mercredi 4 mai 2011

La principale raison du retard des trains.be

: "La scission de la coûte de l'argent et est la principale raison du retard des trains.be ces dernières années" ?
Jannie Haek, patron de la SCNB-Holding :
"L'Europe a voulu scinder les réseaux ferroviaires en plusieurs unités afin de créer de la concurrence sur la rail ; il n'y aura pas de concurrence durant la prochaine décennie.
La scission de la SNCB en trois entités coûte de 50 à 100 millions d'euros chaque année et ne rapporte presque rien". "Les coûts de l'IT, de la communication et des services juridiques ont augmenté à cause de la scission et ces investissements ne seraient pas un problème s'ils rapportaient quelque chose. Ce n'est pas le cas"
Alex Migom, directeur-général de SNCB-Holding  :
"Cette scission coûte de l'argent et est la principale raison du retard des trains ces dernières années"

Lire aussi:
Jannie Haek - SNCB-Holding
La filiation politique est évidente. Jannie Haek est une création des deux hommes forts du parti socialiste flamand dans les années 1990 : Louis Tobback et celui qui fut pendant longtemps son « fils spirituel », Johan Vande Lanotte. Du premier, Haek devient l’un des chefs de cabinet adjoints en avril 1992 à l’âge de 27 ans à peine. Au portefeuille de l’Intérieur. Du deuxième, il reste chef de cabinet adjoint à l’Intérieur avant de devenir premier de cordée en juillet 1999.


Vice-Premier ministre, Budget : Vande Lanotte est alors un poids lourd de la politique belge. Jannie Haek aime tirer les ficelles de la violette, cette première coalition sans sociaux-chrétiens depuis des lunes. Lui, le licencié en sciences politiques, qui a débuté sa carrière comme inspecteur général des finances, forme un sacré tandem avec Luc Coene, son alter ego au cabinet du Premier ministre Guy Verhofstadt. « Il a le même langage direct que son mentor, Johan Vande Lanotte, raconte un de ses homologues de l’époque. C’est une bête organisationnelle, même s’il n’avait sans doute pas le même flair politique que son patron. » Un bon vivant, aussi. Ce Brugeois, père de deux enfants, aime les nectars alcoolisés et s’est vu condamné à une amende de 750 euros il y a trois ans pour avoir… fumé dans son bureau.
Verdict de son passage au Budget, tel qu’on le présente alors : une fameuse quintette d’épures maintenues à l’équilibre. Cela lui vaut un « parachute doré », pour reprendre les termes d’un membre de son équipe actuelle : la direction de la SNCB-Holding, en janvier 2005. Un prolongement logique de sa présidence de la SA BIAC, gestionnaire de l’aéroport de Zaventem, où il a œuvré jusqu’en 2004. « Il est arrivé là avec l’envie de gérer cette société comme un cabinet ministériel. En veillant à la communication et à l’efficacité. » Mais le contexte est différent. Il doit composer avec ses alter ego à la SNCB et chez Infrabel. Les relations avec Marc Descheemaecker, surtout, tournent souvent au rapport de forces. L’un propose une entrée en Bourse de la SNCB ? « Nous avons d’autres priorités », rétorque Haek qui avait dépensé beaucoup d’énergie pour générer celle de Belgacom. L’homme est las de la complexité de cette société à trois têtes. « L’entente avec Jean-Claude Fontinoy, président de son conseil d’administration (étiqueté MR) est par contre excellente », ajoute un proche.
Ses principales réussites ? L’inauguration des gares ultramodernes d’Anvers et de Liège-Guillemins. Du luxe ? « C’était dans sa mission, la SNCB-Holding est responsable des 39 gares principales du pays. Même si cette répartition des compétences mériterait d’être revue », confie un collaborateur. La stabilité budgétaire de la SNCB, elle, n’est pas au rendez-vous. Une conséquence des nombreux investissements nécessités par le succès croissant du rail.
Jannie Haek sait que ses jours à la SNCB sont comptés. En bon animal politique qu’il est, il devrait payer bientôt, à la fin de son mandat en 2011, le poids déclinant du SP.A.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire