"Ecoutez comment Di Rupo, Onkelinx et Milquet violent notre langue. Cela me fait mal au coeur". "J'ai toujours vu que les francophones ne peuvent pas respecter les règles du jeu",
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Bart De Wever doit condamner les propos de Vic Van Aelst
Il avait également dénoncé la politique laxiste menée par le gouvernement fédéral en matière d'immigration, laquelle vise, selon lui, à affaiblir le mouvement flamand.
Le ministre-président de la Région wallonne et de la Communauté française, Rudy Demotte (PS), a appelé dimanche Bart De Wever à condamner les récentes déclarations de l'avocat flamand Vic Van Aelst (N-VA) sur les Wallons.
Ces propos sont "dignes de ceux entendus dans la bouche de gens extrêmes", a commenté dimanche midi M. Demotte invité sur le plateau de RTL-TVI. "Bart De Wever doit condamner ce type de propos."
Devant des militants du parti nationaliste, l'avocat flamand avait indiqué bien vouloir être solidaire des Turcs mais plus des Wallons, accusés de plumer la Flandre.
Il avait également dénoncé la politique laxiste menée par le gouvernement fédéral en matière d'immigration, laquelle vise, selon lui, à affaiblir le mouvement flamand.
La Belgique n'existe "que par la grâce des Flamands bilingues"
Le président de la N-VA Bart De Wever a dit mardi voir "de nombreuses vérités" dans les propos tenus ces derniers jours par l'avocat anversois Vic Van Aelst, membre de la N-VA, à l'encontre des francophones, jugeant au passage que la Belgique n'existait encore que "par la grâce des Flamands bilingues". Interrogé en marge d'une réunion d'entrepreneurs à Houthalen-Helchteren (Limbourg), le président des nationalistes flamands a estimé que les allégations de Vic Van Aelst étaient "formulées durement" mais que leur fond comportait "des vérités fondamentales". Vic Van Aelst, avocat flamand renommé récemment passé dans les rangs de la N-VA, a accusé lundi plusieurs responsables politiques francophones d'entretenir leur sentiment de supériorité en maltraitant la langue néerlandaise. "On peut discuter de la forme du propos, mais (Vic Van Aelst) met bien le doigt sur la plaie. Est-ce sage? Je l'ignore. Mais on retrouve de nombreuses vérités au coeur de sa protestation", a-t-il estimé. "On ne peut pas demander la solidarité avec les Flamands en réclamant une extension de territoire, et en ne respectant pas les lois linguistiques", a-t-il ajouté. Demandant s'il existait de par le monde d'autres capitales "où l'on ne montre pas de respect pour la langue parlée par la majorité du pays", il a jugé que les propos de Vic Van Aelst contenaient un certain nombre de "vérités qui dérangent". "Ce pays a toujours existé par la grâce des Flamands bilingues. Même aujourd'hui, les négociations gouvernementales se déroulent en français. Ce n'est quand même pas normal", a-t-il conclu.
Vic Van Aelst (N-VA) mange du francophone à tous les repas
Récente recrue de la N-VA, le ténor du barreau flamand Vic Van Aelst a craché toute sa bile sur les francophones, hier soir devant des militants bruxellois : « les francophones ne sont solidaires que pour plumer la Flandre qu’ils considèrent comme une colonie. » Un flot de haine verbale déversé dans l’enceinte du Parlement bruxellois néerlandophone.
La N-VA rejoint Vic Van Aelst sur le fond
A peine enrôlé à la N-VA, il se distinguait par un plaidoyer pour la disparition des cours de français en Flandre. Vic Van Aelst, avocat d’assises renommé (71 affaires à son actif, dont le mémorable procès de « l’assassinat au parachute »), mange du francophone à tous les repas. Son appétit féroce lui donne le sens de la formule : « les francophones n’arrêteront leur lutte que quand le cabillaud au large de la côte d’Ostende parlera français.»
Hier soir, la N-VA Bruxelles a régalé ses militants. L’orateur a été à la hauteur de sa réputation. 62 ans de frustration contenue qui se lâche, ça dégage. Traînés sur le banc d’infamie, d’invisibles francophones, Wallons surtout, vont subir la charge violente de l’accusateur public. Le Fouquier-Tinville de la Terreur française réincarné en version flamingante ne leur trouve aucune circonstance atténuante : « depuis 180 ans, les francophones nous traitent de « p’tits flamins », de gens médiocres. Leurs partis sont solidaires entre eux sur un point : quand il s’agit de plumer la Flandre, qu’ils considèrent toujours comme une colonie », déclame le plaideur. Que ces Wallons aujourd’hui fauchés périssent dès lors par où ils ont péché : « porte-monnaie, porte-monnaie », articule un Van Aelst grimaçant en faisant vibrer de sa main le pavillon de son oreille. « Je veux bien être solidaire des Turcs, je ne veux plus l’être des Wallons. C’est terminé ! Durant 180 ans, les Flamands se sont laissés abusés, se sont prostitués. Les Wallons ont creusé le trou de la dette et maintenant ils l’utilisent comme argument contre la scission du pays. Je n’ai jamais cru dans la bonne volonté des francophones, je n’y croirai jamais », tonne Van Aelst.
« Je fêterai l’enterrement de la Belgique »
L’avocat n’hésite pas à forger son intime conviction de façon douteuse. Le voilà qui exhibe un bout de papier et se lance dans la lecture d’une liste longue comme un jour sans pain : rien que des noms à consonance maghrébine ou slave retentissent dans la salle. « Ils représentent 85% des détenus à Anvers », poursuit l’avocat, satisfait de son effet de manche. Suivez le raisonnement : ces détenus ne sont pas là par hasard. Ils sont le fruit de cette politique laxiste menée à l’égard des étrangers : « elle n’est pas innocente, mais utilisée comme une arme contre le mouvement flamand. »