mercredi 24 août 2011

"Soulagé"

#DSK se déclare "soulagé" ...  mais c'est "qu'est-ce qu'on dit" depuis le début ... il est blanc comme sperme ...

Relation sexuelle entre DSK et Diallo , AFP,

Dominique Strauss-Kahn et Nafissatou Diallo ont bien eu une relation sexuelle, probablement "non consentie", mais les mensonges "accablants" proférés par la femme de chambre rendent la poursuite de la procédure impossible, a affirmé aujourd'hui le procureur de Manhattan Cyrus Vance.

Bien que non concluantes, les preuves réunies au cours de l'enquête "correspondent à une relation sexuelle non-consentie", a indiqué le bureau du procureur, qui a demandé aujourd'hui au juge chargé de l'affaire d'abandonner les poursuites contre l'ancien patron du FMI.





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Un "cauchemar"
Dominique Strauss-Kahn a dit mardi avoir "hâte" de rentrer en France après l'épreuve "terrible" et "injuste" qu'il dit avoir subie avec les poursuites pénales aux Etats-Unis pour crimes sexuels.
"J'ai hâte de rentrer dans mon pays mais j'ai encore quelques petites choses à faire avant de pouvoir partir et je m'exprimerai plus longuement quand je serai de retour en France", a déclaré à la presse l'ancien patron du Fonds monétaire international en regagnant son domicile du sud de Manhattan quelques minutes après avoir bénéficié d'un non-lieu.
"C'est la fin d'une épreuve terrible et injuste. Je suis soulagé pour ma femme, mes enfants, mes amis, tous ceux qui m'ont soutenu pendant cette période en m'envoyant aussi des lettres et des emails. Il faut qu'ils sachent que leur soutien a été très important", a déclaré Dominique Strauss-Kahn.
"Ces derniers mois ont été un cauchemar pour ma famille et moi. Je remercie tous les amis en France et aux Etats-Unis qui ont cru en mon innocence, et les milliers de personnes qui nous ont apporté leur soutien, personnellement ou par écrit. Je suis particulièrement reconnaissant envers ma femme et ma famille qui ont traversé cette épreuve à mes côtés".
"Nous souhaitons également exprimer notre reconnaissance au juge Obus et à son équipe, et plus particulièrement à toutes les personnes travaillant dans ce tribunal qui ont fait tant d'efforts pour nous protéger ma femme et moi à chaque fois que nous sommes venus ici".
L'avocat de DSK évoque un éventuel "comportement déplacé"
L'avocat de Dominique Strauss-Kahn, Benjamin Brafman, a déclaré à l'issue de l'audience : "Ce n'était pas une relation forcée. On peut peut-être avoir un comportement déplacé mais c'est différent d'un crime et cette affaire a été traitée comme s'il s'agissait d'un crime".


Pourquoi "l'affaire DSK" est classée
Pour le procureur de Manhattan, Cyrus Vance, les zones d'ombre étaient trop nombreuses pour qu'il puisse poursuivre la procédure.

DECRYPTAGE - Le procureur Cyrus Vance avait perdu toute confiance envers les déclarations de Nafissatou Diallo.
L'audience de mardi après-midi s'annonçait cruciale. Mais le procureur de Manhattan avait pris de l’avance, dès lundi soir, en demandant au juge d'abandonner toutes les poursuites contre Dominique Strauss-Kahn .
Ce dernier, inculpé de sept chefs d'accusation, dont tentative de viol, agression sexuelle et séquestration, est sorti libre du tribunal mardi. L'issue était prévisible, puisque le procureur Cyrus Vance doutait de la "crédibilité" de la femme de chambre du Sofitel en raison de ses déclarations mensongères.
Des doutes nés de trois "versions contradictoires"Le procureur de Manhattan s'était dit persuadé que Nafissatou Diallo a menti de manière répétée aux enquêteurs durant l'instruction, dénonçant notamment ses trois "versions contradictoires" sur ce qui s'est passé après sa rencontre avec DSK. Elle avait d’abord déclaré s’être enfuie vers le hall de l’hôtel, puis avait affirmé s’être réfugiée dans une autre chambre pour reprendre rapidement son travail et, dans une troisième version, elle avait dit être partie dans une autre chambre pour récupérer des affaires.
"Elle a menti aux enquêteurs sur tellement d'autres choses, qu'on ne peut tout simplement plus lui accorder de crédit", précisait Cyrus Vance lundi dans un document de 25 pages . Nafissatou Diallo aurait menti "dans presque tous les entretiens avec les procureurs, en dépit des invitations à dire la vérité", fustigeait Cyrus Vance, avant d’ajouter que ses mensonges avaient "sérieusement entamé sa crédibilité de témoin dans cette affaire". 

Le sourire de DSK, ou l’AFP au service de l’illustration



Peut-on faire dire n’importe quoi à une couverture? Selon certains journalistes, les tentatives de décryptage des messages visuels seraient des exercices vains. Comme chacun sait, les photographies ne font que refléter en toute transparence la vision de l’actualité.
Un raccourci en images du traitement visuel de l’affaire DSK depuis le 14 mai procure un sentiment différent (ci-dessus). On pourrait étendre le corpus sans modifier l’impression que le choix des images correspond toujours de manière précise – et parfois subtile – aux options éditoriales et aux choix de récit.
Celui de montrer un DSK souriant après l’annonce de l’abandon des poursuites par le district attorney, comme le fait La Montagne dans son édition d’aujourd’hui (ci-dessus à droite, cliquer pour une vue agrandie), fournit un bon exemple des manipulations de l’image. Car la photo où l’on voit l’ex-directeur du FMI sortir l’air réjoui d’une voiture est vieille de plus d’un mois et demi: elle a été réalisée le 6 juillet dernier, peu après que le juge ait décidé sa libération sur parole.

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