«Nous nous posons des questions, notamment sur un plan international, et nous n'avons pas de réponse. Nous envisageons peut-être de continuer les investigations sur ces points qui nous semblent obscurs»et pourtant suite à la petite sauterie au FMI ce lundi ....
"#DSK a présenté ses excuses aux employés du FMI pour sa conduite au Sofitel de New York" mais pas à la victime ? #MegaFail
#DSK par 3X "Je suis venu ici pour m'excuser auprès de ceux qui ont été blessés par toute cette histoire [...] c'était une erreur de ma part"
Michel Rocard :
"Cet homme a visiblement une maladie mentale", éprouvant des "difficultés à maîtriser ses pulsions. C'est dommage, il avait un vrai talent, c'est vrai."
Lire aussi:
http://www.courts.state.ny.us/whatsnew/pdf/dsk_motion_to_dismiss.pdf
From ‘Frog’ to ‘Fraud!’: How the New York Post Told the DSK Story
DSK applaudi par le personnel du FMI
Dominique Strauss-Kahn et son épouse Anne Sinclair se sont rendus lundi après-midi au siège du Fonds monétaire international à Washington pour dire "au revoir" au personnel du FMI, a constaté un photographe de l'AFP. Dominique Strauss-Kahn est arrivé peu après 15h30 locales (21h30 heure de Paris) au siège de l'institution, situé dans le centre de Washington. Il était lui-même au volant de sa voiture, une Audi noire, et s'est engouffré dans le parking souterrain du FMI sans faire de déclaration.Dominique Strauss-Kahn a présenté ses excuses aux employés du Fonds monétaire international pour sa conduite au Sofitel de New York a indiqué à l'AFP un témoin.Selon cette personne employée par le Fonds, l'ancien directeur général du FMI a répété par trois fois: "Je suis venu ici pour m'excuser auprès de ceux qui ont été blessés par toute cette histoire [...] c'était une erreur de ma part [...] et je suis désolé des répercussions négatives que cela a eu pour cette institution".
De même source, Dominique Strauss-Kahn a ajouté : "Ma venue [aujourd'hui] a aussi pour but de clore [mon passage à la tête du Fonds] et de dire au revoir".
De même source, Dominique Strauss-Kahn a ajouté : "Ma venue [aujourd'hui] a aussi pour but de clore [mon passage à la tête du Fonds] et de dire au revoir".
L'avis sur l'affaire DSK de l'avocat général près la cour d'appel de Paris, Philippe Bilgier
Affaire DSK : tout sauf représentative de la justice américaine
La combinaison de Brafman (à droite) et d’un budget de défense et d’investigation illimité fut non seulement d’un grand bénéfice à DSK, mais aussi un véritable casse-tête pour le ministère public. Crédit Reuters
L’arrestation et les poursuites contre Dominique Strauss-Kahn n’ont pas démarré de façon classique, et ne se terminent assurément pas de cette manière. Après l’avoir épinglé de justesse à bord d’un avion pour la France, le bureau du procureur du comté de New York avait une patate chaude entre les mains. DSK était exceptionnellement riche, politiquement colossal puisque Président français en puissance, et sur le point de quitter la juridiction, ce qui aurait donné l’impression de laisser un violeur filer d’entre leurs griffes.
Chaque décision prise dans les premières heures de l’affaire pouvait potentiellement exploser à la figure du ministère public.
La précipitation à inculper DSK était le fruit de la loi de New York, l’article 180.80 du code de procédure pénale imposant la libération sans caution d’un justiciable poursuivi pour un crime mais toujours pas formellement inculpé après 144 heures. Si les procureurs n’avaient pas inculpé DSK et si ce dernier avait pris le prochain Air France pour Charles-de-Gaulle, leur échec aurait résonné comme une preuve d’incompétence complète. On imagine les conséquences.
Même dans les premières 48 heures de l’affaire, une drôle d’odeur émanait d’un récit qui changeait sans cesse. Les “faits” sur lesquels se basaient les preuves “accablantes” de culpabilité apparaissaient et disparaissaient sans explication, ni d’ailleurs d’analyse critique. Mais telle est certes la nature des accusations de viol, sacro-saintes dans la hiérarchie des crimes équivoques. Il faut un véritable cataclysme pour pouvoir les questionner ou les mettre en doute.
L'heure de gloire médiatique des juges Obus et des avocats Brafman et Thompson
La libération de DSK qui a suivi, dans des conditions de caution extraordinaires, par le juge Michael Obus, était fortuite pour toutes les parties et s’expliquait par la combinaison d’une décision exceptionnellement bienvenue et d’un événement extrêmement heureux. La bonne décision était d’avoir engagé Benjamin Brafman, un avocat pénaliste d’une intégrité exemplaire, plutôt qu’un ténor issu d’un grand cabinet dont l’essentiel des talents aurait résidé dans sa connaissance des raccourcis électoraux menant directement au poste de procureur.
La combinaison de Brafman et d’un budget de défense et d’investigation illimité fut non seulement d’un grand bénéfice à DSK, mais aussi un véritable casse-tête pour le ministère public. S’il existait quoi que ce fut de nature à ébranler le dossier, la défense le trouverait et l’exploiterait. Je rappelle aux tenants de la croyance inexplicable selon laquelle la défense aurait tort ou serait malhonnête d’utiliser chaque miette de preuve disponible que c’est exactement ce qu’elle est censée faire. Et c’est exactement ce que le ministère public aurait fait de son côté. À la guerre comme à la guerre.
L’heureux événement était que l’inculpation ait atterri sur le bureau du juge Obus, et qu’une caution ait été fixée pour la libération de DSK. C’était une caution d’un montant monumental, avec des conditions extrêmes, mais elle l’a sorti de prison, et cela a permis à tout le monde de respirer un peu et de passer aux autres aspects du dossier. Si l’affaire avait été attribuée à un autre juge, le résultat aurait peut-être été différent.