mardi 23 août 2011

Le pacte de non-agression germano-soviétique

Extrait Wikipedia
Au printemps 1939, Hitler revendique l’annexion de la Ville libre de Dantzig. En mars, l’Allemagne a déjà annexé la ville de Memel, possession de la Lituanie. Ensuite, Hitler revendique directement le corridor de Dantzig, territoire polonais perdu par l’Allemagne avec le traité de Versailles en 1919. Cette région donne à la Pologne un accès à la mer Baltique et sépare la Prusse-Orientale du reste du Reich.

Le 23 août 1939, Ribbentrop et Viatcheslav Molotov, ministres des Affaires étrangères de l’Allemagne et l’Union soviétique signent un pacte de non-agression. Ce pacte est un nouveau revers pour la diplomatie française. En mai 1935, le gouvernement de Pierre Laval avait signé avec l’URSS un traité d’assistance mutuelle, ce qui eut pour conséquence de refroidir les relations de la France avec la Pologne, mais aussi avec les Tories au pouvoir à Londres. Avec le pacte de non-agression germano-soviétique, la France ne peut plus compter sur l’URSS pour menacer une Allemagne expansionniste. En outre, la Pologne est prise en tenaille. L’Allemagne et l’URSS ont convenu d’un partage des pays situés entre elles : Pologne occidentale pour la première, Pologne orientale (Polésie, Volhynie, Galicie orientale) et Pays baltes pour la seconde.

Le 30 août 1939, Hitler lance un ultimatum pour la restitution du corridor de Dantzig. La Pologne refuse. Cette fois-ci, la France et le Royaume-Uni sont décidés à soutenir le pays agressé. C’est le début de la Seconde Guerre mondiale.


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23 août 1939 : signature du Pacte germano-soviétique

Lénine, avant la révolution de 1917, pendant la révolution et après, se sentait comptable devant les travailleurs allemands. Parce qu’il était internationaliste. Parce que la classe ouvrière était sa classe et parce qu’il se posait le problème d’une politique pour tous les travailleurs du monde, une seule et même politique.
Staline en cela aussi était l’antithèse de Lénine. Les travailleurs allemands ne comptaient pas pour lui, n’existaient pas. Il n’allait mettre à son compte et à sa gloire que les cadavres des soldats allemands.
Certes, on ne pouvait pas attendre de Staline qu’il mène une politique révolutionnaire. On ne pouvait pas attendre de la bureaucratie stalinienne, qui avait exprimé et imposé la réaction en URSS, après le recul de la révolution mondiale ; qui avait déjà joué un rôle contre-révolutionnaire en Allemagne, en Espagne et en France, qu’elle brandisse le drapeau et le programme de l’internationalisme. Evidemment non.
Mais l’histoire n’est pas écrite d’avance. Et on ne pouvait pas savoir jusqu’où irait l’entreprise de démolition de Staline et Cie, ni comment.
L’impérialisme non plus ne le savait pas. C’était bien son problème, car il craignait l’URSS, même celle de Staline.

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