mardi 31 mai 2011

"solidaire des Turcs, mais pas des Wallons"

Avec une tronche à la #Milosevic :

"Ecoutez comment Di Rupo, Onkelinx et Milquet violent notre langue. Cela me fait mal au coeur". "J'ai toujours vu que les francophones ne peuvent pas respecter les règles du jeu",


Lire aussi:
Bart De Wever doit condamner les propos de Vic Van Aelst
Il avait également dénoncé la politique laxiste menée par le gouvernement fédéral en matière d'immigration, laquelle vise, selon lui, à affaiblir le mouvement flamand.
Le ministre-président de la Région wallonne et de la Communauté française, Rudy Demotte (PS), a appelé dimanche Bart De Wever à condamner les récentes déclarations de l'avocat flamand Vic Van Aelst (N-VA) sur les Wallons.
Ces propos sont "dignes de ceux entendus dans la bouche de gens extrêmes", a commenté dimanche midi M. Demotte invité sur le plateau de RTL-TVI. "Bart De Wever doit condamner ce type de propos."
Devant des militants du parti nationaliste, l'avocat flamand avait indiqué bien vouloir être solidaire des Turcs mais plus des Wallons, accusés de plumer la Flandre.
Il avait également dénoncé la politique laxiste menée par le gouvernement fédéral en matière d'immigration, laquelle vise, selon lui, à affaiblir le mouvement flamand.

La Belgique n'existe "que par la grâce des Flamands bilingues"
Le président de la N-VA Bart De Wever a dit mardi voir "de nombreuses vérités" dans les propos tenus ces derniers jours par l'avocat anversois Vic Van Aelst, membre de la N-VA, à l'encontre des francophones, jugeant au passage que la Belgique n'existait encore que "par la grâce des Flamands bilingues". Interrogé en marge d'une réunion d'entrepreneurs à Houthalen-Helchteren (Limbourg), le président des nationalistes flamands a estimé que les allégations de Vic Van Aelst étaient "formulées durement" mais que leur fond comportait "des vérités fondamentales". Vic Van Aelst, avocat flamand renommé récemment passé dans les rangs de la N-VA, a accusé lundi plusieurs responsables politiques francophones d'entretenir leur sentiment de supériorité en maltraitant la langue néerlandaise. "On peut discuter de la forme du propos, mais (Vic Van Aelst) met bien le doigt sur la plaie. Est-ce sage? Je l'ignore. Mais on retrouve de nombreuses vérités au coeur de sa protestation", a-t-il estimé. "On ne peut pas demander la solidarité avec les Flamands en réclamant une extension de territoire, et en ne respectant pas les lois linguistiques", a-t-il ajouté. Demandant s'il existait de par le monde d'autres capitales "où l'on ne montre pas de respect pour la langue parlée par la majorité du pays", il a jugé que les propos de Vic Van Aelst contenaient un certain nombre de "vérités qui dérangent". "Ce pays a toujours existé par la grâce des Flamands bilingues. Même aujourd'hui, les négociations gouvernementales se déroulent en français. Ce n'est quand même pas normal", a-t-il conclu.

Vic Van Aelst (N-VA) mange du francophone à tous les repas
Récente recrue de la N-VA, le ténor du barreau flamand Vic Van Aelst a craché toute sa bile sur les francophones, hier soir devant des militants bruxellois : « les francophones ne sont solidaires que pour plumer la Flandre qu’ils considèrent comme une colonie. » Un flot de haine verbale déversé dans l’enceinte du Parlement bruxellois néerlandophone.
La N-VA rejoint Vic Van Aelst sur le fond
A peine enrôlé à la N-VA, il se distinguait par un plaidoyer pour la disparition des cours de français en Flandre. Vic Van Aelst, avocat d’assises renommé (71 affaires à son actif, dont le mémorable procès de « l’assassinat au parachute »), mange du francophone à tous les repas. Son appétit féroce lui donne le sens de la formule : « les francophones n’arrêteront leur lutte que quand le cabillaud au large de la côte d’Ostende parlera français.»
Hier soir, la N-VA Bruxelles a régalé ses militants. L’orateur a été à la hauteur de sa réputation. 62 ans de frustration contenue qui se lâche, ça dégage. Traînés sur le banc d’infamie, d’invisibles francophones, Wallons surtout, vont subir la charge violente de l’accusateur public. Le Fouquier-Tinville de la Terreur française réincarné en version flamingante ne leur trouve aucune circonstance atténuante : « depuis 180 ans, les francophones nous traitent de « p’tits flamins », de gens médiocres. Leurs partis sont solidaires entre eux sur un point : quand il s’agit de plumer la Flandre, qu’ils considèrent toujours comme une colonie », déclame le plaideur. Que ces Wallons aujourd’hui fauchés périssent dès lors par où ils ont péché : « porte-monnaie, porte-monnaie », articule un Van Aelst grimaçant en faisant vibrer de sa main le pavillon de son oreille. « Je veux bien être solidaire des Turcs, je ne veux plus l’être des Wallons. C’est terminé ! Durant 180 ans, les Flamands se sont laissés abusés, se sont prostitués. Les Wallons ont creusé le trou de la dette et maintenant ils l’utilisent comme argument contre la scission du pays. Je n’ai jamais cru dans la bonne volonté des francophones, je n’y croirai jamais », tonne Van Aelst.
« Je fêterai l’enterrement de la Belgique »
L’avocat n’hésite pas à forger son intime conviction de façon douteuse. Le voilà qui exhibe un bout de papier et se lance dans la lecture d’une liste longue comme un jour sans pain : rien que des noms à consonance maghrébine ou slave retentissent dans la salle. « Ils représentent 85% des détenus à Anvers », poursuit l’avocat, satisfait de son effet de manche. Suivez le raisonnement : ces détenus ne sont pas là par hasard. Ils sont le fruit de cette politique laxiste menée à l’égard des étrangers : « elle n’est pas innocente, mais utilisée comme une arme contre le mouvement flamand. »

lundi 30 mai 2011

« Il y a un problème d’éthique personnelle là-dessous!»

DSK  , le 17 février 2005 :
« Comment se fait-il que vous, vous ne vous soyez pas rendu compte en rentrant dans cet appartement que le fait de louer un appartement qui valait 10 fois le SMIC par mois était quelque chose qui était inacceptable ? »



Lire aussi:
L'argent du couple Strauss-Kahn: la gauche indignée, mais hypocrite!
L'affaire DSK n'en finit pas de choquer. Après l'arrestation, la retransmission de la comparution, le non-respect de la présomption d'innocence, c'est désormais le montant du loyer new-yorkais qui offusque. La gauche, mal à l'aise tente de se justifier, à l'image de Benoît Hamon sur France Inter. Alors qu'y a-t-il de choquant à être socialiste et à avoir de l'argent? Le blogueur Variae fournit une réponse

Peut-on comparer les affaires Tron et DSK ?
Accusé par deux ex-employées municipales d'agression sexuelle et de viol, Georges Tron subit-il le même traitement que Dominique Strauss-Kahn?
Quand deux affaires de moeurs sont révélées au grand jour en si peu de temps, tout incite à la comparaison. Pourtant Georges Tron est loin d'avoir subi le même traitement politique, médiatique et judiciaire que l'ex-patron du Fonds monétaire international.


