2012

5 millions €.gr

La Caisse d'investissement qui a récolté l'épargne des Wallons a acheté 5 millions € d'obligations grecques. Bon placement?
La CIW a acheté, en 2009, des obligations grecques pour 5 millions d'euros avec échéance en 2019.
Ses dirigeants soutiennent qu'il n'y a aucun risque de réduction de valeur de l'investissement. Mais face aux demandes des autorités européennes invitant les créanciers de la Grèce de réduire leurs créances de 50%, la CIW risque de devoir suivre le mouvement. Cette éventualité est d'autant plus probable que d'autres structures qui ont aussi acheté des obligations grecques ont procédé à cette réduction de valeur.


Lire aussi:
Economies budgétaires : les wallons y travaillent aussi

Les travaux ont déjà eu lieu en Région flamande, ils sont en cours pour la Région wallonne et la Fédération Wallonie-Bruxelles, mais comme l’essentiel de l’attention journalistique est braqué sur le gouvernement fédéral on n’en a presque pas parlé. L’impact du ralentissement de la croissance pèse aussi sur les gouvernements régionaux. C’est mécanique, il y a même une clef de répartition qui est définie et plus ou moins acceptée par tout le monde : à  chaque fois qu’on annonce un effort budgétaire au fédéral, les entités fédérées doivent aussi se serrer la ceinture.

Ainsi quand on cherche 2 milliards au fédéral, cela représente 700 à 800 millions de plus à trouver au niveau des régions. Du coup c’est bien toute la Belgique qui se retrouve en conclave budgétaire. Les Flamands viennent de boucler leur exercice. Comme ils avaient basé  leur budget sur une hypothèse de croissance de 1,6% ils devaient trouver 540  millions. On a donc raboté sur les dépenses de fonctionnement,  reporté des mesures sociales qui avait été annoncées comme une prime pour enfant ou des allocations scolaires, retardée la mise en disponibilité des enseignants de maternelle (elle est portée de 56 à 58 ans)  et, même si c’est une goutte d’eau dans l’océan, diminué légèrement le salaire des ministres (-2%).

Le 10 septembre dernier, un courrier émanant du gouvernement wallon et adressé à la Commission européenne affirme que la Caisse d'investissement de Wallonie (CIW) n'a pas encore débuté ses activités. Mais qu'en est-il alors des 81,6 millions d'euros de l'emprunt  public en 2009 et des 7 millions d'euros de prêts accordés aux PME? L'exécutif wallon se défend en expliquant que les dossiers évoqués ont bien été traités à la CIW, mais que c'est la Société régionale wallonne d'investissement (SRIW) qui a débloqué les fonds. Il précise également qu'il a fait croire durant 18 mois que la CIW était opérationnelle dans le but de "rassurer les épargnants". Quoi qu'il en soit, l'opposition libérale compte bien réclamer des explications plus concrètes au ministre de tutelle de la CIW, Jean-Claude Marcourt (PS), dans les prochains jours.


Le non paiement des CDS grecs : un scandale simple ou à facettes multiples ?
Même pas honte : « l’accord grec n’est pas un défaut ! »
L’ISDA (International Swaps and Derivatives Association) est le groupement d’institutions financières qui régit les règles internationales de fonctionnement de nombre de produits dérivés, et notamment des fameux CDS.
Lors d’une décision rendue ce jeudi, certes assez attendue mais néanmoins parfaitement inique, un comité spécifique de cette organisation, dont 10 des 15 membres sont issus de banques actives sur le marché des produits dérivés — bonjour le conflit d’intérêt ! –, a décrété que le fait de forcer les créanciers privés détenteurs d’obligations grecques à encaisser 70% de décote ne constituait pas un défaut de paiement, que la subordination post-émission des détenteurs privés par la BCE ne constituait pas un événement de crédit, et quelques autres points techniques du même ordre non plus. Autrement dit, les détenteurs de CDS, ces produits d’assurance censés garantir leurs détenteurs contre un défaut de paiement, ne verront pas la couleur de leur assurance.
Certes, l’ISDA se réserve le droit de revenir sur sa décision (ouf), mais selon le Financial Times, ceci pourrait ne se produire qu’après que l’échange entre les nouveaux titres grecs et les anciens ne se soit produit, et serait donc calculé sur la valeur faciale des nouvelles obligations, qui sera inférieure.

