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mercredi 14 juin 2017

Commission des Affaires sociales

Commission des Affaires sociales #Samusocial, c'est ce mercredi 14 juin à 9h30.

La Commission des Affaires sociales du Parlement bruxellois se réunira pour discuter notamment des questions autour du Samusocial.
Les rémunérations des administrateurs-délégués, les saisies des p.v. des réunions de ces administrateurs,… Toutes ces questions seront évoquées lors de cette commission, qui servira de prélude à la prochaine commission d’enquête bicommunautaire demandée par le gouvernement bruxellois.
Le président du gouvernement bruxellois Rudi Vervoort  ainsi que la ministre en charge de l’Aide aux Personnes Céline Fremault et le ministre de la Mobilité Pascal Smet seront auditionnés par la commission, tout comme les deux commissaires chargés de faire la lumière sur cette affaire du Samusocial.

Suivez la commission des Affaires sociales en direct sur BX1.

Quand parlait du P$ liégeois

Lire aussi:
Édito: Mauvais départ, mauvais signal -
14 décembre 2013

On pourrait gloser à l’infini sur le salaire - environ 4 500 euros nets mensuels - que gagnait Pascale Peraita lorsqu’elle était directrice du Samu social de Bruxelles. Il y a fort à parier que de nombreux éducateurs qui ont manifesté hier à Namur le jugeront fort élevé. Mais il y a sûrement un tas d’arguments pour en justifier le montant. Celui avancé par Yvan Mayeur, le nouveau bourgmestre de Bruxelles et président du Samu social, laisse cependant songeur. Pour lui, le salaire de 4 500 euros nets - "un revenu moyen" selon lui ! - du responsable du Samu social se justifie par l’importance du secteur social, trop peu rémunérateur par rapport au secteur bancaire où " on devrait gagner moins ".
A ce compte-là, on va pouvoir justifier un grand nombre de hausse de salaires. Car des professionnels qui estiment remplir une fonction plus noble que les "banquiers", il y en a un paquet. On sait d’ailleurs très bien que la marche forcée vers le retour à l’équilibre des finances publiques rend impossible une amélioration du salaire de toutes les personnes qui œuvrent dans le social et dépendent dès lors largement de subsides publics. Une marche forcée à laquelle participe d’ailleurs courageusement le parti de M. Mayeur. On a dès lors le désagréable sentiment que le nouveau maître de la capitale utilise un argument à portée collective pour couvrir la promotion de quelques copains.
On aurait de loin préféré qu’Yvan Mayeur dise vouloir s’engager à établir des règles de rémunérations plus transparentes dans les institutions sur lesquelles il a une prise. Au lieu de cela, il délivre un bien mauvais signal qui entache son entrée en fonction.


Mayeur et Peraïta devront rembourser: la Région peut réclamer les jetons non justifiés
Des perquisitions ont été menées ce lundi dans les bureaux de la présidente du CPAS de la Ville de Bruxelles, Pascale Peraïta, en lien avec l’affaire du Samusocial. Yvan Mayeur et Pascale Peraïta devront-ils rembourser les pseudo « jetons de présence » touchés alors qu’ils étaient membres du bureau du CA du Samusocial ? Oui, sans aucun doute possible, répond le député régional bruxellois Emmanuel De Bock, référence légale à l’appui.