Du secours zélé à l'abandon politique
Lorsque l'affaire DSK a éclaté, les socialistes se sont relayés dans les médias pour défendre de manière très offensive la "présomption d'innocence" de l'ex-patron du FMI.
Deux semaines après ce séisme, Georges Tron n'a pas bénéficié du même soutien au sein de sa famille politique. Conséquence du fait que l'un était patron du FMI et candidat favori à la présidentielle et l'autre un secrétaire d'état méconnu aux fidélités sucessives.
L'ex-secrétaire d'état à la Fonction publique a été défendu du bout des lèvres quand il ne fut pas vivement exhorter à présenter sa démission,, notamment par Jean-Claude Gaudin et Alain Juppé.

Théoricien de l'anarchisme

Brève:

30 mai 1814 : Naissance de Michel Bakounine (1814-1876)

Le gros zéro à l'infini


Di Rupo: "Je vais accélérer" … ou je fais un malheur

Enfin un vrai ténor, plus un fausset ?
    #lasemaineprochainejemefaisopérerduhaut




Elio aurait-il trop crié pr fêter la D1 de Mons?
Se dit que EDR tend le bâton pour se faire battre à Lamy et Leborgne dans ;) belle journée @tous

Le Roi Albert II a envoyé le médecin-conseil pour contrôler qu' n'a pas rentré un certificat de complaisance
Lire aussi:
Reynders: "en cas d'échec, le gouvernement devra élaborer un programme limité"

La première priorité reste cependant "le formateur, avec peut-être un vrai gouvernement dans les semaines ou mois à venir".
Si le formateur Elio Di Rupo ne réussit pas "dans les semaines ou mois à venir" à former un nouveau gouvernement, le gouvernement actuel devra demander la confiance du Parlement pour un programme limité, a jugé dimanche le ministre des Finances, Didier Reynders (MR), lors de l'émission "De Zevende Dag" (VRT).
"Mais la première priorité, c'est le formateur", a-t-il insisté. M. Reynders a reconnu que le gouvernement démissionnaire d'Yves Leterme était parvenu à élaborer un budget 2011 et envoyer des militaires en Libye. "Mais à la fin, pour de vraies réformes structurelles, nous devrions peut-être recevoir davantage de confiance", a jugé le ministre libéral, rappelant que le gouvernement en affaires courantes disposait toujours d'une majorité à la Chambre.

Di Rupo: "Je vais accélérer"
Di Rupo annonce une accélération du rythme des négociations après le dépôt de sa note de base, sans fournir de date.
Le formateur royal Elio Di Rupo (PS), qui doit subir une intervention chirurgicale aux cordes vocales mercredi, s'exprime lundi, dans une interview accordée à La Dernière Heure, sur l'avancée de sa mission et les critiques à son encontre. Il y annonce une accélération du rythme des négociations après le dépôt de sa note de base, sans fournir de date. Face aux critiques dont il fait l'objet depuis sa nomination, Elio Di Rupo affirme que "chacun est libre de faire les commentaires qu'il veut". Et d'ajouter que pour sa part, la priorité "absolue" est de prendre des "mesures permettant au pays de retrouver un équilibre de ses finances publiques".
"Je veux des mesures justes, sérieuses, bien étudiées", ajoute le formateur en réponse aux personnes lui reprochant de prendre son temps. "J'écoute ce que les partis ont à me proposer comme mesures, puis mes experts en évaluent chaque fois l'impact. C'est sur cette base que je rédigerai ma note."

dimanche 29 mai 2011

«Je l'ai surnommé Genghis Khan»


Chez , comme si vous y étiez. Les 13 photos de l'annonce immobilière et le plan des 4 niveaux de la maison

 A New-York, le nouvel appartement du socialiste : 35 000 € par mois.

Quelle est la règle en matière de location/loyer pour un socialiste ?


Lire aussi:
«Je l'ai surnommé Genghis Khan»
La pornostar Natasha Kiss a révélé mercredi à un quotidien italien avoir eu des rapports avec Dominique Strauss-Kahn. Elle se souvient de lui comme d’un gentleman.
En attendant son procès le 6 juin prochain, Dominique Strauss-Kahn peut compter sur une défense de choc. L’actrice italienne de films pour adultes Natasha Kiss a fait des révélations mercredi lors d’une interview au quotidien italien «Corriere della Sera».
La pornostar affirme avoir eu des rapports avec l’ex-directeur du FMI (Fond Monétaire International) il y a quatre ou cinq ans dans un club privé parisien. «J’ai réfléchi avant de parler. Mais en voyant sur les journaux et la télé, qu’il (ndlr: DSK) était traité comme un assassin, je me suis décidée», explique la femme. «Je me souviens très bien de lui. Je l’avais d’ailleurs immédiatement surnommé Genghis Khan.»
L’actrice raconte également avoir été touchée par la tendresse de Dominique Strauss-Kahn. Pour elle, le Français était un véritable gentleman, puisqu’il «semblait encaisser les râteaux d’autres femmes avec beaucoup de classe». «Strauss-Kahn n’était pas un lourd affamé de femmes comme il est dépeint. Il était très gentil, très bien élevé et ne s’est pas comporté comme un chien, comme ça arrive régulièrement. Au contraire! Il m’a traitée avec douceur en me faisant des câlins. C’est ce qui m’a touchée. Il s’agit juste d’un libertin, rien d’autre.»

  @Phineas_Barnum A toi de voir : un politicien qui loue un appart deux années d'un smicard par mois pouvait-il représenter les classes pop ? Sans parler du reste...
Mon approche à moi: un mandataire se doit de vivre au quotidien les valeurs qu'ils désire "imposer"/proposer à la Société
En l'occurence, un socialiste se doit de vivre au quotidien des valeurs de partage et d'égalité -> respect de la dignité pour tous
En pratique, il est indécent pour un socialiste de vivre avec plus que le pouvoir d'achat médian (local ou mondial ?)

D'accord avec toi. Peut-être ne l'aurais-je pas exprimé comme ça, mais oui ;-)

samedi 28 mai 2011

Post coïtum animal triste

Dimanche à Paris, les féministes du collectif des femmes à barbe manifestent dans le cadre de la "marche des salopes"...Dimanche à Paris, les féministes du collectif des femmes à barbe manifestent dans le cadre de la "marche des salopes"...
Crédit Stephane Mahe / Reuters

"la plaignante a révèlé ce qu elle SUPPOSAIT avoir vécu" Francois Hollande sur France Inter.





