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Di Rupo réagit à l'expulsion ratée d'un ressortissant marocain 28/03/2012
Selon l'accord de gouvernement, la priorité est au retour volontaire.
Le Premier ministre Elio Di Rupo a tenu à rappeler mercredi que "la plus grande fermeté est de mise pour les délinquants ou malfaiteurs en séjour illégal qui n'ont pas leur place en Belgique". Une polémique a surgi après l'intervention d'une sénatrice PS, Fatiha Saïdi, lors d'une tentative d'expulsion d'un ressortissant marocain en situation irrégulière sur le territoire.
Le quotidien Het Laatste Nieuws révélait mercredi que ce ressortissant, Mohammed C., a déjà fait l'objet de 42 interpellations pour des faits graves depuis 1996.
Dans un communiqué, le Premier ministre rappelle les termes très clairs de l'accord de gouvernement relatifs à l'éloignement des personnes en séjour illégal.
Toute personne qui ne dispose pas de titre de séjour et n'a pas la possibilité d'en obtenir un doit recevoir un ordre de quitter le territoire. Cette personne doit être éloignée, dans le respect des droits de la personne concernée et dans des conditions de sécurité appropriées.
Selon l'accord de gouvernement, la priorité est au retour volontaire. Si ce retour volontaire ne s'avère pas possible, le retour forcé est alors mis en oeuvre, précise le Premier ministre.
Il ajoute que, "le droit à l'asile doit évidemment être garanti, ce qui est le cas dans notre pays. La Belgique respecte ses obligations internationales et offre l'asile aux personnes qui font l'objet de persécutions personnelles dans leur pays".
En revanche, conclut Elio Di Rupo, "la plus grande fermeté est de mise pour les délinquants ou malfaiteurs en séjour illégal, qui n'ont pas leur place en Belgique".
Emploi: la Belgique adopte la "carte bleue"
La chambre a adopté jeudi dernier un projet de loi pour ramener de la main-d'œuvre hautement qualifiée en Belgique. Elle a approuvé à une très large majorité le principe de "la carte bleue". La mesure vise les travailleurs non européens qui touchent déjà un salaire plus élevé que la moyenne.
La Belgique tente d’attirer les travailleurs étrangers hautement qualifiés. Une directive européenne est désormais transposée en droit belge: elle instaure une carte bleue, un peu sur le même type que la "green card" américaine. Elle va permettre à des travailleurs non européens gagnant au moins 50.000 euros bruts par an d’obtenir un titre de séjour et un permis de travail en procédure accélérée. Sont surtout visés: ingénieurs, spécialistes en informatique et dans le secteur médical.
A l'écoute des patrons
Philippe Meysman est l'un des responsables du Bureau de recrutement international Hudson. Pour lui, ce projet de loi est nécessaire au bon fonctionnement des entreprises. Il est au micro d’Olivia François pour Bel RTL: "Le marché ne peut plus être uniquement local ou régional, il se doit d’être international. Quand on entend, les patrons d’entreprises dirent que certains projets sont freinés par le manque de ressources compétentes, qualifiées pour mener à bien leur projet, je crois alors qu’il est temps de donner un coup de pouce à nos entrepreneurs."
Le quotidien Het Laatste Nieuws révélait mercredi que ce ressortissant, Mohammed C., a déjà fait l'objet de 42 interpellations pour des faits graves depuis 1996.
Dans un communiqué, le Premier ministre rappelle les termes très clairs de l'accord de gouvernement relatifs à l'éloignement des personnes en séjour illégal.
Toute personne qui ne dispose pas de titre de séjour et n'a pas la possibilité d'en obtenir un doit recevoir un ordre de quitter le territoire. Cette personne doit être éloignée, dans le respect des droits de la personne concernée et dans des conditions de sécurité appropriées.
Selon l'accord de gouvernement, la priorité est au retour volontaire. Si ce retour volontaire ne s'avère pas possible, le retour forcé est alors mis en oeuvre, précise le Premier ministre.
Il ajoute que, "le droit à l'asile doit évidemment être garanti, ce qui est le cas dans notre pays. La Belgique respecte ses obligations internationales et offre l'asile aux personnes qui font l'objet de persécutions personnelles dans leur pays".
En revanche, conclut Elio Di Rupo, "la plus grande fermeté est de mise pour les délinquants ou malfaiteurs en séjour illégal, qui n'ont pas leur place en Belgique".
Emploi: la Belgique adopte la "carte bleue"
La chambre a adopté jeudi dernier un projet de loi pour ramener de la main-d'œuvre hautement qualifiée en Belgique. Elle a approuvé à une très large majorité le principe de "la carte bleue". La mesure vise les travailleurs non européens qui touchent déjà un salaire plus élevé que la moyenne.
La Belgique tente d’attirer les travailleurs étrangers hautement qualifiés. Une directive européenne est désormais transposée en droit belge: elle instaure une carte bleue, un peu sur le même type que la "green card" américaine. Elle va permettre à des travailleurs non européens gagnant au moins 50.000 euros bruts par an d’obtenir un titre de séjour et un permis de travail en procédure accélérée. Sont surtout visés: ingénieurs, spécialistes en informatique et dans le secteur médical.
A l'écoute des patrons
Philippe Meysman est l'un des responsables du Bureau de recrutement international Hudson. Pour lui, ce projet de loi est nécessaire au bon fonctionnement des entreprises. Il est au micro d’Olivia François pour Bel RTL: "Le marché ne peut plus être uniquement local ou régional, il se doit d’être international. Quand on entend, les patrons d’entreprises dirent que certains projets sont freinés par le manque de ressources compétentes, qualifiées pour mener à bien leur projet, je crois alors qu’il est temps de donner un coup de pouce à nos entrepreneurs."
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