La politique d’aide aux sans-abri coincée dans une logique humanitaire

Alter Échos n° 414-415 9 décembre 2015 catherinem
Quelle enquête mettre à la une? Une enquête sur les moyens à Bruxelles consacrés aux politiques de lutte contre le sans-abrisme. C’est un dossier que j’ai commencé à suivre comme journaliste à Alter Échos avec la naissance du Samusocial et qui est emblématique, je trouve, d’une certaine vision «urgentiste» des politiques sociales. Or, depuis dix ans, la Région bruxelloise n’a cessé de pratiquer cette politique du thermomètre en augmentant le nombre de lits et donc les budgets. Ils ont quadruplé en six ans, rien qu’en 2015, on est passé de 4 à 9,5 millions pour les politiques d’urgence «sans-abri» dont le Samusocial capte les 9/10 et s’arroge plus de la moitié du budget total dévolu au secteur des sans-abri! Et l’on ne compte même pas les 5 millions que la Région vient d’investir dans un bâtiment pour le Samu qui n’y paiera aucun loyer…
Une surenchère qui peut donner l’illusion d’une politique volontariste, mais cette augmentation croissante du nombre de lits ces dernières années, n’a pourtant jamais réussi à désengorger le secteur. Avec tous les moyens au Samu, la politique d’aide aux sans-abri reste coincée dans une logique humanitariste. Il y a une vraie enquête à mener sur l’utilisation de cet argent, sur l’entêtement politique à continuer des politiques sociales stériles dénoncées par tout le secteur et sur le non-investissement dans des politiques de logement comme le Housing First qui ont pourtant plus que démontré leur efficacité et leur moindre coût.
Catherine Morenville, alias CME, secrétaire politique Écolo au parlement bruxellois, ancienne secrétaire de rédaction et journaliste d’Alter

Samusocial: le rapport des commissaires évoque l'existence de jetons depuis 2008 et non 2011







Ce jeudi matin, le gouvernement bruxellois digérait les premières conclusions du rapport sur la gouvernance et le fonctionnement du Samusocial. Depuis plusieurs jours, l'ASBL est au centre d'une polémique autour de la rémunérations des membres de son conseil d'administration et de son bureau, principalement  le bourgmestre de la Ville de Bruxelles Yvan Mayeur (PS) et la présidente du CPAS Pascale Peraïta (PS).

Après avoir dévoilé dès mercredi les principaux constats de ce rapport, la RTBF vous dévoile d'autres éléments du document. Certains ont été éventés, ce jeudi matin, par Le Soir. Mais il y en a d'autres.
Ainsi, sur trois années (de 2014 à 2016), le conseil d'administration du Samusocial s'est partagé plus de 155 000 euros brut de rémunérations. Les deux principaux bénéficiaires sont Yvan Mayeur (15 400 euros en 2014, 18 900 euros en 2015, 16 800 euros en 2016) et Pascal Peraïta (15 400 euros en 2014, 18 900 euros en 2015 et 16 800 euros en 2016).
Comme le dit le rapport rédigé par les commissaires du gouvernement bruxellois: "Pascale Peraïta et Yvan Mayeur touchent la plus grande partie des jetons de présence octroyés en 2014: chacun perçoit 15.400 euros brut, tandis que Michel Degueldre (NDLR: président du conseil d'administration) perçoit 1.540 euros brut et Valérie Vierset (NDLR: administratrice, cheffe de cabinet de Pascale Peraïta au CPAS) 4.200 euros brut."
En 2015 et 2016, Yvan Mayeur et Pascale Peraïta (Michel Degueldre dans une moindre mesure) perçoivent toujours la plus grande partie de ces rémunérations.

Quatre procès-verbaux retrouvés pour 2015


Question: la rémunération correspondait-elle à un travail effectif? "Les commissaires de gouvernement disposent de 4 procès-verbaux du Conseil d’administration en 2015 (4 x 140 euros = 560 euros maximum par administrateur présent). Nous pouvons donc en conclure que le reste des montants payés correspond au travail fait "par le bureau", soit 18.340 euros brut pour  Pascale Peraïta et Yvan Mayeur respectivement, (ce qui correspond à 131 réunions du bureau, dont 71 entre Mayeur et Peraïta) et 7.840 euros pour Degueldre (56 réunions)", précisent les commissaires du gouvernement bruxellois. 
Ces derniers s'interrogent aussi sur le travail effectif en 2016: "L’octroi des jetons de présence soulèvent des interrogations complémentaires à l’absence de preuve de la tenue effective des réunions du bureau, comme précisé plus haut dans ce rapport. En effet, aucune information n’est davantage disponible concernant les motifs de la répartition inégale des jetons de présence entre les différents membres du bureau, sachant qu’Yvan Mayeur et Pascale Peraïta perçoivent ensemble, en 2014 et 2015, deux tiers du montant total des jetons de présence octroyés à l’ensemble des administrateurs."
Pour les commissaires, les conclusions sont limpides. La première: il y a une absence de preuves permettant d'attester de la tenue effective de réunions de bureau du Samusocial. Ensuite: on constate un retard entre les décisions prises par les conseils d'administration, l'assemblée générale et la publications des modifications de statuts au Moniteur belge.
Par ailleurs, les éléments à disposition des commissaires les amènent à conclure que "l’octroi des jetons de présence s’est davantage décliné sous la forme d’une rémunération forfaitaire mensuelle". Enfin, pour les commissaires, "les jetons ne peuvent avoir été prélevés que sur des dons non affectés."