Par Eolas le Lundi 23 mai 2011 à 11:16 :: Actualité du droit :: Lien permanent
Après une semaine haletante de ce qui restera comme une des plus spectaculaires affaires de la vie politique française, avec des audiences filmées, du suspense, des images choc, des théories du complot (mais ce siècle connaîtra-t-il un événement notable sans sa théorie du complot ?) et bien sûr, du sexe, ce qui fait toujours vendre, l’excitation va retomber, si j’ose dire, et une accalmie médiatique va s’imposer par la force des choses.
Or le juriste n’aime rien plus que le calme et la sérénité, qui sont propices à la réflexion.
Avec une semaine de recul, voici quelques commentaires que le traitement de cette affaire a suscités dans mon for intérieur.
Tout d’abord, la prédominance de cette affaire dans l’actualité va marquer une pause, par la force des choses. Enfin, diront certains masochistes qui en ont soupé de cette affaire mais lisent quand même cet article qui lui est consacré.
Dominique Strauss-Kahn a été remis en liberté (très) surveillée, ...


« DSK, seul responsable de sa mort politique » selon Mansouret
15 mai 2011, 3h37. Je suis rentrée depuis moins de deux heures d'un banquet républicain organisé par le Mouvement des jeunes socialistes (MJS) à Brionne (Eure). Un texto de Rue89 m'annonce l'arrestation de DSK à New York. La suite, vous la connaissez, le monde entier la connaît. Contact immédiat avec ma fille, Tristane Banon, pour laquelle je m'inquiète.
Elle est très choquée, et en attendant la présence de son avocat, je prends la décision de communiquer à sa place. Il faut avoir à l'esprit ce que représente le déferlement des médias du monde entier : CNN, ABC NEWS, British Broadcast, Spiegel TV, les agences, sans parler des télévisions canadiennes, japonaises, italiennes et coréennes… l'enfer. Je décide de ne parler qu'aux télés et radios françaises, et à Paris Normandie, les premiers à publier mon témoignage.
Mon message, répété en boucle, est simple : ma fille n'a pas menti, comme le prétendent (ou le sous-entendent) l'entourage et les biographies de DSK. Si elle n'a pas porté plainte en 2002 à l'époque des faits, c'est parce que je l'en avais dissuadée. Si elle a commenté cinq ans plus tard sur un ton humoristique le comportement du personnage au cours d'une émission de Thierry Ardisson, c'est parce que, effectivement, elle s'était péniblement et partiellement reconstruite. Après plus de deux ans de très gros problèmes et de dépression, de suivi médical et psychologique.
Je veux convaincre d'une évidence : ce qui est arrivé à Tristane lui a saccagé de trop nombreuses années de sa jeunesse, sans qu'elle en ait retiré le moindre avantage. Elle s'est rendue à ces deux entretiens avec DSK alors qu'elle écrivait un essai nommé « Erreurs avouées ». Elle rencontrait le père de sa copine et l'ex-mari de sa marraine en toute confiance. Mettre en cause sa bonne foi et la soupçonner d'avoir menti est totalement invraisemblable.


Ophelia tremblait, crachait et voulait vomir
La femme de chambre qui accuse Dominique Strauss-Kahn de l’avoir agressée n’a pas immédiatement alerté ses collègues : elle s’était cachée dans un couloir, où elle a attendu que DSK quitte sa chambre et où une responsable d’étage l’a trouvée peu de temps après, rapporte John Solomon, investigateur au Center for Public Integrity dans un récit très détaillé publié par le Daily Beast. La collègue, venue inspecter l’étage, a tenté de calmer la jeune femme, comprendre ce qui s’était passé et l’a ramenée dans la suite 2806, raconte John Solomon, citant des « sources proches de l’enquête » (c’est à dire la police ou le bureau du procureur). Ophelia (le nom que la femme de chambre utilisait au Sofitel) tremblait et avait des nausées, a rapporté la supérieure qui l'a interrogée la première. Ophelia s’inquiétait aussi de perdre son emploi pour être entrée dans une chambre encore occupée par un client, selon ce même récit.
La première collègue a ensuite appelé la responsable de toutes les femmes de ménage, qui a aussi interrogé Ophelia, avant d’alerter un agent de sécurité de l’hôtel. Celui-ci a mené un troisième interrogatoire, pendant lequel Ophelia « a semblé traumatisée, allant une fois aux toilettes pour essayer de vomir et crachant à plusieurs reprises sur le sol et les murs de la suite » poursuit John Solomon, citant toujours ses mêmes « sources ». L’agent a ensuite appelé le chef de la sécurité de l’hôtel, qui a tenté une quatrième fois d’interroger Ophelia, laquelle se montrait de plus en plus « traumatisée et malade », s’inquiétait du risque d’être licenciée et n’était pas sûre de pouvoir même porter plainte. Convaincu qu’il y avait bien eu agression, et que les quatre récits successifs d’Ophelia avaient été cohérents, le chef de la sécurité de l’hôtel a alors appelé la police, vers 13h30, une heure environ après les faits présumés.

DSK : les féministes vont finir par lui dire merci
Maintenant que les DSKistes les plus énamourés sont redescendus sur terre et admettent que « troussage de domestique » et harcèlement sexuel (même sans « mort d’homme »), ça ne se fait définitivement pas, on peut presque commencer à se réjouir.
Eh oui, c’est le fameux « mal pour un bien », le « deuxième effet kiss cool » ‒ même si le « kiss », pour le coup, est peut-être un peu malvenu…
Un type pour lequel on avait le plus grand respect est accusé d’un viol, les langues se délient et l’on découvre avec stupéfaction que, dans les milieux politiques, se montrer « trop pressant » avec les femmes n’est toujours pas considéré comme un « vrai » problème. On découvre qu’au final, les « élites » sont à la remorque d'une société qu'elles sont pourtant censées précéder.

Le gourou de la com de DSK se met en retrait, derrière les avocats
Stéphane Fouks pilotait depuis quatre ans la stratégie de communication de DSK en vue de la présidentielle de 2012. L'affaire DSK a tout compromis.


Strauss-Kahn Told Maid 'Don’t You Know Who I Am?' During Alleged Sex Attack
Dominique Strauss-Kahn told a New York City hotel maid, “Don’t you know who I am! Don’t you know who I am?” while pinning her down during the alleged sexual assault, law enforcement sources close to the investigation told FoxNews.com.

That and other details of the maid's complaint to police emerged Monday as police reportedly confirmed that disgraced ex-International Monetary Fund boss Strauss-Kahn's DNA was found on the maid's shirt.

