"la plaignante a révèlé ce qu elle SUPPOSAIT avoir vécu" Francois Hollande sur France Inter. #ilsselachent
@benoithamon (BFMTV) : "Martine Aubry était déjà candidate avant même l'arrestation de #DSK". Elle avait juste oublie d'avertir les Francais
Par Eolas le Lundi 23 mai 2011 à 11:16 :: Actualité du droit :: Lien permanent
Après une semaine haletante de ce qui restera comme une des plus spectaculaires affaires de la vie politique française, avec des audiences filmées, du suspense, des images choc, des théories du complot (mais ce siècle connaîtra-t-il un événement notable sans sa théorie du complot ?) et bien sûr, du sexe, ce qui fait toujours vendre, l’excitation va retomber, si j’ose dire, et une accalmie médiatique va s’imposer par la force des choses.
Or le juriste n’aime rien plus que le calme et la sérénité, qui sont propices à la réflexion.
Avec une semaine de recul, voici quelques commentaires que le traitement de cette affaire a suscités dans mon for intérieur.
Tout d’abord, la prédominance de cette affaire dans l’actualité va marquer une pause, par la force des choses. Enfin, diront certains masochistes qui en ont soupé de cette affaire mais lisent quand même cet article qui lui est consacré.
Dominique Strauss-Kahn a été remis en liberté (très) surveillée, ...
Or le juriste n’aime rien plus que le calme et la sérénité, qui sont propices à la réflexion.
Avec une semaine de recul, voici quelques commentaires que le traitement de cette affaire a suscités dans mon for intérieur.
Tout d’abord, la prédominance de cette affaire dans l’actualité va marquer une pause, par la force des choses. Enfin, diront certains masochistes qui en ont soupé de cette affaire mais lisent quand même cet article qui lui est consacré.
Dominique Strauss-Kahn a été remis en liberté (très) surveillée, ...
« DSK, seul responsable de sa mort politique » selon Mansouret
15 mai 2011, 3h37. Je suis rentrée depuis moins de deux heures d'un banquet républicain organisé par le Mouvement des jeunes socialistes (MJS) à Brionne (Eure). Un texto de Rue89 m'annonce l'arrestation de DSK à New York. La suite, vous la connaissez, le monde entier la connaît. Contact immédiat avec ma fille, Tristane Banon, pour laquelle je m'inquiète.
Elle est très choquée, et en attendant la présence de son avocat, je prends la décision de communiquer à sa place. Il faut avoir à l'esprit ce que représente le déferlement des médias du monde entier : CNN, ABC NEWS, British Broadcast, Spiegel TV, les agences, sans parler des télévisions canadiennes, japonaises, italiennes et coréennes… l'enfer. Je décide de ne parler qu'aux télés et radios françaises, et à Paris Normandie, les premiers à publier mon témoignage.Mon message, répété en boucle, est simple : ma fille n'a pas menti, comme le prétendent (ou le sous-entendent) l'entourage et les biographies de DSK. Si elle n'a pas porté plainte en 2002 à l'époque des faits, c'est parce que je l'en avais dissuadée. Si elle a commenté cinq ans plus tard sur un ton humoristique le comportement du personnage au cours d'une émission de Thierry Ardisson, c'est parce que, effectivement, elle s'était péniblement et partiellement reconstruite. Après plus de deux ans de très gros problèmes et de dépression, de suivi médical et psychologique.
Je veux convaincre d'une évidence : ce qui est arrivé à Tristane lui a saccagé de trop nombreuses années de sa jeunesse, sans qu'elle en ait retiré le moindre avantage. Elle s'est rendue à ces deux entretiens avec DSK alors qu'elle écrivait un essai nommé « Erreurs avouées ». Elle rencontrait le père de sa copine et l'ex-mari de sa marraine en toute confiance. Mettre en cause sa bonne foi et la soupçonner d'avoir menti est totalement invraisemblable.
