Nous avions déjà exprimé notre soutien à CedricHalin suite au fait que "Certains avaient demandé son expulsion du CDH"et non au fait que Furlan voulait lui élever une statue ...
Cédric Halin:
"Certains au cdH ont demandé mon expulsion du parti après que j'ai soulevé ces questions"Il peut en revanche compter sur la confiance totale de son président.
Benoît Lutgen:
"Heureusement qu'il y a des gens comme ça!"Egalement, il nous faut relever que le président André Gilles (PS) avait demandé au parti de le faire taire...
C'est aussi l'occasion également de rappeler le courage et la lucidité de certains jeunes du cdH, dont Guillaume Dos Santos via son billet "Nettoyer les écuries d'Augias du monde politique", qui dénonçait
"cette histoire, [où] le politique est mouillé jusqu'au cou: plusieurs gros bras du PS liégeois font ainsi partie de la galaxie Publifin, parmi lesquels Stéphane Moreau, directeur général de Nethys et bourgmestre d'Ans, Claude Parmentier, chef de cabinet adjoint du ministre Furlan en charge des pouvoirs locaux (qui ose prétendre n'être au courant de rien!) ou encore André Gilles, que LaLibre a plus qu'égratigné récemment dans un portrait sans concession. Les autres partis politiques, dont le mien, ne sont pas épargnés non plus puisque sont aussi éclaboussés Dominique Drion, désormais ex-président du comité d'éthique du cdH, et quelques seconds couteaux du MR liégeois, qu'il a bien fallu arroser à un moment ou à un autre pour obtenir leur bienveillante coopération"
On se rappellera que c’est dont Cédric Halin, cet auditeur de la Cour des comptes dans son occupation professionnelle "privée", mais et (surtout) échevin sérieux et motivé de la commune d’Olne concernée et propriétaire pour partie de l'Intercommunale, qui a découvert le pot aux roses.
Il avait révélé le scandale des rémunérations perçues au sein des comités de secteur de Publifin (ou "Win For Life"). Cela s’était passé calmement le 19 décembre dernier, lors de la réunion du conseil communal, où il avait tenu à partager publiquement ses découvertes, pourtant déjà bien connues du sérail politique. Il ne s’attendait pas à la tornade médiatique qu’il allait provoquer en jouant le rôle d’un "lanceur d’alerte" (terme qui nous déplait).
"J’ai juste fait mon boulot", ne cherchant manifestement pas à en tirer un avantage médiatique.
Cédric Halin sera à nouveau sous les projecteurs, car il a accepté, à la demande du président de son parti, de devenir administrateur de l'intercommunale après la démission des quatre administrateurs centristes, a-t-il annoncé sur son compte twitter et à l'agence Belga.
"J'ai expressément donné mon accord mais uniquement à titre gratuit"L'intercommunale Publifin est dans l'oeil du cyclone depuis la révélation en décembre des montants faramineux des rémunérations encaissés par des élus locaux pour des prestations faibles, voire inexistantes, dans des organes consultatifs du holding public.
Benoît Lutgen:
"La tâche du nouvel administrateur du cdH, qui durera 100 jours, sera d'auditer, de remettre de l'ordre, d'y voir clair dans le fonctionnement de la société et ses structures.Cédric Halin:
J'appelle les formations politiques des autres administrateurs à lui emboîter le pas et de passer de l'intention à l'action".
"Il faut arrêter la communication à tout va par rapport au dossier, faire un travail de fond et ensuite communiquer des propositions concrètes de modifications. J' espère recevoir la collaboration de Publifin. J'ignore en revanche l'identité des futurs autres administrateurs centristes qui m'épauleront. Il s'agira cependant d'office d'élus de communes associées au sein de Publifin"
"Je ne pensais pas que le scandale irait aussi loin. L'impact a complètement dépassé mon imagination. Il y a eu un effet de cascade. Mais je ne me sens pas du tout responsable (de tout ce qui arrive)."
"Je ne pensais pas que cela allait provoquer la démission de certains mandataires"
Au cours de ces derniers jours, deux membres du cdH avaient été poussés à renoncer à leur mandat, à savoir Dominique Drion, conseiller provincial, patron de la section liégeoise du parti et qui était jusqu'alors vice-président de Nethys, ainsi que Didier Hamers, administrateur et vice-président de Publifin. Les deux autres administrateurs centristes de Publifin les ont rejoints vendredi.Ahurissant: W. Demeyer (PS) déclarait ainsi:
"le cadre législatif ne nous permet pas la bonne gouvernance, la transparence"Benoît Lutgen affirmait donc que les quatre grandes formations politiques, en ce compris la sienne, ont confectionné ou approuvé les règlements à Publifin.
Une opinion partagée par Cédric Halin:
"Ils étaient au courant au niveau des partis, et pas qu'au cdH. J'ai partagé l'information auprès de plusieurs mandataires il y a plusieurs mois déjà. Je m'intéresse à Publifin depuis 2013.
Il n'y a pas eu de réaction: Publifin est une structure très lourde où tout le monde se tient"
Ce fameux "système mafieux" ....
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