Authorities were able to match a DNA sample taken from Strauss-Kahn with semen on the shirt, law enforcement officials told the Wall Street Journal. Someone briefed on the ongoing investigation confirmed to FoxNews.com that Strauss-Kahn's DNA was found on the maid's uniform.

Les informulés d’une rhétorique sexiste
Souligner la respectabilité de l’accusé, l’importance du personnage, l’étendue de son pouvoir, ses innombrables qualités, et lui chercher toutes les excuses possibles ; entourer la plaignante d’un soupçon systématique, l’accabler de reproches, lui prêter des intentions machiavéliques… Dès l’inculpation du directeur du Fonds monétaire international (FMI) Dominique Strauss-Kahn pour agression sexuelle sur une femme de chambre du Sofitel de New York, on a vu ressurgir, en France, les réflexes et les grilles de lecture archaïques qui dominent invariablement dans ce genre de mises en cause. « Nous ne savons pas ce qui s’est passé à New York samedi 14 mai, mais nous savons ce qui se passe en France depuis une semaine », dit la pétition lancée le 21 mai par les associations Osez le féminisme, La Barbe et Paroles de femmes (1).

Comme lors de l’arrestation en Suisse, à l’automne 2009, du cinéaste Roman Polanski, recherché par la justice américaine pour le viol d’une adolescente en 1977, un paramètre semble se dérober avec une remarquable constance à l’entendement des commentateurs : celui du consentement féminin. On entend parler, à nouveau, d’« affaire de mœurs ». L’épouse de M. Strauss-Kahn, Mme Anne Sinclair, est assimilée à une « femme trompée » (France-Soir, 19 mai 2011). Le thème du « puritanisme américain » (2), quoique résolument hors sujet s’agissant d’une accusation de viol, fait son grand retour : « L’homme de Washington est rattrapé au sein même du FMI par cette fameuse “culture anglo-saxonne” qu’en France on tient parfois pour de la pudibonderie », analyse Le Nouvel Observateur (18 mai). Le député socialiste Jean-Marie Le Guen met en garde contre toute contamination : il invoque « l’esprit des Lumières et l’exemple des libertins » qui ont « lié étroitement la liberté politique, économique et celles de mœurs, ce qui a permis la paix et l’émancipation des individus » (Le Monde, 21 mai).

Affaire DSK: qui défend la femme de chambre?
Lisa Friel dirige depuis 2002 la Sex Crimes Unit. Ses procureurs sont réputés comme les meilleurs et les plus acharnés d'Amérique.
A Manhattan, une cinquantaine de procureurs, dont une moitié de femmes, appartiennent à la Sex Crimes Unit. C'est elle qui mène l'offensive dans l'enquête visant DSK.
Ce hasard décidera peut-être de la carrière de John "Artie" McConnell. Dans la nuit du samedi 14 mai, l'assistant du district attorney, l'un des 500 substituts du procureur de Manhattan, assurait la permanence pour la Sex Crimes Unit, la section du parquet chargée des crimes sexuels, lorsqu'un coup de fil des policiers sur son portable l'a averti qu'ils détenaient un suspect soupçonné de viol, un certain Dominique Strauss-Kahn.
Voilà comment "Artie", un beau brun d'une trentaine d'années originaire de Virginie, embauché peu après ses examens au barreau de New York, en 2005, a été saisi de l'accusation dans le dossier le plus médiatisé depuis l'affaire Madoff, face à l'une des équipes d'avocats les plus expérimentées du pays. Le diplômé de la prestigieuse faculté de droit George-Washington fera-t-il le poids?

DSK, le bêtisier
Approximations, erreurs factuelles et témoignages invérifiables : distribution de prix (contenu évolutif)
Contenu reconnu d'Utilité Publique Ce contenu a été voté "d'utilité publique" par nos abonnés, ou sélectionné par la rédaction pour être gratuit. Il est temporairement accessible à tous, abonnés et non abonnés Version imprimable Discuter sur le forum"Journalistes en mal d'infos, cherchent témoignages foireux et scoops bidon. Détails graveleux bienvenus". C'est l'annonce que devraient passer tous les médias qui souhaiteraient concourir à la couverture de l'affaire DSK. Depuis dix jours, médias américains et français ont multiplié approximations, erreurs factuelles et assertions non vérifiées. La presse a ainsi inventé des caméras imaginaires dans les couloirs du Sofitel de New York, éparpillé des traces d'ADN n'importe où, cité une multitude de témoignages invérifiables (facilement reconnaissables car annoncés comme "exclusif"), mis en avant un faux-frère, diffusé quatre visages différents de la plaignante (aucun n'est le bon).
Une seule chose est sûre : vous saurez tout, et surtout n'importe quoi. Sur la dernière phrase de DSK dans l'avion, sa réputation au sein du personnel d'Air France, ses rencontres à New York (liste non exhaustive : une blonde, deux réceptionnistes, une call-girl, une Brésilienne).
Et l'affaire ne fait que commencer : pour suivre ce festival d'erreurs, @si a décidé de distribuer des prix (mais pas de claques). Cérémonie permanente, ce contenu est évolutif, et s'enrichira des nouvelles erreurs et approximations de ces prochains jours.



vendredi 27 mai 2011

Lagarde, prends garde!

 Lagarde, prends garde! RT : " est le meilleur candidat pour diriger le FMI" dit De Decker

Tu écris toi-même "Il est la meilleure alternative européenne à la Christine Lagarde", ce qui n'est pas la même chose ...

Lagarde meurt mais ne se rend pas. ;-)

Et plus tard . hantera les plateaux télé pour affirmer : "vous voyez, je l'avais dit"

Lire aussi:
Le ministre belge des Finances, Didier Reynders, occupe le 7e rang du classement des meilleurs ministres de Finances en Europe selon le Financial Times... alors qu'il était encore dans le top 3 l'année dernière.
Le ministre des Finances allemand Wolfgang Schäuble est, selon le Financial Times, le meilleur ministre des Finances européen cette année. Le Financial Times a salué le travail de M. Schäuble dont les économies ont permis une reprise rapide et forte de l'économie allemande. Il est aussi le plus fervent défenseur de l'euro du cabinet Merkel. On retrouve le Polonais Jacek Rostowski à la deuxième place et Christine Lagarde à la troisième place du podium.

Christine Lagarde au FMI, vraiment ?

