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samedi 16 décembre 2017

Festival de l'Amour !

Présidés par Elio Di Rupo, les conseils d'administration du festival du Film d'Amour de Mons et du Plaza Art se réunissaient ce 22 novembre.
Malgré l'accusation d'harcèlement dont fait l'objet André Ceutercick, patron du FIFA, les conseils d'administration ont décidé de le maintenir en poste.

La décision qui provoque l'effarement d'Ecolo et du MR. Charlotte De Jaer ( Ecolo) et Georges-Louis Bouchez ont décidé de faire appel à Alda Greoli:
" Nous sommes littéralement effarés par la légèreté des décisions des CA du Festival International du Film d'Amour (FIFA) et du Plaza Art au sujet de la gestion du personnel dans les deux institutions"
" En conséquence, nous allons saisir le conseil communal mais aussi la Ministre de la culture afin qu'ils puissent se positionner de manière plus impartiale et transparente que n'ont pu le faire ces deux CA sur les mesures à prendre en matière d'audit et de gestion du personnel."

Mais aussi:


samedi 21 octobre 2017

Voyage sans ciller - L’objectif n’est pas d’aller se balader

En octobre 2016, à ses frais, la Compagnie intercommunale liégeoise des eaux (#Cile) a envoyé une dizaine de jours sur place "pour un colloque" en Australie 4 représentants (dont 2 membres du conseil d'administration venus en tant que "simples observateurs").
Le congrès ne durait pourtant que du 9 au 14 octobre ...

Tant Alain Palmans le Directeur Général que Bernard Michaux, directeur d’exploitation, étaient de ce voyage australien que le premier cité tient à justifier sans mal:
"L’objectif n’était pas d’aller se balader", 
assurait ainsi le directeur général de la Cile à ceux qui pouvaient se poser la question. À l’appui de se dires, Alain Palmans mettait en avant l’intérêt de l’exercice organisé sur place qui visait à réagir en cas de crise. Ce type d’exercice grandeur nature était jugé "très porteur" par la Cile qui entendait adapter son plan d’urgence et d’intervention et en effectuer un en 2017 à Liège. A-t-il eu lieu ?
"dans le cadre d’un entretien avec son directeur général Alain Palmans et dans la foulée de la création de l’ASBL Liexuti chargée de promouvoir les intercommunales liégeoises à l’étranger (un organisme dont il est à l’initiative), ce dernier, étiqueté PS, nous expliquait l’intérêt pour des structures publiques comme la Cile de se positionner à l’international. Pour la Compagnie intercommunale liégeoise des eaux qu’il dirige depuis 2011 et qui gère pour rappel un réseau de distribution d’eau long de 3 500 km et desservant près de 30 communes et 600 000 personnes, cette volonté ne date d’ailleurs pas d’hier. Outre la nécessité de promouvoir son savoir-faire et celle d’échanger les connaissances et autres bonnes pratiques, le directeur général de la Cile évoquait également à l’époque "la recherche de solutions alternatives de financement", celle-ci étant rendue nécessaire par la volonté de maintenir "un juste prix" pour l’eau. À en croire Alain Palmans, lequel nous a en quelque sorte fait rapport de ces voyages, c’est dans ces deux optiques que l’intercommunale liégeoise était récemment en Australie et en Guinée."
Si on comprend donc bien, la Compagnie intercommunale liégeoise des eaux était invitée à participer en tant qu’experte en "habitude des instances internationales (Aqua Publica Europea au niveau européen et le Conseil mondial de l’eau) et pour "partager sa méthodologie de crise"...
http://www.cile.be/Portals/0/Documents/General/RA_CILE_WEB_15_06_2017.pdf


En matière d'eau, toujours pas de nouvelles du contexte bruxellois #Vivaqua ...

A Liège, on aime les voyages, visiblement, car ce nouveau scandale fait penser au «séminaire» professionnel de Stéphane Moreau, patron de Nethys, et à l'époque du fonds de pension Ogeo Fund, et qui était allé voir le Grand Prix de F1 d’Abu Dhabi en 2011 «aux frais de la princesse».
Entretemps, Stephane Moreau avait pris la tête du comité financier d'Ogeo Fund.
Le Vif avait évoqué l'ouverture d'une procédure par l'autorité belge des marchés financiers (#FSMA), qui avait lancé une enquête pour déterminer si M. Moreau était toujours "fit and proper", soit s'il disposait encore de "l'expertise et de l'honorabilité professionnelle" pour présider le Comité de direction d'Ogeo Fund.