Déclenchement des CDS grecs
Le montant des contrats seraient supérieurs au PIB américain
Un choc financier 5 fois plus violent que 2008 aura-t-il lieu la semaine prochaine ? La décision de l'ISDA est sans équivoque (pour une fois) : "Restructuring Credit Event Has Occurred with Respect to The Hellenic Republic" (un événement de restructuration de crédit s'est produite pour la République hellénique). D'après Jim Sinclair, le montant total des CDS grecs vendus sur le marché mondial ne serait pas de 3,5 milliards de dollars mais d'au moins 18 000 milliards de dollars...
L'agence Fitch a placé hier le subprime souverain grec en défaut de paiement partiel et l'ISDA approuve un événement de crédit permettant le déclenchement des CDS (document officiel ici).

jeudi 16 février 2012

La faillite collective du système grec

Georges Papandreou, l'ancien premier ministre socialiste grec, a reconnu, dans la nuit de dimanche à lundi, au cours du débat sur le plan d'austérité, la faillite collective du système grec et la responsabilité des politiciens dans celle-ci. 
Georges Papandreou s'est "excusé" pour la gabegie institutionnalisée qui règne dans son pays depuis le retour de la démocratie en 1974 :
"Notre système politique est responsable collectivement de tous les fonctionnaires que nous avons embauchés par favoritisme, des privilèges que nous avons accordés par la loi, des demandes scandaleuses que nous avons satisfaites, des syndicalistes et des hommes d'affaires que nous avons favorisés et des voleurs que nous n'avons pas mis en prison".

mercredi 16 novembre 2011

Goldman Sachs.eu

Article du site RTBF.be : Quand Goldman Sachs tisse sa toile en Europe ...

Récemment, trois personnalités liées de près ou de loin à la banque d'affaires américaine Goldman Sachs, notamment connue pour avoir aidé la Grèce à dissimuler une partie de sa dette, ont accédé à des postes en vue en Europe.
Et si les nouveaux Premiers ministres grecs et italiens, salués par les marchés et sur lesquels les espoirs de la zone euro reposent, étaient en fait des "infiltrés" ? C’est un peu la question que pose Le Monde qui constate que le président du conseil italien, Mario Monti, le nouveau Premier ministre grec, Lucas Papadémos, et le récemment nommé président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, en plus d’être des économistes chevronnés, sont tous liés à la banque d’affaires américaine Goldman Sachs.
Mario Draghi, était vice-président de Goldman Sachs pour l’Europe entre 2002 et 2005, Mario Monti est conseiller international depuis 2005 et Lucas Papadémos était à la tête de la Banque centrale grecque quand les comptes ont été truqués avec l’aide de Goldman Sachs.

Goldman Sachs, une banque d’affaires américaine…

Goldman Sachs est une banque d’affaires dont le siège est situé dans le Financial District de Manhattan, et dont les clients sont aussi bien des entreprises que des gouvernements.
… au centre de toutes les polémiques
Cette banque d’affaires aurait aidé la Grèce à camoufler sa dette et donc à "truquer" ses comptes afin de rentrer dans la zone euro. Pile au moment où Mario Draghi, l’actuel patron de la Banque centrale européenne, était vice-président pour l’Europe de la banque américaine.

Selon l’Humanité, qui rapporte des informations du New York Times, des collègues banquiers de Mario Dragui expliquent que lui-même était chargé de vendre les produits financiers swap qui ont permis à la Grèce de camoufler sa dette.

Ce n’est pas la seule polémique à l’actif de la banque new-yorkaise. Ainsi, aux Etats-Unis, Goldman Sachs a été poursuivie pour une fraude liée aux subprimes. Elle a conclu un accord avec la SEC, l'autorité américaine de contrôle des marchés financiers, et a accepté de s'acquitter d'un montant record de 550 millions de dollars.

