Bruxelles, dans quatre ans: 170 000 à 200 000 habitants de plus et 22 700 nouveaux élèves.
Que fait-on, que prévoit-on ?
Nada
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N'a-t-on rien vu venir ? Non, reconnaît-on à la Communauté française. Cette simple déclaration mérite qu'on s'y attarde, car elle démontre que les pouvoirs publics n'étaient donc nullement préparés à l'essor démographique. « L'ancienne majorité n'a donné aucune priorité à ce dossier, déclare un expert au cabinet du ministre Ecolo Jean-Marc Nollet. Sur les 49 projets ex-Partenariats publics-privés, 4 étaient situés à Bruxelles et près d'un tiers au Luxembourg. »
Pourtant, la saturation actuelle se dessinait déjà il y a trois ans et demi : en 2008, le Bureau du Plan annonçait déjà 170 000 nouveaux habitants pour 2020. Un scénario en retrait des tendances révélées par l'IBSA, mais qui montre une progression très nette. Les Bruxellois, avec les Flamands, ont aussi joué les sonneurs d'alerte. En mars 2009, sur la base d'une étude réalisée par la VUB en 2008, Guy Vanhengel (Open VLD), ministre bruxellois de l'Enseignement flamand, estimait que l'école néerlandophone aurait besoin de 3 000 nouvelles places à l'horizon 2015, pour 12 000 dans l'enseignement francophone.
En tout cas, le défi, gigantesque, a eu du mal à créer l'unanimité autour de lui. Comprenez sensibiliser la Communauté française, qui de plus ne disposait alors d'aucun cadastre du nombre de places disponibles dans les écoles maternelles et primaires en Région bruxelloise.
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