On se souviendra aussi fort opportunément de ceci (2009):  Tous le monde est rentrer

mercredi 14 juin 2017

Commission des Affaires sociales

Commission des Affaires sociales #Samusocial, c'est ce mercredi 14 juin à 9h30.

La Commission des Affaires sociales du Parlement bruxellois se réunira pour discuter notamment des questions autour du Samusocial.
Les rémunérations des administrateurs-délégués, les saisies des p.v. des réunions de ces administrateurs,… Toutes ces questions seront évoquées lors de cette commission, qui servira de prélude à la prochaine commission d’enquête bicommunautaire demandée par le gouvernement bruxellois.
Le président du gouvernement bruxellois Rudi Vervoort  ainsi que la ministre en charge de l’Aide aux Personnes Céline Fremault et le ministre de la Mobilité Pascal Smet seront auditionnés par la commission, tout comme les deux commissaires chargés de faire la lumière sur cette affaire du Samusocial.

Suivez la commission des Affaires sociales en direct sur BX1.

Quand parlait du P$ liégeois

Lire aussi:
Édito: Mauvais départ, mauvais signal -
14 décembre 2013

On pourrait gloser à l’infini sur le salaire - environ 4 500 euros nets mensuels - que gagnait Pascale Peraita lorsqu’elle était directrice du Samu social de Bruxelles. Il y a fort à parier que de nombreux éducateurs qui ont manifesté hier à Namur le jugeront fort élevé. Mais il y a sûrement un tas d’arguments pour en justifier le montant. Celui avancé par Yvan Mayeur, le nouveau bourgmestre de Bruxelles et président du Samu social, laisse cependant songeur. Pour lui, le salaire de 4 500 euros nets - "un revenu moyen" selon lui ! - du responsable du Samu social se justifie par l’importance du secteur social, trop peu rémunérateur par rapport au secteur bancaire où " on devrait gagner moins ".
A ce compte-là, on va pouvoir justifier un grand nombre de hausse de salaires. Car des professionnels qui estiment remplir une fonction plus noble que les "banquiers", il y en a un paquet. On sait d’ailleurs très bien que la marche forcée vers le retour à l’équilibre des finances publiques rend impossible une amélioration du salaire de toutes les personnes qui œuvrent dans le social et dépendent dès lors largement de subsides publics. Une marche forcée à laquelle participe d’ailleurs courageusement le parti de M. Mayeur. On a dès lors le désagréable sentiment que le nouveau maître de la capitale utilise un argument à portée collective pour couvrir la promotion de quelques copains.
On aurait de loin préféré qu’Yvan Mayeur dise vouloir s’engager à établir des règles de rémunérations plus transparentes dans les institutions sur lesquelles il a une prise. Au lieu de cela, il délivre un bien mauvais signal qui entache son entrée en fonction.


Mayeur et Peraïta devront rembourser: la Région peut réclamer les jetons non justifiés
Des perquisitions ont été menées ce lundi dans les bureaux de la présidente du CPAS de la Ville de Bruxelles, Pascale Peraïta, en lien avec l’affaire du Samusocial. Yvan Mayeur et Pascale Peraïta devront-ils rembourser les pseudo « jetons de présence » touchés alors qu’ils étaient membres du bureau du CA du Samusocial ? Oui, sans aucun doute possible, répond le député régional bruxellois Emmanuel De Bock, référence légale à l’appui.


La politique d’aide aux sans-abri coincée dans une logique humanitaire

Alter Échos n° 414-415 9 décembre 2015 catherinem
Quelle enquête mettre à la une? Une enquête sur les moyens à Bruxelles consacrés aux politiques de lutte contre le sans-abrisme. C’est un dossier que j’ai commencé à suivre comme journaliste à Alter Échos avec la naissance du Samusocial et qui est emblématique, je trouve, d’une certaine vision «urgentiste» des politiques sociales. Or, depuis dix ans, la Région bruxelloise n’a cessé de pratiquer cette politique du thermomètre en augmentant le nombre de lits et donc les budgets. Ils ont quadruplé en six ans, rien qu’en 2015, on est passé de 4 à 9,5 millions pour les politiques d’urgence «sans-abri» dont le Samusocial capte les 9/10 et s’arroge plus de la moitié du budget total dévolu au secteur des sans-abri! Et l’on ne compte même pas les 5 millions que la Région vient d’investir dans un bâtiment pour le Samu qui n’y paiera aucun loyer…
Une surenchère qui peut donner l’illusion d’une politique volontariste, mais cette augmentation croissante du nombre de lits ces dernières années, n’a pourtant jamais réussi à désengorger le secteur. Avec tous les moyens au Samu, la politique d’aide aux sans-abri reste coincée dans une logique humanitariste. Il y a une vraie enquête à mener sur l’utilisation de cet argent, sur l’entêtement politique à continuer des politiques sociales stériles dénoncées par tout le secteur et sur le non-investissement dans des politiques de logement comme le Housing First qui ont pourtant plus que démontré leur efficacité et leur moindre coût.
Catherine Morenville, alias CME, secrétaire politique Écolo au parlement bruxellois, ancienne secrétaire de rédaction et journaliste d’Alter

