« Sida : l’Ouzbékistan réprime à domicile mais parade à Cannes »
Ce 19 mai 2011, un procès des plus inhabituels doit s’ouvrir devant la 17e chambre du tribunal de grande instance de Paris : y sera examinée la plainte en diffamation déposée par Lola Karimova, fille du président ouzbek Islam Karimov, contre le site d’information Rue89.
“Les motifs de l’accusation prêteraient à rire si la situation des droits de l’homme en général, et de la liberté de la presse en particulier, n’était pas catastrophique en Ouzbékistan. Dans son pays, Lola Karimova n’aurait pas eu besoin de saisir la justice pour faire taire un média trop critique. Et en tant que justiciable, elle n’aurait guère eu droit aux garanties procédurales qui lui sont offertes en France. L’instrumentalisation de la justice de pays démocratiques par des despotes ou leurs proches est un scandale qui mérite d’être rappelé”, a réagi Reporters sans frontières.
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