Ophelia tremblait, crachait et voulait vomir
La femme de chambre qui accuse Dominique Strauss-Kahn de l’avoir agressée n’a pas immédiatement alerté ses collègues : elle s’était cachée dans un couloir, où elle a attendu que DSK quitte sa chambre et où une responsable d’étage l’a trouvée peu de temps après, rapporte John Solomon, investigateur au Center for Public Integrity dans un récit très détaillé publié par le Daily Beast. La collègue, venue inspecter l’étage, a tenté de calmer la jeune femme, comprendre ce qui s’était passé et l’a ramenée dans la suite 2806, raconte John Solomon, citant des « sources proches de l’enquête » (c’est à dire la police ou le bureau du procureur). Ophelia (le nom que la femme de chambre utilisait au Sofitel) tremblait et avait des nausées, a rapporté la supérieure qui l'a interrogée la première. Ophelia s’inquiétait aussi de perdre son emploi pour être entrée dans une chambre encore occupée par un client, selon ce même récit.
La première collègue a ensuite appelé la responsable de toutes les femmes de ménage, qui a aussi interrogé Ophelia, avant d’alerter un agent de sécurité de l’hôtel. Celui-ci a mené un troisième interrogatoire, pendant lequel Ophelia « a semblé traumatisée, allant une fois aux toilettes pour essayer de vomir et crachant à plusieurs reprises sur le sol et les murs de la suite » poursuit John Solomon, citant toujours ses mêmes « sources ». L’agent a ensuite appelé le chef de la sécurité de l’hôtel, qui a tenté une quatrième fois d’interroger Ophelia, laquelle se montrait de plus en plus « traumatisée et malade », s’inquiétait du risque d’être licenciée et n’était pas sûre de pouvoir même porter plainte. Convaincu qu’il y avait bien eu agression, et que les quatre récits successifs d’Ophelia avaient été cohérents, le chef de la sécurité de l’hôtel a alors appelé la police, vers 13h30, une heure environ après les faits présumés.
DSK : les féministes vont finir par lui dire merci
Maintenant que les DSKistes les plus énamourés sont redescendus sur terre et admettent que « troussage de domestique » et harcèlement sexuel (même sans « mort d’homme »), ça ne se fait définitivement pas, on peut presque commencer à se réjouir.
Eh oui, c’est le fameux « mal pour un bien », le « deuxième effet kiss cool » ‒ même si le « kiss », pour le coup, est peut-être un peu malvenu…
Un type pour lequel on avait le plus grand respect est accusé d’un viol, les langues se délient et l’on découvre avec stupéfaction que, dans les milieux politiques, se montrer « trop pressant » avec les femmes n’est toujours pas considéré comme un « vrai » problème. On découvre qu’au final, les « élites » sont à la remorque d'une société qu'elles sont pourtant censées précéder.
Le gourou de la com de DSK se met en retrait, derrière les avocats
Stéphane Fouks pilotait depuis quatre ans la stratégie de communication de DSK en vue de la présidentielle de 2012. L'affaire DSK a tout compromis.
Strauss-Kahn Told Maid 'Don’t You Know Who I Am?' During Alleged Sex Attack
Dominique Strauss-Kahn told a New York City hotel maid, “Don’t you know who I am! Don’t you know who I am?” while pinning her down during the alleged sexual assault, law enforcement sources close to the investigation told FoxNews.com.
That and other details of the maid's complaint to police emerged Monday as police reportedly confirmed that disgraced ex-International Monetary Fund boss Strauss-Kahn's DNA was found on the maid's shirt.
Authorities were able to match a DNA sample taken from Strauss-Kahn with semen on the shirt, law enforcement officials told the Wall Street Journal. Someone briefed on the ongoing investigation confirmed to FoxNews.com that Strauss-Kahn's DNA was found on the maid's uniform.
Les informulés d’une rhétorique sexiste
Souligner la respectabilité de l’accusé, l’importance du personnage, l’étendue de son pouvoir, ses innombrables qualités, et lui chercher toutes les excuses possibles ; entourer la plaignante d’un soupçon systématique, l’accabler de reproches, lui prêter des intentions machiavéliques… Dès l’inculpation du directeur du Fonds monétaire international (FMI) Dominique Strauss-Kahn pour agression sexuelle sur une femme de chambre du Sofitel de New York, on a vu ressurgir, en France, les réflexes et les grilles de lecture archaïques qui dominent invariablement dans ce genre de mises en cause. « Nous ne savons pas ce qui s’est passé à New York samedi 14 mai, mais nous savons ce qui se passe en France depuis une semaine », dit la pétition lancée le 21 mai par les associations Osez le féminisme, La Barbe et Paroles de femmes (1).