Rémunérés depuis 2008 et pas 2011

Enfin, un addendum dans le rapport des commissaires interpelle: ces derniers indiquent que le président du Conseil d'administration, Michel Degueldre leur a communiqué par téléphone ce jeudi 8 juin (avant le tenue du conseil des ministres bruxellois) qu'Yvan Mayeur, Pascale Peraïta et Rita Glineur (ex-administratrice, actuelle cheffe de cabinet-adjointe d'Yvan Mayeur) étaient rémunérés depuis 2008. Dans Le Soir du 1er juin dernier, Pascale Peraïta annonçait que les rémunérations n'avaient été mises en place qu'en 2011 car au départ, selon elle, "il n'y avait pas de jeton". La RTBF a contacté Michel Degueldre, le président du CA. Celui-ci confirme que des pièces ont été retrouvées dans les archives du Samusocial attestant l'existence de rémunérations antérieures à 2011. Pour quels montants? Cela reste toujours inconnu.

mardi 13 juin 2017

SamuSocial Onkendaelien ...

https://twitter.com/LOnkelinx/status/874564449444691968

Etienne Dujardin 
Quand parlait du P$ liégeois

De PS bepaalde niet alleen de raad van bestuur van Samusocial, maar stelde ook mensen tewerk in de vzw: van de broer van Yvan Mayeur tot de dochter van Laurette Onkelinx.
"Ik heb haar [ndlr: wie?] in al die tijd twee keer gezien. Twee keer zat ze champagne te drinken bij de directie."
Verder wordt uit gesprekken met werknemers duidelijk dat giften in natura eerst langs de directie passeerden om pas als laatste bij de daklozen te belanden. "Ik herinner me een lading matrassen van een chic hotel", vertelt een bron. "Ik heb er doelbewust over gezwegen op de vergadering, want ik kende de gevolgen."

On apprend donc également dans cet article que le frère de Yvan Mayeur travaille au Samu Social ...


Car selon Le Vif,
Outre la discussion sur la composition du conseil d'administration du Samusocial et les indemnités perçues par les administrateurs pour des réunions qui n'avaient peut-être pas lieu, il s'avère à présent que plusieurs politiques du PS ont engagé des membres de leur famille dans l'organisation.
Le frère de l'ancien bourgmestre Mayeur y travaille comme responsable du matériel. La fille de Laurette Onkelinx, la présidente du PS bruxellois, a également travaillé un temps pour le Samusocial. D'après une source, il s'agit d'un stage. D'après une autre source, elle a travaillé une petite année et le poste a été créé pour elle, sans publication d'une offre d'emploi. Un emploi fictif. "Durant tout ce temps, je ne l'ai vue que deux fois. Et les deux fois, elle buvait du champagne avec la direction", témoigne un ancien cadre.
La fille de Pascale Peraïta, l'ancienne présidente du CPAS, travaille toujours au Samusocial.
"Il est bien possible que toutes ces personnes aient fait leur travail convenablement, ou le fassent toujours. Mais c'est significatif de la façon dont le PS gérait l'organisation de sans-abri. C'était plus que fermer les yeux", conclut De Morgen.

Mais aussi ...

https://www.cumuleo.be/mandataire/15769-abbes-guenned.php


Lire aussi:


"Quatre chantiers sont en cours" à Bruxelles en réponse à la crise de la gouvernance qui se manifeste notamment dans le scandale du Samusocial, indique Charles Picqué (PS) dans un entretien au Soir publié mardi.
Le président du Parlement bruxellois et de son groupe de travail gouvernance y fait le point sur l'avancement des travaux, soulignant qu'en Région bruxelloise, l'originalité est que "dès le début des 'affaires', on a eu la volonté de travailler ensemble, majorité et opposition".

