"Il était 20 h 30 quand on a sonné. Ma porte ne disposant pas d’œilleton, je l’ai ouverte et me suis retrouvé face à une quinzaine de membres du TAK qui m’ont agressé verbalement: « Vous ne respectez pas les lois linguistiques, vous ne méritez pas votre place de bourgmestre, c’est une honte que vous soyez encore là… »"
"J’ai voulu refermer la porte mais un de ces individus a calé son pied dans l’embrasure pour m’en empêcher. J’ai répondu au groupe vociférant: Je suis bruxellois, je me bats pour que nous soyons rattachés à Bruxelles et votre attitude me conforte dans l’idée qu’il n’y a aucun respect pour les droits des francophones en périphérie. Ils étaient fous de rage et ils ont continué à m’invectiver durant plusieurs minutes…"
"C’est la première fois qu’une bande organisée débarque ainsi avec violence à mon domicile. D’habitude, ils se contentent de barbouiller la façade de notre maison en notre absence. En périphérie bruxelloise, des groupuscules exercent une pression morale et physique sur des élus locaux qui osent dire tout haut qu’ils souhaitent que leur commune rejoigne la Région bruxelloise. Ce n’est plus vivable. Certains d’entre eux commencent à ne plus le supporter.
La vie politique en périphérie ressemble de plus en plus à un apostolat…"
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