Samusocial: le rapport des commissaires évoque l'existence de jetons depuis 2008 et non 2011







Ce jeudi matin, le gouvernement bruxellois digérait les premières conclusions du rapport sur la gouvernance et le fonctionnement du Samusocial. Depuis plusieurs jours, l'ASBL est au centre d'une polémique autour de la rémunérations des membres de son conseil d'administration et de son bureau, principalement  le bourgmestre de la Ville de Bruxelles Yvan Mayeur (PS) et la présidente du CPAS Pascale Peraïta (PS).

Après avoir dévoilé dès mercredi les principaux constats de ce rapport, la RTBF vous dévoile d'autres éléments du document. Certains ont été éventés, ce jeudi matin, par Le Soir. Mais il y en a d'autres.
Ainsi, sur trois années (de 2014 à 2016), le conseil d'administration du Samusocial s'est partagé plus de 155 000 euros brut de rémunérations. Les deux principaux bénéficiaires sont Yvan Mayeur (15 400 euros en 2014, 18 900 euros en 2015, 16 800 euros en 2016) et Pascal Peraïta (15 400 euros en 2014, 18 900 euros en 2015 et 16 800 euros en 2016).
Comme le dit le rapport rédigé par les commissaires du gouvernement bruxellois: "Pascale Peraïta et Yvan Mayeur touchent la plus grande partie des jetons de présence octroyés en 2014: chacun perçoit 15.400 euros brut, tandis que Michel Degueldre (NDLR: président du conseil d'administration) perçoit 1.540 euros brut et Valérie Vierset (NDLR: administratrice, cheffe de cabinet de Pascale Peraïta au CPAS) 4.200 euros brut."
En 2015 et 2016, Yvan Mayeur et Pascale Peraïta (Michel Degueldre dans une moindre mesure) perçoivent toujours la plus grande partie de ces rémunérations.

Quatre procès-verbaux retrouvés pour 2015


Question: la rémunération correspondait-elle à un travail effectif? "Les commissaires de gouvernement disposent de 4 procès-verbaux du Conseil d’administration en 2015 (4 x 140 euros = 560 euros maximum par administrateur présent). Nous pouvons donc en conclure que le reste des montants payés correspond au travail fait "par le bureau", soit 18.340 euros brut pour  Pascale Peraïta et Yvan Mayeur respectivement, (ce qui correspond à 131 réunions du bureau, dont 71 entre Mayeur et Peraïta) et 7.840 euros pour Degueldre (56 réunions)", précisent les commissaires du gouvernement bruxellois. 
Ces derniers s'interrogent aussi sur le travail effectif en 2016: "L’octroi des jetons de présence soulèvent des interrogations complémentaires à l’absence de preuve de la tenue effective des réunions du bureau, comme précisé plus haut dans ce rapport. En effet, aucune information n’est davantage disponible concernant les motifs de la répartition inégale des jetons de présence entre les différents membres du bureau, sachant qu’Yvan Mayeur et Pascale Peraïta perçoivent ensemble, en 2014 et 2015, deux tiers du montant total des jetons de présence octroyés à l’ensemble des administrateurs."
Pour les commissaires, les conclusions sont limpides. La première: il y a une absence de preuves permettant d'attester de la tenue effective de réunions de bureau du Samusocial. Ensuite: on constate un retard entre les décisions prises par les conseils d'administration, l'assemblée générale et la publications des modifications de statuts au Moniteur belge.
Par ailleurs, les éléments à disposition des commissaires les amènent à conclure que "l’octroi des jetons de présence s’est davantage décliné sous la forme d’une rémunération forfaitaire mensuelle". Enfin, pour les commissaires, "les jetons ne peuvent avoir été prélevés que sur des dons non affectés."