Les jeux semblent faits, au moins vu de Bruxelles: Christine Lagarde, la ministre des finances française, sera la candidate de l’Union à la direction du FMI ce qui devrait lui suffire pour succéder à un DSK démissionnaire pour cause de scandale sexuel. Les Européens n’imaginent même pas que la direction du FMI puisse leur échapper en pleine crise de la zone euro. Mais voilà, il y a un hic de taille : les pays émergents aimeraient bien mettre la main sur cette institution trustée depuis 1946 par les Européens, alors que la présidence de la Banque mondiale revient à un Américain en vertu d’un accord tacite. Surtout, « les Américains nous ont fait passer le message qu’ils ne voulaient pas d’un candidat qui traine des casseroles », prévient un diplomate européen de haut niveau, après le fiasco DSK et le départ, en cours de mandat, de ses deux prédécesseurs (l’Allemand Horst Khöler et l’Espagnol Rodrigo Rato). Une claire allusion aux ennuies judiciaires qui pendent au nez de Lagarde dans l’affaire Tapie-Crédit Lyonnais (qui pourrit la vie des politiques depuis vingt ans…) et qui pourraient bien lui couter le poste.

Schäuble numéro 1
Le meilleur ministre des Finances européen de l'année, selon le très britannique « Financial Times », est allemand. Wolfgang Schäuble a été désigné par un jury d'économistes interrogés par le quotidien économique. Son homologue irlandais Brian Lenihan arrive bon dernier du classement.
L'Allemand détrône Christine Lagarde, rétrogradée à la troisième place. (Photo archives AFP)
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partager : Tout au long de l'année, le ministre allemand a « énervé ses confrères », mais a « agi courageusement », commente le journal, qui a établi pour la cinquième fois un classement des grands argentiers des 19 plus grosses économies européennes.
L'an dernier la ministre française de l'Économie et des Finances Christine Lagarde était arrivée première et le prédécesseur social-démocrate de M. Schäuble, Peer Steinbrück, deuxième.
Pour 2010, le Polonais Jacek Rostowski est deuxième, tandis que Mme Lagarde pointe à la troisième position.
L'Allemagne « a retardé l'aide à la Grèce et a paniqué les marchés financiers en évoquant très tôt la participation des investisseurs privés à de futurs plans d'aide », écrit le Financial Times, mais au niveau national, la politique budgétaire allemande a largement contribué à la vigueur de l'économie.

"Reynders est le meilleur candidat pour diriger le FMI"  - par Martin Buxant
Armand De Decker énonce les qualités de M. Reynders pour succéder à DSK au FMI. “Il est la meilleure alternative européenne à la Christine Lagarde”.
Entretien
Service cinq étoiles. Le sénateur libéral Armand De Decker explique pourquoi le ministre des Finances Didier Reynders est, selon lui, "le meilleur candidat" pour diriger le Fonds monétaire international.


Pourquoi le ministre des Finances Didier Reynders serait-il, aujourd’hui, le candidat idéal pour succéder à Dominique Strauss-Kahn à la tête du FMI ?
C’est très simple : Reynders est le bon candidat parce qu’il est, en Europe, l’homme qui a la plus grande expérience du Fonds monétaire international. Il siège au FMI depuis 1999 en tant que ministre des Finances ! Cela fait donc douze ans qu’il siège de manière assidue dans cette institution de Bretton-Woods. Lorsque j’étais ministre de la Coopération, il m’avait demandé d’être son gouverneur alternatif au Board de la Banque mondiale. Car lui a toujours privilégié la stabilité en restant siéger au FMI.


Vous voulez dire que le FMI n’a plus de secret pour M. Reynders ?
Didier Reynders maîtrise toutes les arcanes du Fonds monétaire international. Il est extrêmement respecté là-bas. J’ai moi-même assisté à plusieurs réunions en sa compagnie au FMI et je peux vous dire qu’en tant que doyen, il est le plus respecté. Il est véritablement le sage vers lequel les autres se tournent lorsqu’il faut prendre une décision. On l’écoute. Je pense donc que ce serait un très bon choix et que rien ne s’y oppose. Tous les fonctionnaires du Fonds le connaissent, la Maison FMI le connaît, l’apprécie et le respecte


Mais les Europeéens semblent plutôt miser sur la française Christine Lagarde…
Oui, c’est vrai qu’elle a la cote et qu’elle est proposée par la France, qui évoque une sorte de droit de succession. Mais nous voyons tous aussi qu’une épée de Damoclès est suspendue au-dessus de cette candidature puisque le dossier Tapie est sur toutes les lèvres, dans tous les médias. Comprenez-moi bien : je ne souhaite évidemment pas que la Justice française entame une procédure à l’encontre de Christine Lararde, mais si elle devait le faire, je me pose une question : est-ce que la France peut se permettre ce deuxième choc retentissant après le terrible épisode Strauss-Kahn ? Lagarde serait dans une mauvaise posture si la Justice la rattrapait; c’est donc un obstacle pour la France. C’est dommage car Christine Lagarde est une femme de grande qualité.


Donc, pour vous, Didier Reynders permettrait d’éviter des embarras à la France?
Je dis donc : après Christine Lagarde, et si elle devait se trouver dans une situation où elle ne pouvait pas accepter le mandat, alors ce serait incontestablement Didier Reynders qui serait le meilleur choix européen. Ça ne fait pas l’ombre d’un doute. Mais je n’invente rien, il y a des sondages régulièrement, par exemple dans le "Financial Times", qui classe Didier Reynders comme l’un des meilleurs grands argentiers européens C’est comme cela. Il a tout à fait le profil de cette fonction.


Déroute de Fortis: 'certains devront rendre des comptes'
Elio Di Rupo a tenu à démonter le discours du vice-premier ministre et ministre des Finances Didier Reynders, président du MR, qui fustige la gestion de la Région wallonne et la politique du PS, qualifiées d\'archaïques et dignes de l\'Union soviétique.
Le président du PS, Elio Di Rupo, est d'avis que la situation à Fortis nécessitait une intervention du gouvernement au profit des gens. "Le scénario retenu est le plus raisonnable", a-t-il dit. M. Di Rupo pointe cependant du doigt une série d'autorités qui devront rendre des comptes dans l'évolution de la crise, au rang desquels le ministre des Finances, Didier Reynders. Selon Di Rupo, le PS se mettra "du côté des gens, des épargnants"... pas des banques.

jeudi 26 mai 2011

La situation du marché immobilier en 2010

La situation du marché immobilier en 2010
  • Comme en 2009, c’est en Brabant wallon que les prix des villas et des maisons d’habitation ont le plus progressé  l’an dernier (+7,2%). La hausse la plus modeste est enregistrée au Limbourg (+3,5%).
  • Côté appartements, la plus forte hausse est à mettre à l’actif du Brabant flamand (+8,4%). Le prix moyen des appartements n’est plus élevé qu’en Flandre occidentale, grâce à la Côte. La hausse des prix la plus modeste est enregistrée au Luxembourg (+0,5%).
  • Sur l’ensemble de la Région flamande, le prix de vente moyen des appartements n’a franchi le cap des 200.000 euros qu’au quatrième trimestre 2010. À 8 euros près, un appartement y coûtait alors 205.000 euros en moyenne. En Région wallonne,
    le cap des 150.000 euros a été franchi au quatrième trimestre pour atteindre 157.454 euros.
  • Knokke-Heist reste la commune la plus chère du pays, devant Laethem-Saint-Martin et Woluwe-Saint-Pierre (Bruxelles). Le top 10 des communes les plus chères ne recense qu’une seule commune wallonne: Lasne.

