Conclusion fausse de et par Laurent Joffrin : " faute d'avoir séparé les activités purement spéculatives des banques de leur fonction de distribution du crédit, les économies des épargnants sont de nouveau menacées"
"L'injustice massive de la crise" par Laurent Joffrin
Il y a quelque chose d'accablant dans la manière dont évolue la crise qui secoue les bourses mondiales et qui nous rapproche d'une récession majeure : cet effondrement a été prévu, annoncé, prédit à son de trompe, les remèdes pour l'éviter ont été énumérés jusqu'à l'obsession. Rien n'y a fait. L'aveuglement idéologique allié à l'avidité sans frein des possédants produit les mêmes effets qu'en 2008 et nous fait maintenant courir le risque d'une catastrophe.
Après 2008, il était clair qu'il fallait
- réformer en profondeur la finance mondiale pour en atténuer la volatilité,
- rééquilibrer la distribution des revenus pour assurer une croissance plus régulière et plus solide, fondée non sur le crédit mais sur le pouvoir d'achat préservé des classes moyennes et populaires
- revoir enfin les systèmes fiscaux pour taxer plus les classes riches, de manière à assurer aux Etats un revenu qui leur permette de faire face à leurs engagements.
Or ces réformes de justice et de bon sens ont été combattues avec succès par la coalition perverse des maîtres de la finance, qui sont aussi des maîtres en lobbying, et de la droite républicaine aux Etats-Unis, regroupée dans un mouvement d'illuminés appelé "Tea Party".
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