Rémunérés depuis 2008 et pas 2011

Enfin, un addendum dans le rapport des commissaires interpelle: ces derniers indiquent que le président du Conseil d'administration, Michel Degueldre leur a communiqué par téléphone ce jeudi 8 juin (avant le tenue du conseil des ministres bruxellois) qu'Yvan Mayeur, Pascale Peraïta et Rita Glineur (ex-administratrice, actuelle cheffe de cabinet-adjointe d'Yvan Mayeur) étaient rémunérés depuis 2008. Dans Le Soir du 1er juin dernier, Pascale Peraïta annonçait que les rémunérations n'avaient été mises en place qu'en 2011 car au départ, selon elle, "il n'y avait pas de jeton". La RTBF a contacté Michel Degueldre, le président du CA. Celui-ci confirme que des pièces ont été retrouvées dans les archives du Samusocial attestant l'existence de rémunérations antérieures à 2011. Pour quels montants? Cela reste toujours inconnu.

samedi 21 janvier 2017

Cédric Halin devient administrateur chez Publifin

Cédric Halin.BOUM ! Cédric Halin, l'échevin cdH qui avait révélé le scandale devient administrateur de l'intercommunale Publifin, après la démission des quatre administrateurs de son parti. L'info vient de tomber ce samedi 21 janvier 2017.

Nous avions déjà exprimé notre soutien à suite au fait que "Certains avaient demandé son expulsion du CDH"et non au fait que Furlan voulait lui élever une statue ...

Cédric Halin:
"Certains au cdH ont demandé mon expulsion du parti après que j'ai soulevé ces questions"
Il peut en revanche compter sur la confiance totale de son président.
Benoît Lutgen:
"Heureusement qu'il y a des gens comme ça!"
Egalement, il nous faut relever que le président André Gilles (PS) avait demandé au parti de le faire taire...
C'est aussi l'occasion également de rappeler le courage et la lucidité de certains jeunes du cdH, dont via son billet "Nettoyer les écuries d'Augias du monde politique", qui dénonçait
"cette histoire, [où] le politique est mouillé jusqu'au cou: plusieurs gros bras du PS liégeois font ainsi partie de la galaxie Publifin, parmi lesquels Stéphane Moreau, directeur général de Nethys et bourgmestre d'Ans, Claude Parmentier, chef de cabinet adjoint du ministre Furlan en charge des pouvoirs locaux (qui ose prétendre n'être au courant de rien!) ou encore André Gilles, que LaLibre a plus qu'égratigné récemment dans un portrait sans concession. Les autres partis politiques, dont le mien, ne sont pas épargnés non plus puisque sont aussi éclaboussés Dominique Drion, désormais ex-président du comité d'éthique du cdH, et quelques seconds couteaux du MR liégeois, qu'il a bien fallu arroser à un moment ou à un autre pour obtenir leur bienveillante coopération"

On se rappellera que c’est dont Cédric Halin, cet auditeur de la Cour des comptes dans son occupation professionnelle "privée", mais et (surtout) échevin sérieux et motivé de la commune d’Olne concernée et propriétaire pour partie de l'Intercommunale,  qui a découvert le pot aux roses.
Il avait révélé le scandale des rémunérations perçues au sein des comités de secteur de Publifin (ou "Win For Life"). Cela s’était passé calmement le 19 décembre dernier, lors de la réunion du conseil communal, où il avait tenu à partager publiquement ses découvertes, pourtant déjà bien connues du sérail politique. Il ne s’attendait pas à la tornade médiatique qu’il allait provoquer en jouant le rôle d’un "lanceur d’alerte" (terme qui nous déplait).

"J’ai juste fait mon boulot", ne cherchant manifestement pas à en tirer un avantage médiatique.
 
Cédric Halin sera à nouveau sous les projecteurs, car il a accepté, à la demande du président de son parti, de devenir administrateur de l'intercommunale après la démission des quatre administrateurs centristes, a-t-il annoncé sur son compte twitter et à l'agence Belga.
"J'ai expressément donné mon accord mais uniquement à titre gratuit"
L'intercommunale Publifin est dans l'oeil du cyclone depuis la révélation en décembre des montants faramineux des rémunérations encaissés par des élus locaux pour des prestations faibles, voire inexistantes, dans des organes consultatifs du holding public.

Benoît Lutgen:
"La tâche du nouvel administrateur du cdH, qui durera 100 jours, sera d'auditer, de remettre de l'ordre, d'y voir clair dans le fonctionnement de la société et ses structures.
J'appelle les formations politiques des autres administrateurs à lui emboîter le pas et de passer de l'intention à l'action".
Cédric Halin:
"Il faut arrêter la communication à tout va par rapport au dossier, faire un travail de fond et ensuite communiquer des propositions concrètes de modifications. J' espère recevoir la collaboration de Publifin. J'ignore en revanche l'identité des futurs autres administrateurs centristes qui m'épauleront. Il s'agira cependant d'office d'élus de communes associées au sein de Publifin"
"Je ne pensais pas que le scandale irait aussi loin. L'impact a complètement dépassé mon imagination. Il y a eu un effet de cascade. Mais je ne me sens pas du tout responsable (de tout ce qui arrive)."
"Je ne pensais pas que cela allait provoquer la démission de certains mandataires"
Au cours de ces derniers jours, deux membres du cdH avaient été poussés à renoncer à leur mandat, à savoir Dominique Drion, conseiller provincial, patron de la section liégeoise du parti et qui était jusqu'alors vice-président de Nethys, ainsi que Didier Hamers, administrateur et vice-président de Publifin. Les deux autres administrateurs centristes de Publifin les ont rejoints vendredi.