mercredi 25 mai 2011

Hitler vs DSK

"Le procès est (serait) un procès politique"

Un des avocats d'Anne-Marie Lizin lors de la plaidoirie du jeudi 28 avril 2011:
"Le procès est un procès politique"
C'est l'affaire de la carte Visa du Centre hospitalier régional hutois utilisée entre 1998 et 2002 par Anne-Marie Lizin (ancienne présidente de l'hôpital) ... les conseils de l'hôpital ont réclamé le remboursement de 27.372 € qui auraientt été utilisés par Anne-Marie Lizin durant cette période , mais sans rapports avec l'objet social de l'hôpital.

Un des avocats du CHRH, faisant mention de frais de voyage et de frais de restaurant  :
"Elle était mandatée par le conseil d'administration du CHR de Huy pour représenter l'hôpital par le biais de cette carte. Je crois qu'elle a dépassé la limite du raisonnable de manière scandaleuse"
"Il existait un contrat verbal entre Anne-Marie Lizin et l'hôpital ; la procédure a été introduite dans les délais"

Les conseils d'Anne-Marie Lizin ont demandé au juge de déclarer l'action non-fondée et prescrite. Ils ont démontré que les dépenses réalisées à partir de cette carte de crédit avaient toutes été approuvées par le CA de l'hôpital et qu'elles étaient justifiées.

Le jugement est attendu demain ...


Lire aussi:
La casserole qui l'a fait tomber - 20/04/2011
La semaine s'annonçait chargée en procès, pour Anne-Marie Lizin... Le mardi 3 mai, la cour d'appel de Bruxelles devait se pencher sur sa plainte pour diffamation contre Patrick Remacle, le journaliste de la RTBF qui a révélé l'affaire des tracts. L'affaire vient d'être reportée au 28 juin. Le temps de voir quelle voie prendra le volet pénal de ce dossier... Car le vendredi 6 mai, la chambre du conseil de Huy étudiera la question. Et soit elle prononcera un non-lieu, soit elle renverra le dossier au tribunal correctionnel. La question sera débattue à huis clos. Treize personnes sont citées, dont Anne-Marie Lizin et le secrétaire communal.
Hier, il s'agissait d'une autre affaire. Et pas la plus insignifiante, puisque c'est celle qui l'a fait tomber. Anne-Marie Lizin a-t-elle abusé de la carte Visa de l'hôpital? Le CHRH a en tout cas lancé une procédure civile pour récupérer l'argent dépensé. Mais il n'y aura pas de procédure pénale, car les faits sont prescrits. Ce sera donc au juge de trancher s'il y a eu faute dans le chef d'Anne-Marie Lizin ou non. Du moins s'il ne déclare pas la prescription ou l'irrecevabilité, qui l'empêcheraient de se positionner.
Mais le débat dépasse le simple usage de la carte de crédit... Car si Anne-Marie Lizin a été éjectée du PS, c'est parce qu'elle a refusé de s'expliquer sur ces dépenses, se retranchant derrière ses ennuis de santé. C'est son fidèle allié, le Docteur Bury, directeur médical du CHRH à l'époque où Lizin était présidente du conseil d'administration, qui s'est justifié en son nom. Mais il n'a pas convaincu
Indirectement, l'affaire de la carte Visa est aussi celle qui l'a poussée à démissionner de son mayorat : pressée de toutes parts, elle a cette fois-là aussi évoqué ses problèmes de coeur pour jeter l'éponge. C'était en février 2009.

mardi 24 mai 2011

"Ne faites rien qui puisse me porter préjudice"


Peu à peu, les langues se délient, et l'on découvre à quel point DSK préparait activement sa candidature. Equipe, idées, stratégies... La campagne avait déjà commencé.

C'est un homme fauché en plein vol, à l'aube de son offensive pour conquérir l'Elysée. Le déclenchement des opérations était imminent. "Une semaine avant son arrestation, un organigramme de campagne avait été arrêté, assure un conjuré exigeant l'anonymat. Une équipe de choc, composée d'une trentaine de personnes. Tous les domaines, même les plus concrets, étaient couverts." DSK se sentait prêt. "Il avait formellement dit à Martine Aubry, depuis peu, qu'il était candidat", raconte un intime. On en était à la dernière étape: l'atterrissage sur le sol français. "Il donnait des instructions, il était vraiment dedans", poursuit ce fidèle. 
Sa déclaration de candidature devait avoir lieu entre le 15 et le 28 juin, date du début du dépôt des candidatures à la primaire. Il cherchait, assure l'un de ses soutiens, "un truc symbolique qui permettrait de faire le lien avec François Mitterrand". Le député Claude Bartolone lui avait proposé de dévoiler ses ambitions le 21 juin. Soit trente ans après les législatives de 1981, quand une large majorité de Français avaient propulsé la gauche à l'Assemblée nationale. 


Lire aussi:Anecdote révélatrice sur le professeur Strauss-Kahn à Sciences Po
C'était un jeudi, en 2006 a priori. Impossible de retrouver la date précise. Comme tous les jeudis, de 10h15 à 12h15, j'étais en cours d'économie à Sciences Po Paris, et mon professeur s'appelait Dominique Strauss-Kahn. L'amphithéâtre était toujours relativement comble.

Le sujet du cours, sans me souvenir précisément de l'intitulé, portait entre autres sur la valeur du travail. L'une des conclusions de la leçon consistait à mettre en avant le fait qu'un SMIC supérieur à 1000 euros par mois, environ, surévaluait la valeur du travail mais pouvait se justifier pour des raisons sociales. DSK expliquait sommairement que cet écart entre le SMIC touché et le SMIC théorique correspondait à peu près, en France, au montant du RMI.
Le soir, vers 20h00, je me rends avec des amis sur le plateau d'À Vous De Juger, émission alors présentée par Arlette Chabot (et au passage, ça fait du bien de savoir qu'elle ne présentera plus d'émissions politiques sur France 2…). Le débat du jour opposait Strauss-Kahn et Thierry Breton, Ministre de l'Économie et des Finances de l'époque. On leur demande tour à tour de réagir à la proposition de Laurent Fabius de relever le montant du SMIC à 1500 euros net si le Parti Socialiste gagne la présidentielle. Mesure on ne peut plus populiste pour essayer gagner des voix dans l'électorat populaire, mais passons (car le débat a été tranché, Fabius ayant fini bon dernier des primaires socialistes, et le PS n'ayant pas non plus réussi à battre Nicolas Sarkozy).