Un des chantiers est "la révision de l'ordonnance de 2006 sur la transparence et les rémunérations".

La fille de Laurette Onkelinx a eu un emploi au Samusocial, mais "il n'était pas fictif"




La fille de la présidente de la fédération bruxelloise du PS, Laurette Onkelinx, Sara, a bien exercé un emploi au sein du Samusocial, a admis mardi matin Laurette Onkelinx, par la voix de la porte-parole de la présidence de la fédération. Il s'agissait d'un emploi que la jeune femme a exercé de 2011 à 2013 qui n'était pas fictif, contrairement à une hypothèse avancée dans ce sens dans les quotidiens De Morgen et Het Laatste Nieuws, dans leur édition de mardi, sur foi de témoignages anonymes.

Pascale Peraïta confirme que ses deux filles ont travaillé au Samusocial


Après les révélations parues dans la presse flamande mardi matin, l’ancienne présidente du CPAS de Bruxelles, Pascale Peraïta, a confirmé mardi après-midi que ses deux filles ont travaillé au Samusocial par le passé.
Celles-ci y ont été employées comme travailleuse polyvalente, et aide-soignante, précise Mme Peraïta dans un communiqué.
«Ce travail a été effectué sous l’autorité de coordinateurs et essentiellement dans des centres éloignés du siège où se situe la direction», assure l’ancienne présidente du CPAS, qui fut directrice du Samusocial jusqu’en 2013.

Le navire PS tangue
La presse flamande révélait mardi matin que des proches de l’ancien bourgmestre de Bruxelles Yvan Mayeur, de la présidente de la fédération bruxelloise du PS Laurette Onkelinx ou de Pascale Peraïta travaillent ou ont travaillé auprès du Samusocial, association venant en aide aux déshérités dans la capitale.

M. Mayeur et Mme Peraïta ont été contraints à la démission la semaine dernière après des révélations sur les émoluments qu’ils ont perçus du Samusocial.
 

Onkelinx se défend sur l'affaire du Samusocial:"Comment accepter que cette violence se tourne vers mes enfants ?

La cheffe de groupe PS à la Chambre et présidente de la fédération bruxelloise du PS a envoyé mercredi matin un communiqué pour prendre la défense de ses enfants dont la situation est exposée dans la presse à la suite des révélations de l'affaire du Samusocial.
Depuis quelques jours, des articles de presse mettent en avant les emplois d'enfants de mandataires socialistes bruxellois dans des structures publiques ou subsidiées par les pouvoirs publics. Mardi, il était ainsi question de la fille de Mme Onkelinx qui a été employée au Samusocial. Mercredi, c'était au tour de son fils qui a travaillé à "Visit Brussels".

Fait assez inhabituel, Mme Onkelinx a décidé d'envoyer un communiqué où elle demande de ne pas tomber "dans l'information de caniveau". "N'y a-t-il pas des limites à vouloir salir des jeunes tout simplement parce que leurs parents sont des mandataires publics? ", souligne-t-elle.
L'ex-vice-première ministre PS se dit consciente de l'"extrême violence" de la vie politique. "Je l'ai toujours su et je m'en suis accommodée tant que les coups m'étaient portés et que j'étais mue par la volonté de me battre sans relâche pour ceux qui me font confiance, pour des projets conformes à mes valeurs. Mais comment accepter que cette violence se tourne vers mes enfants ? Qu'on les jette en pâture ? " écrit-elle.
Mme Onkelinx évoque aussi le parcours de ses enfants qui ont grandi auprès d'une dirigeante accaparée par la politique et précise qu'ils n'ont pas bénéficié d'avantages. "Mes deux ainés n'ont pas eu une scolarité réussie et ont rencontré divers problèmes en partie parce qu'il ne leur était pas simple de grandir auprès d'une responsable politique qui n'a jamais compté son temps de travail. 
On leur reproche maintenant d'avoir travaillé il y a plusieurs années dans des structures en région bruxelloise. Pas avec des mandats juteux ou des salaires avantageux. Non. Dans des contrats de travail semblables à ceux de millions de Belges. A une époque d'ailleurs où je n'exerçais pas la charge de présider le PS bruxellois".