Ahurissant: W. Demeyer (PS) déclarait ainsi:
 "le cadre législatif ne nous permet pas la bonne gouvernance, la transparence"
Benoît Lutgen affirmait donc que les quatre grandes formations politiques, en ce compris la sienne, ont confectionné ou approuvé les règlements à Publifin.

Une opinion partagée par Cédric Halin:
 "Ils étaient au courant au niveau des partis, et pas qu'au cdH. J'ai partagé l'information auprès de plusieurs mandataires il y a plusieurs mois déjà. Je m'intéresse à Publifin depuis 2013.
Il n'y a pas eu de réaction: Publifin est une structure très lourde où tout le monde se tient"

Ce fameux "système mafieux" ....


samedi 3 décembre 2016

Une commission "photovoltaïque" au parlement wallon ?

Pierre-Yves Jeholet, chef de groupe MR au Parlement wallon, voudrait «faire toute la clarté sur le photovoltaïque» et réclame une commission spéciale pour « lever l’opacité » qui pèse sur ce dossier qui constitue à ses yeux une "dette cachée" pour les Wallons:
"Je veux qu’on fasse toute la transparence sur les certificats verts! On est selon moi face à un exemple flagrant de mauvaise gouvernance en puissance !...
on veut cacher aux Wallons le coût réel de la mauvaise gestion actuelle des certificats verts. Et on reporte la dette cachée sur les prochains gouvernements, donc sur les citoyens !
Nous devons vérifier que le gouvernement a pris les bonnes décisions, et qu’on n’est pas en train de reporter plusieurs centaines de millions d’euros de charge financière sur les prochains gouvernements !"
Le cdH au travers de Dimitri Fourny veut éviter à tout prix un Commission parlementaire, ce qui serait pour lui
"une volonté de l’opposition de ralentir le travail parlementaire qui doit permettre d’apporter des solutions efficaces au dossier."
Le PS avait-il essayé d'anticiper "le caillou dans la chaussure", en imposant à la Cwape Christel Evrard (la belle-soeur de Paul Magnette) à la Direction de la Promotion de l’électricité verte ?

Partant du principe que les uns après les autres, les différents Ministres en place se rejettent la responsabilité de ce fiasco, le député Pierre-Yves Jeholet dépose ce mercredi 30 novembre une motion pour créer une commission spéciale chargée d’enquêter sur le mécanisme des Certificats Verts. Pour rappel, c’est un système via lequel le gouvernement wallon a promis aux détenteurs de panneaux photovoltaïques de racheter leur production d’électricité verte, afin de les aider à rentabiliser leur installation. Mais près de dix ans après son lancement, le système s’avère extrêmement coûteux, tant pour Elia (le gestionnaire du réseau chargé de les racheter) que pour le consommateur final, qu’il soit ou non producteur d’électricité verte.

Le chef de groupe cdH au parlement wallon : Dimitri Fourny ne veut donc pas d'une Commission ... Qu'a donc à cacher le cdH dans ce dossier ?
Ah oui ! Normalement le poste de Président de la dite commission devrait revenir à un certain... André Antoine !
NB: Lire "le jour où le photovoltaïque wallon a dérapé"

Comme le souligne Pierre-Yves Jeholet :
"Je vois mal comment ça serait le cas cette fois-ci, puisqu’il est à l’initiative du mécanisme qui est en train de coûter énormément d’argent à la collectivité !"
Pour Touche pas à mes certificats verts
"Partant du constat que pour les uns, la facture d'électricité des wallons ne cesse d'augmenter et que pour les autres (les propriétaires de panneaux) une rétroactivité inacceptable a été décidée par le gouvernement wallon, l’affaire pourrait bientôt embêter fortement la majorité wallonne.
Entre un système de soutien non géré par André Antoine, un attentisme coupable de Jean-Marc Nollet et un mépris de Paul Furlan, cette commission nous apparaît comme une initiative louable qui doit avant tout se pencher sur les RESPONSABILITES politiques de chaque Ministre de l'énergie ET du Ministre-président passé et actuel."