Explosé ou pourri ?

Il avait tout bloqué comme pré-formateur, il va faire tout exploser comme (dé)formateur ...

Elio Di Rupo :

"Pour réussir, chaque parti devra prendre de la hauteur et s’élever au-dessus des intérêts particratiques ou de sa seule communauté"

Wouter Beke :
"Elio Di Rupo a pourri lui-même le climat pour sa propre mission de formation en envoyant une lettre pour se distancier des propositions que j’ai faites dans mon rapport"
Elio Di Rupo avait demandé de ne pas rendre public son rapport en tant que négociateur : "Et si vous recevez alors tout de même un tel courrier avec comme explication ‘je voulais me couvrir dans le cas où tu aurais tout de même rendu ta note publique et que je me retrouverais du coup dans une position difficile par rapport aux autres partis francophones, alors c’est clairement une douche froide, très froide. Cela ne témoigne pas d’une forme de confiance"

Geert Bourgeois, le vice-ministre-président du gouvernement flamand sur Terzake:
"Le président du PS Elio Di Rupo a montré "trop peu de courage" ces derniers mois dans la recherche d'une solution à la crise politique"
Ben Weyts :
"Nous avons compris qu’Elio Di Rupo aura d’abord des conversations bilatérales avec tous les partis, en d’autres mots, qu’il commencera sa mission en tant qu’informateur "




Lire aussi (29 Septembre 2008):
Déroute de Fortis: 'certains devront rendre des comptes'
Elio Di Rupo a tenu à démonter le discours du vice-premier ministre et ministre des Finances Didier Reynders, président du MR, qui fustige la gestion de la Région wallonne et la politique du PS, qualifiées d\'archaïques et dignes de l\'Union soviétique.
Le président du PS, Elio Di Rupo, est d'avis que la situation à Fortis nécessitait une intervention du gouvernement au profit des gens. "Le scénario retenu est le plus raisonnable", a-t-il dit. M. Di Rupo pointe cependant du doigt une série d'autorités qui devront rendre des comptes dans l'évolution de la crise, au rang desquels le ministre des Finances, Didier Reynders. Selon Di Rupo, le PS se mettra "du côté des gens, des épargnants"... pas des banques.


Le PS aux côtés des épargants

Le PS entend se mettre aux côté des gens, des épargnants, ceux qui ont un compte courant ou qui sont liés à des fonds de pension, mais aussi aux côtés des petits actionnaires, a indiqué, lundi à l'issue du Bureau de parti, Elio Di Rupo, justifiant la nécessité dans le chef du gouvernement d'intervenir auprès de Fortis. Ne pas intervenir eut, en outre, été catastrophique pour l'économie belge, a précisé M. Di Rupo.

Fixant ses priorités dans le cadre de la gestion de la crise financière, le président du PS a par ailleurs indiqué lundi que certains devront rendre des comptes. "La manière dont les choses se sont produites est scandaleuse, il doit y avoir une enquête", a indiqué M. Di Rupo, s'interrogeant notamment sur le rôle de la Commission bancaire et financière (CBFA) dans le dossier Fortis.

Selon lui, la CBFA a fait preuve d'errements en matière de contrôle et d'alerte, un rôle qui lui revient. Contrairement à d'autres pays, chez nous, c'est la CBFA qui contrôle et pas la banque centrale, a-t-il rappelé. "Si ça avait été la Banque nationale, on aurait déjà entendu les demandes de démission", a indiqué M. Di Rupo (le gouverneur Guy Quaden est étiqueté socialiste, Ndlr). Outre la CBFA, M. Di Rupo a pointé du doigt la responsabilité du "ministère des Finances" mais aussi du "ministre des Finances".

Di Rupo démonte le discours de Reynders

Elio Di Rupo a tenu à démonter le discours du vice-premier ministre et ministre des Finances Didier Reynders, président du MR, qui fustige la gestion de la Région wallonne et la politique du PS, qualifiées d'archaïques et dignes de l'Union soviétique. Le président du PS, a invité lundi les observateurs à s'intéresser à la politique menée par le ministre des Finances qui, vendredi encore, tenait un discours rassurant sur Fortis, répétant notamment que la banque était solvable. "Permettez au président du parti socialiste de trouver indécent qu'on puisse être attaqué, ces dernières semaines encore, avec des termes inappropriés, alors qu'il apparaît aujourd'hui que certains ont des responsabilités dans le monde des finances", a-t-il dit, évoquant le dossier Fortis.

"C'est trop facile de critiquer les autres et de ne pas assumer ses propres responsabilités", a-t-il précisé. "J'y reviendrai". Le président du PS voit dans la crise actuelle "la faillite du système libéral", de "l'auto-régulation", de la "corporate governance". Il demande une véritable régulation "en amont" de l'économie de marché, et pas "comme je l'ai entendu à la radio ce matin (Didier Reynders était l'invité de La Première lundi, Ndlr) une régulation quand ça va mal".

Pour Elio Di Rupo, le temps est venu de lancer un "Kyoto de la finance" qui doit la ramener à sa mission de base, loin de la "sophistication" actuelle qui propose des "produits dont plus personne ne mesure les effets réels". Le gouvernement belge interviendra à hauteur de 4,7 milliards d'euros auprès de Fortis. Il doit par ailleurs trouver plus de 5 milliards d'euros pour ficeler le budget, sachant que les revendications sur le plan social sont nombreuses. A cet égard, le président du PS se dit d'autant plus déterminé à obtenir de l'ensemble du gouvernement qu'il fasse des efforts pour tous. "La situation dans laquelle on nous met est inacceptable. Il faut sauver les épargnants mais il y a tous les autres, qui souffrent de la crise", a-t-il rappelé.

lundi 23 mai 2011

Bracelet.pandy électronique

 

En 2010, Agnès avait bénéficié d’une libération conditionnelle et été hébergée dans un couvent à Bruges. // Bruges sur Oise ?

La fameuse Porsche.dsk

"la fameuse Porsche" appartenait... au chef des communiquants de , par ailleurs haut responsable du groupe Lagardère, Ramzi





Aujourd'hui, tout cela est bien loin ....




