jeudi 14 avril 2011

Un fleuron montois


"Johnson & Johnson", c'était pas une des fiertés de la "réussite" montoise ?



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Pots-de-vin accordés à des médecins polonais, grecs et roumains, rétro-commissions en Irak pour décrocher des contrats : accusé de corruption, le géant américain Johnson & Johnson a payé plus de 70 millions de dollars aux autorités US pour mettre fin aux procédures en cours.
Johnson & Johnson a conclu un règlement à l'amiable avec la Securities & Exchange Commission, le gendarme de la Bourse US, en déboursant plus de 48,6 millions de dollars pour mettre fin à des accusations de corruption. Auxquels s'ajoutent 21,4 millions de dollars d'amende pour clore une plainte au pénal annoncée en parallèle. C’est ce qu’a annoncé vendredi le ministère américain de la Justice.
Dans un communiqué vendredi, la SEC indique que le géant yankee de la pharmacie et de l'hygiène était accusé d'enfreindre la loi sur la corruption à l'étranger (Foreign Corrupt Practices Act) en donnant des pots-de-vin à des médecins de plusieurs pays européens et en payant des commissions occultes en Irak pour obtenir illégalement des contrats.
Selon la SEC, une filiale du groupe versait depuis au moins 1998 des commissions occultes à des médecins grecs qui avaient sélectionné des implants chirurgicaux de J&J, à des médecins et administrateurs d'hôpitaux de Pologne qui avaient accordé des contrats au groupe, et à des médecins roumains qui avaient prescrit des produits J&J. Des filiales de J&J auraient également versé des rétro-commissions en Irak pour obtenir 19 contrats dans le cadre du programme des Nations unies Pétrole contre nourriture.
Le groupe n'a ni démenti ni reconnu ces accusations. Un accord à l'amiable avec les autorités britanniques, qui enquêtent aussi sur ces faits, est «anticipé», conclut le communiqué.

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