Comme lors de l’arrestation en Suisse, à l’automne 2009, du cinéaste Roman Polanski, recherché par la justice américaine pour le viol d’une adolescente en 1977, un paramètre semble se dérober avec une remarquable constance à l’entendement des commentateurs : celui du consentement féminin. On entend parler, à nouveau, d’« affaire de mœurs ». L’épouse de M. Strauss-Kahn, Mme Anne Sinclair, est assimilée à une « femme trompée » (France-Soir, 19 mai 2011). Le thème du « puritanisme américain » (2), quoique résolument hors sujet s’agissant d’une accusation de viol, fait son grand retour : « L’homme de Washington est rattrapé au sein même du FMI par cette fameuse “culture anglo-saxonne” qu’en France on tient parfois pour de la pudibonderie », analyse Le Nouvel Observateur (18 mai). Le député socialiste Jean-Marie Le Guen met en garde contre toute contamination : il invoque « l’esprit des Lumières et l’exemple des libertins » qui ont « lié étroitement la liberté politique, économique et celles de mœurs, ce qui a permis la paix et l’émancipation des individus » (Le Monde, 21 mai).
Affaire DSK: qui défend la femme de chambre?
Lisa Friel dirige depuis 2002 la Sex Crimes Unit. Ses procureurs sont réputés comme les meilleurs et les plus acharnés d'Amérique.
A Manhattan, une cinquantaine de procureurs, dont une moitié de femmes, appartiennent à la Sex Crimes Unit. C'est elle qui mène l'offensive dans l'enquête visant DSK.
Ce hasard décidera peut-être de la carrière de John "Artie" McConnell. Dans la nuit du samedi 14 mai, l'assistant du district attorney, l'un des 500 substituts du procureur de Manhattan, assurait la permanence pour la Sex Crimes Unit, la section du parquet chargée des crimes sexuels, lorsqu'un coup de fil des policiers sur son portable l'a averti qu'ils détenaient un suspect soupçonné de viol, un certain Dominique Strauss-Kahn.
Voilà comment "Artie", un beau brun d'une trentaine d'années originaire de Virginie, embauché peu après ses examens au barreau de New York, en 2005, a été saisi de l'accusation dans le dossier le plus médiatisé depuis l'affaire Madoff, face à l'une des équipes d'avocats les plus expérimentées du pays. Le diplômé de la prestigieuse faculté de droit George-Washington fera-t-il le poids?
DSK, le bêtisier
Approximations, erreurs factuelles et témoignages invérifiables : distribution de prix (contenu évolutif)
Contenu reconnu d'Utilité Publique Ce contenu a été voté "d'utilité publique" par nos abonnés, ou sélectionné par la rédaction pour être gratuit. Il est temporairement accessible à tous, abonnés et non abonnés Version imprimable Discuter sur le forum"Journalistes en mal d'infos, cherchent témoignages foireux et scoops bidon. Détails graveleux bienvenus". C'est l'annonce que devraient passer tous les médias qui souhaiteraient concourir à la couverture de l'affaire DSK. Depuis dix jours, médias américains et français ont multiplié approximations, erreurs factuelles et assertions non vérifiées. La presse a ainsi inventé des caméras imaginaires dans les couloirs du Sofitel de New York, éparpillé des traces d'ADN n'importe où, cité une multitude de témoignages invérifiables (facilement reconnaissables car annoncés comme "exclusif"), mis en avant un faux-frère, diffusé quatre visages différents de la plaignante (aucun n'est le bon).
Une seule chose est sûre : vous saurez tout, et surtout n'importe quoi. Sur la dernière phrase de DSK dans l'avion, sa réputation au sein du personnel d'Air France, ses rencontres à New York (liste non exhaustive : une blonde, deux réceptionnistes, une call-girl, une Brésilienne).
Et l'affaire ne fait que commencer : pour suivre ce festival d'erreurs, @si a décidé de distribuer des prix (mais pas de claques). Cérémonie permanente, ce contenu est évolutif, et s'enrichira des nouvelles erreurs et approximations de ces prochains jours.
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