Lire aussi:
Porsche DSK : Autopsie d'un buzz (Slate.fr)

Par Gilles Klein le 09/05/2011
Analyse d'un "buzz", "foireux" qui plus est. Slate.fr s'est penché sur les remous créés par la publication, le 3 mai dans Le Parisien, de la photo du couple Strauss-Kahn près d'une Porsche . La voiture n'appartient pas à DSK, "mais peu importe, l'image restera dans les mémoires", écrit le site, qui retrace l'itinéraire de l'info.
Une recherche sur le jeu de mots "DSK, la Porsche tranquille" , donne "déjà 4.000 résultats sur Google", et "la Porsche est désormais le principal sujet de préoccupation des internautes au sujet de DSK, dépassant même l'indépassable «juif», requête la plus courante au sujet des politiques", remarque le journaliste Vincent Glad.
Il souligne que le net a été employé comme un prétexte par les médias traditionnels pour évoquer ce sujet pas très noble : "Quand un sujet n'est pas jugé immédiatement légitime pour les médias, il suffit maintenant d'une mention «le web s'emballe» ou «le net s'enflamme» pour justifier d'en parler. Une formule magique qui permet de rejeter la responsabilité de la circulation de l'information sur les internautes. (...) En réalité, la Porsche de DSK n'a pas tant que ça enflammé le web, mais elle a enflammé les médias. Seul Twitter a été touché par le buzz, avec pratiquement un tweet par minute depuis quelques jours. (...) Du côté de la blogosphère, peu de mouvement, à part sur les blogs pro-Ségolène Royal. Sur Facebook, YouTube et Dailymotion, aucune trace d'agitation."
Slate, DSK
L'article décrit "le circuit médiatique" typique pour ce type d'information : "1. Buzz sur Twitter, 2. Article "Le web s'enflamme" sur LePost.fr, 3. Question à un politique en radio ou en télé "Le web s'enflamme pour cette photo, vous en pensez quoi?", 4. Réaction polémique du politique, 5. Dépêche AFP reprenant la réaction du politique, 6. Sujet devenu légitime pour tous les médias."

La justice américaine est-elle une justice de riches ?
En théorie, non. En pratique, c’est plausible. D'une part, les procureurs et les juges doivent disposer de moyens conséquents pour se faire élire. D'autre part, les cas les plus désespérés peuvent être sauvés par les plus chers avocats, mais il existe aussi un système de défense pour les plus défavorisés.

Il peut s’offrir, s’il est riche, les meilleurs avocats du marché...

Il peut s’offrir, s’il est riche, les meilleurs avocats du marché... Crédit Reuters
Commençons par le personnel judiciaire. Il faut savoir que dans les Etats (soit 99 % des affaires criminelles, notamment meurtres, viols, etc.), les juges et les procureurs sont des élus populaires. Donc : campagne électorale forcément dispendieuse (publicités par affiches de toutes tailles, annonces télévisées en forme de spots publicitaires, démarchage téléphonique, etc.). Dans certains Etats, le patronage d’un camp politique (Démocrate ou Républicain) est officiel. Partout, il est déterminant. Ces campagnes font appel à des bailleurs de fonds privés. Le montant du « trésor de guerre » s’étale fièrement dans les journaux. Naturellement, ces bailleurs de fonds, qui peuvent aussi être des entreprises de presse écrite et audiovisuelle, attendent des « retours sur investissement » lorsqu’une affaire délicate se présente.




Oui, je le confesse, j’ai, dans les premières heures de l’  « affaire #DSK» twitté et retwitté des blagues potaches ; j’ai ri ; j’ai suivi l’actualité sur le fil; j’y ai cherché de l’info. J’en ai trouvé. Assez pour avoir honte de ma réaction première, et m’indigner du choix de la victime. Il a fallu trois jours pour qu’ayant épuisé le registre de la gaudriole, celui de la « christification » d’un DSK-aux-outrages traîné devant une justice accusatoire, des voix timides s’élèvent. Si les faits sont avérés, n’a-t-on pas oublié quelqu’un ? (oui, mais il n’est pas inculpé, on n’en est qu’à la rumeur, c’est sans doute un complot…) ; n’a-t-on pas oublié quelqu’une ?
Tant mal que bien, les communicateurs tentent de rattraper le tir : voici dans la bouche des politiques une petite pensée par ci, un petit mot par là… « si toutefois les faits sont démontrés » ; d’empathie ? aucune ; juste un vernis hypocrite habillant un discours singulièrement équivoque –un discours de classe, dont personne ne semble s’étonner.
Ainsi, la victime, une « femme de chambre » déchoit-elle en « femme de ménage », voire en « domestique », ce qui permet de réactiver quelques fantasmes très vieille-France, droit de cuissage inclus. Comment, en 2011, écouter sans bondir des propos de Jean-François Kahn expliquant en direct de France-Culture: « je suis certain, enfin pratiquement certain qu’il n’y a pas eu une violente tentative de viol » (une douce tentative de viol, alors ? Juste pressante ? Juste insistante ? pas harcelante, en tous les cas : de cela il a été blanchi en 2007, déjà) ; non, poursuit l’ex-journaliste-politicien : les faits s’apparentent davantage à un « troussage » ; « un troussage de domestique, ben je vais dire ce n’est pas bien, mais voilà » . On est heureux d’apprendre que moralement, ce n’est pas bien ; mais ce n’est au fond « que cela ». Une chose banale. Traditionnelle ? Comme quoi on peut se targuer de prendre la Bastille, de proclamer les droits de l’homme et continuer à considérer qu’une bonniche est « bonne ». À tout faire.

Les pires avocats de Dominique Strauss-Kahn
« Personne ne sait ce qui s'est passé dans cette fameuse chambre 2806, restons prudents », avertissent tous les commentateurs avant d'engager leurs propos sur l'affaire DSK, qu'ils soient en faveur ou non de l'ex-directeur du Fonds monétaire international (FMI). Mais certains, convaincus de l'innocence de l'ex-candidat favori de la primaire socialiste, avancent tout et n'importe quoi pour le défendre.

Tweets de Comptoir du 15/05/11

DSK , Demorand et Libé : Cocu, oui mais par qui ?
Au demeurant, Demorand à tout bon, son éditorial sanglant de ce matin, titré « Cocu », est bien écrit, bref et pose de sacrées bonnes questions. Voici comment il commence : « Que savaient exactement les dirigeants socialistes de la vie privée de DSK ? De son rapport aux femmes ? Estimaient-ils qu’il y avait là un problème, voire un risque politique ? Ou pensaient-ils que les communicants sauraient trouver les mots, arrondir les angles, peut-être étouffer les scandales ? Comment ont-ils reçu les propos d’une des leurs, députée PS, avouant sa peur de se retrouver seule dans la même pièce que lui ? Et ceux de la fille d’une des leurs, faisant état à la télévision d’une tentative de viol présumée ? »

Défaite historique pour le PSOE

Sur fond de fronde sociale, le parti socialiste de José Luis Zapatero au pouvoir en Espagne n'a obtenu dimanche que 27,81% des voix contre 37,34% aux conservateurs du Parti populaire (PP)
(80% des bulletins dépouillés)

dimanche 22 mai 2011

Particrassie.cdH.lg

La particrassie continue: ce ne sera pas Wathelet, mais Anne Delvaux qui se présentera aux élections communales à Liège