dimanche 10 février 2013

Vroum-vroum

Le 31 janvier dernier, le conseil communal de Herstal devait voter le remplacement de deux voitures, dont celle de Frédéric Daerden, achetées en 2009.
"Vous avez choisi la BMW 530 D, une des plus chères et plus puissantes du marché, qui peut atteindre 240 km/h. Quelle est l'utilité qu'elle soit aussi puissante? Quelle est l'utilité pour le Collège de se déplacer si vite alors que, dans le même temps, les travailleurs d'ArcelorMittal ne sauront plus se payer une Twingo?"
Le fils de Michel Daerden :
"60.000 euros, c'est le montant inscrit au budget. Ça ne veut pas dire que c'est cette somme que l'on va dépenser. Je pense qu'avec la reprise de l'ancienne voiture, on tournera aux alentours de 35 à 40.000 euros. Et la voiture devrait tenir trois ou quatre ans. Ça fait 10.000 euros par an pour la commune. Et, par an, en net, j'interviens personnellement pour près de 6.500 euros". 
L’achat du véhicule fut pourtant voté majorité contre opposition… avec une abstention au sein du partenaire EPH de la majorité. 

De son côté, Paul Magnette, le bourgmestre de Charleroi roulera  dans la voiture de fonction de président du parti socialiste: une Audi A6. Du coup, la Toyota Prius prévue pour le bourgmestre de Charleroi sera utilisée par son staff. A quel titre ?
Charleroi est l’une des rares villes de la région à offrir des voitures de fonction aux élus. Il y a même des chauffeurs. Françoise Daspremont, elle, n’a pas le permis et monopolise les deux chauffeurs mis à la disposition des élus socialistes carolos.



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François Cornélis, le nouveau boss du circuit, veut que Spa-Francorchamps soit aussi au top pour l'accueil du spectateur


Le 28 novembre, François Cornélis, l’ex-patron de Pétrofina et président du RACB, est devenu président de la s.a. Circuit de Spa-Francorchamps, qui gère l’infrastructure et le calendrier, sauf la F1.L'Ex-n°2 de Total, boss du RACB, François Cornélis préside désormais aussi le circuit ardennais

La présidence de la société gérant le plus beau circuit du monde, était-ce un rêve ?
Cette nomination est très enthousiasmante pour un amoureux de l’automobile et de la compétition. Elle est aussi prestigieuse du point de vue de la qualité du site. Spa-Francorchamps est un des plus beaux circuits et un des plus connus. La présidence du conseil d’administration est donc très intéressante, mais il y a aussi du travail…
Un travail de titan ?
Je n’aurai pas de tâche exécutive. J’assure la présidence du conseil d’administration. Ma tâche est de rassembler le conseil autour des principaux objectifs de la société. D’abord moderniser et rentabiliser le site du circuit  ensuite, s’en servir comme vitrine pour promouvoir le tourisme dans la région.
Quelle touche personnelle voulez-vous apporter ?
J’espère contribuer à l’essor de la société qui gère le circuit. Je veux privilégier une société rentable, qui promeut le sport automobile, dont la gestion est irréprochable et qui est reconnue comme atout touristique dans la région. Francorchamps est un des plus beaux circuits, aux dires des pilotes. Il est dans la même catégorie que Suzuka et Istanbul, et c’est fantastique. Mais ce n’est pas le plus accueillant pour le spectateur. C’est aussi un des circuits les plus longs et son entretien est donc coûteux. Notre mission est donc assez simple : faire croître les recettes en ligne avec le fait que c’est le plus beau circuit du monde, de manière à dégager les moyens d’investir dans la modernisation des installations et dans l’accueil du public. (...)La première ressource est la location d’installations de plus en plus performantes et pour lesquelles on percevrait des loyers plus élevés (ndlr : actuellement, la journée d’incentive, en semaine, coûte 16.800 euros HTVA  un jour le week-end, c’est 23.100). On veut aussi augmenter le nombre de jours de location, même si l’hiver, par exemple, n’est pas dévolu au sport moteur. Le climat n’est pas forcément un handicap. Il y a une demande folle pour rouler sur la neige avec un instructeur. Il faut aussi des installations rendant le site plus attrayant pour le locataire. On doit pouvoir organiser des spectacles lors des 24 h ou après une épreuve du championnat de Belgique.

Un Touareg pour Donfut (mars 2009)  
Marie-Dominique Simonet utilise une voiture hybride
NAMUR En Région wallonne et à la Communauté française, c'est le PS qui possède les plus grosses voitures.
Rudy Demotte, le ministre-président des deux entités, se déplace dans une Audi A6, dont le prix oscille entre 35.000 et 60.000 €, pour une émission de CO2 de 139 g/km.
Les ministres Fadila Laanan et Christian Dupont ont également opté pour ce modèle.
L'Audi A8 a aussi son succès puisque les ministres Daerden, Courard et Marcourt ont choisi ce gros modèle qui coûte entre 63.000 € et 116.000 € et qui émet 199 g/km de CO2.
Enfin, l'Audi A4 a séduit le ministre Benoît Lutgen. Un véhicule qui coûte entre 25.000 € et 45.000 €. Cette voiture émet 169 g/km de CO2.
La palme de la grosse bagnole qui pollue va au ministre Didier Donfut qui se déplace dans un Touareg VW. Ce monstre coûte entre 46.000 et 80.000 €. Au niveau des émissions de CO2, on est dans les 267 g/km.
André Antoine se déplace pour sa part dans une Mercedes S320. Son prix est de 72.600 euros. Émission de CO2 : 220 g.
Marie-Dominique Simonet, ministre des deux exécutifs, passe une grande partie de son temps dans une Lexus Hybride GS450h qui coûte entre 60 et 71.000 €. Les émissions de CO2 avoisinent quand même les 180 g/km, pour un modèle qui se veut plus vert que d'autres.
Marc Tarabella, après avoir gardé une Passat durant un an, a porté son choix sur une Peugeot 607 Diesel. Le prix : entre 38 et 45.000 €. Les émissions de CO2 de ce véhicule sont relativement basses avec 160 g/km.
La ministre Catherine Fonck roule dans une BMW Série 5 dont le prix oscille entre 35.000 € et 57.000 €. Émissions de CO2 : 162 g/km.
Pour les déplacements à l'étranger, les ministres wallons et de la Communauté française privilégient le train lorsqu'ils se rendent dans un pays limitrophe. Pour aller à Paris, le Thalys est très prisé. Certaines destinations imposent par contre de prendre l'avion. Benoît Lutgen a remboursé sa consommation de CO2 lors des deux déplacements en avion effectués par lui et les personnes qui l'accompagnaient lors de la législature. Lorsque le temps le permet, il se déplace à Namur à scooter.

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