dimanche 27 mai 2012

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Un tsunami de directeurs PS dans l'administration wallonne: 37 des nouveaux directeurs du Service public de Wallonie sont étiquetés PS, soit 57% des postes.
 Cette vague de nominations de directeurs va donc renforcer la puissance des socialistes et des humanistes qui, à eux deux, pèsent un peu plus de 86% de la haute fonction publique régionale (inspecteurs généraux, directeurs généraux, etc.).

Le Gerfa :
Plus fondamentalement cela signifie que la relève de la politisation est assurée et qu’il y a vraiment peu de chance que la sociologie institutionnelle soit modifiée dans les dix ans à venir. Le verrouillage est donc assuré. Plus grave, certaines directions constituent de véritables chasses gardées où une seule carte prévaut: c’est le cas de la direction de l’Economie et des Pouvoirs locaux, où le PS règne en maître, et le cas du département de la Nature et des Forêts (DNF), où le CDH est dominant ”.


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Le gouvernement de la fédération Wallonie-Bruxelles impose à l’administration trois postes de « hauts représentants », désignés hors concours. Ils viennent s’ajouter aux délégués, qui devraient connaître ces jours-ci leur nouvelle affectation.

Les délégués à l’étranger de Wallonie-Bruxelles International (WBI), l’administration des relations extérieures francophones, sont sur des charbons ardents. Ils attendent depuis des mois le verdict du « mouvement diplomatique », qui a pris beaucoup de retard. Le comité de direction a reçu les desiderata des candidats – le poste qu’ils souhaitent obtenir – et a émis un avis provisoire.

Une proposition a été envoyée aux intéressés (15 délégués et 5 conseillers), qui ont quinze jours pour répondre. Un avis définitif du comité devrait être transmis cette semaine à Rudy Demotte, le ministre de tutelle de WBI, et soumis pour approbation au gouvernement de la fédération Wallonie-Bruxelles. Une simple formalité : pour une fois, nous dit-on de bonne source, le gouvernement s’est engagé à ne pas interférer politiquement dans le choix de l’administration. Il s’agit d’une « monnaie d’échange ». Car ce même gouvernement a, par ailleurs, imposé à WBI la création, au sein du réseau, de trois postes de hauts-représentants, désignés hors carrière et hors concours par l’exécutif.

L’opposition et les syndicats ont déploré ces parachutages, l’Inspection des Finances a remis un avis défavorable, et WBI prônait une procédure de nominations transparente. Trois postes en vue - Genève, New York et Mumbai - pour trois partis : le piston politique, qui a déjà fait beaucoup jaser lors des précédents mouvements diplomatiques, ternit une fois de plus l’image de la diplomatie francophone.

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