Un réseau puissant

Goldman Sachs peut compter sur un réseau déployé à travers le monde à des postes stratégiques. Elle recrute d’ailleurs d’anciens banquiers centraux et d’anciens commissaires européens. Hormi les trois dirigeants cités ci-dessus, la toilé tissée par la banque en Europe compte ainsi Peter Sutherland, président de Goldman Sachs International, ancien commissaire européen à la Concurrence ou encore Otmar Issing, ancien membre du directoire de la Bundesbank et ancien de la BCE.
Cependant, il ne faut pas dramatiser, comme le fait remarquer Marc Roche, journaliste et auteur d’un ouvrage sur l’emprise de Goldman Sachs, repris par Rue89 : "Il ne faut pas tomber là-dedans. Leurs réseaux ne peuvent pas tout faire, l'efficacité de ce réseau est moindre aujourd'hui. Et Mario Monti, comme Draghi, sont surveillés par la presse, les députés et les ONG", constate-t-il, tout en ajoutant : "Tous les gens de Goldman Sachs que j'ai rencontrés restent très liés à la banque". 
J.C.

Lire aussi :
Notre dossier complet sur l'Europe et la crise


dimanche 23 octobre 2011

Athene heeft minimaal 252 miljard nodig

De financiële situatie van Griekenland is veel dramatischer dan de euroministers van Financiën dachten. Athene heeft minimaal 252 miljard euro aan noodleningen van de andere eurolanden nodig om een faillissement af te wenden, in het slechtste scenario zelfs 444 miljard euro.
Daarmee zou het Europees noodfonds voor zwakke eurolanden in één klap leeg zijn.



Lire aussi:
Indignés: le directeur de HUB révolté des dégradations
La peinture doit être refaite dans tous les locaux et les travaux de nettoyage dureront plusieurs semaines. La HUB veut vendre le bâtiment à une autre institution d'enseignement supérieur.
Le directeur général de la HUB (Hogeschool-Universiteit Brussel), Dirk De Ceulaer, s'est offusqué mardi du "tsunami de dégradations" provoqué dans le bâtiment de la HUB de Koekelberg, où ont séjourné durant près d'une semaine les "indignés". "Cela ne correspond pas aux valeurs pour lesquelles les jeunes sont descendus dans la rue. Ces dégradations sont un manque de respect total", a-t-il indiqué mardi en faisant la visite du bâtiment. Du sol au plafond, presque tous les couloirs et locaux ont été taggés et saccagés. La bibliothèque du premier étage notamment a été mise sans dessus dessous. L'expertise de la compagnie d'assurance doit encore déterminer le montant des dommages.
La direction de la HUB avait donné son accord à la commune de Koekelberg pour loger les "indignés" qui avaient investi le parc Elisabeth. "Je ne pense pas qu'il y ait grand chose à reprocher à la commune de Koekelberg. Beaucoup plus de jeunes ont investi le bâtiment qu'initialement prévu", a poursuivi M. De Ceulaer.
Le directeur général a encore eu plusieurs contacts avec les "indignés". Selon ces derniers, des personnes étrangères au mouvement auraient également pénétré les lieux. Les "indignés" auraient toutefois pu indiquer à la police que la situation n'était plus sous contrôle, estime le directeur.
Les "indignés" déménagent vers Evere
Tous les "indignés" qui occupaient le parc du Cinquantenaire depuis samedi ont plié bagage mardi après-midi. Vers 13h00, toutes les tentes ont été démontées. "Nous n'avons pas dû recourir à la force. L'évacuation s'est déroulée en concertation", explique une porte-parole de la zone de police Bruxelles-Capitale/Ixelles.
Le groupe d'"indignés" s'installera finalement sur l'espace de la plaine de jeux, située au stade Georges Pêtre, rue De Lombaerde à Evere. La délégation d'"indignés" qui s'était rendue au stade communal mardi matin n'était, dans un premier temps, pas enthousiaste à l'idée d'y installer un nouveau campement. "Ils ont depuis lors changé d'avis", indique le porte-parole de la police de la zone Bruxelles-Nord. "Près de 45 'indignés' sont arrivés au stade Georges Pêtre. Ils ont reçu l'autorisation d'y loger et d'utiliser les commodités sanitaires."
Le bourgmestre de la commune de Saint-Josse-ten-Noode, Jean Demannez, les a autorisés à occuper ce lieu jusqu'à vendredi. "Le service de prévention de la commune sera sur place pour les accompagner dans les meilleures conditions", indique le bourgmestre de Saint-Josse dans un communiqué.

dimanche 25 septembre 2011

La masse salariale du secteur public grec

De manière significative, depuis son entrée dans l’Europe dans le cadre d’un rêve funeste par les politiciens de créer un super-État européen, la masse salariale du secteur public grec a doublée en une décennie.

NB: Lire l'article au complet ... désarmant ...