lundi 31 décembre 2012
dimanche 30 décembre 2012
Cabinet2.0 d'essuyage
Le foutage de gueule, c'est encore maintenant :
Éthique2.0 Les chefs de cabinet de Charles Picqué et d'Evelyne Huytebroeck s'apprêteraient tous deux à diriger des organismes para-régionaux
Le 17 décembre:
Le 11 décembre:
Lire aussi:
Claude Parmentier : la boutique était fermée de l'intérieur
Le gouvernement bruxellois met tout en œuvre pour sauver la tête du chef de l'administration régionale, Christian Lamouline. La
nomination de cet ancien chef de cabinet de Benoît Cerexhe est contestée
devant le conseil d’État et risque d'être annulée. Un arrêté pris en
urgence pourrait lui sauver la mise.
Avant de devenir le directeur général de l'administration régionale,
Christian Lamouline a fait toute sa carrière dans les cabinets
ministériels. Il ne dispose donc d'aucune ancienneté dans
l'administration.Or, le poste de directeur général du ministère de la Région de
Bruxelles-Capitale n'était pas ouvert aux membres de cabinets
ministériels. Le conseil d’État pourrait donc annuler prochainement la
nomination de Christian Lamouline. A moins que...
A moins que le gouvernement modifie, en urgence, le statut administratif des agents de la Région, explique La Libre Belgique ce mardi. C'est ce qu'a fait, la semaine passée, le conseil des ministres bruxellois en étendant les catégories de personnes autorisées à postuler à une fonction de direction dans l'administration régionale. Ce qui fait hurler le député FDF Didier Gosuin, dans l'opposition.
Pour le chef de groupe FDF au Parlement, la politisation des nominations dans la fonction publique est dangereuse. Elle ruine les espoirs de promotion en interne et entraîne la démotivation. Et cela risque de se poursuivre, fulmine Didier Gosuin.
Les chefs de cabinet de Charles Picqué et d'Evelyne Huytebroeck s'apprêteraient tous deux à diriger des organismes para-régionaux. Si c'est vrai, cela commence à sentir la fin de règne au gouvernement bruxellois.
Drôles de pratiques au cabinet Huytebroeck (23/10/2012)
Anvers: an 1, Namur: an 0
[]
A Namur…
Et justement, le ministre-président flamand vient de se rendre à Namur avec tout son gouvernement pour rencontrer son homologue. Mais lequel ? Le ministre-président de la Fédération Wallonie-Bruxelles ? Ou celui de la Wallonie ? De la Communauté Française ou de la Région wallonne ?
C’était essentiellement pour discuter transfert de compétences et financement. Si les Flamands ont une idée précise de la chose, du côté francophone, ça patauge toujours et ça patinera encore un certain temps. Le dernier chapitre sur le transfert des soins de santé l’illustre à souhait : aux Régions pour le PS (Tillieux, Picqué,…), à la Communauté pour le CDH (Cerexhe), selon une formule qui organise la plus grande solidarité ( ?), pour le MR (Bertieaux dans Matin-Première). Bref, on n’est pas rendu !
La seule décision que le gouvernement flamand a épinglé de sa rencontre à Namur, c’est de voir le Jardin Botanique National confié à la Flandre en vertu d’un accord de … 2001(lui-même en application d’accords de 1993 et 1980 !). Il s’agissait à l’époque de refinancer l’enseignement francophone et en " compensation " la Flandre s’engageait notamment à ratifier la convention-cadre sur la protection des minorités linguistiques. Ce qu’elle n’a bien entendu jamais fait.
Les partis francophones tentent de se montrer rassurants mais il reste à peine un peu plus d’un an pour régler tous ces dossiers et le passé comme les évènements récents n’incitent guère le citoyen wallon ou bruxellois à être confiant…
Éthique2.0 Les chefs de cabinet de Charles Picqué et d'Evelyne Huytebroeck s'apprêteraient tous deux à diriger des organismes para-régionaux
Le 17 décembre:
Le 11 décembre:
Lire aussi:
Claude Parmentier : la boutique était fermée de l'intérieur
A moins que le gouvernement modifie, en urgence, le statut administratif des agents de la Région, explique La Libre Belgique ce mardi. C'est ce qu'a fait, la semaine passée, le conseil des ministres bruxellois en étendant les catégories de personnes autorisées à postuler à une fonction de direction dans l'administration régionale. Ce qui fait hurler le député FDF Didier Gosuin, dans l'opposition.
Pour le chef de groupe FDF au Parlement, la politisation des nominations dans la fonction publique est dangereuse. Elle ruine les espoirs de promotion en interne et entraîne la démotivation. Et cela risque de se poursuivre, fulmine Didier Gosuin.
Les chefs de cabinet de Charles Picqué et d'Evelyne Huytebroeck s'apprêteraient tous deux à diriger des organismes para-régionaux. Si c'est vrai, cela commence à sentir la fin de règne au gouvernement bruxellois.
Drôles de pratiques au cabinet Huytebroeck (23/10/2012)
Plusieurs collaborateurs de la ministre Evelyne
Huytebroeck ont constitué une société privée qui a reçu un contrat dans
le cadre de la politique de rénovation urbaine bruxelloise.
Les membres de cabinets ministériels (ou "cabinettards")
peuvent-ils diriger sur le côté une société privée qui bénéficie de
contrats que lui octroient les pouvoirs publics dans le cadre de la
politique que mène le gouvernement pour lequel ils travaillent ? Si, de
l’avis d’un cabinet expert en marchés publics (CMS DeBacker) cette
situation n’est pas illégale, elle pose question d’un point de vue
éthique.
Pourtant, c’est la situation dans laquelle se trouvent plusieurs collaborateurs de la ministre bruxelloise qui a la Rénovation urbaine dans ses compétences, Evelyne Huytebroeck (Ecolo). "La Libre" a mené l’enquête : au cœur du problème, on trouve CityTools, une entreprise de consultance en urbanisme, en mobilité et en aménagement du territoire.
En effet, cette société, pilotée par des proches collaborateurs de la ministre au sein de la cellule Rénovation urbaine du cabinet, a reçu en 2007 un contrat de la part de la commune de Forest pour plancher sur la revitalisation de certains de ses quartiers ("Primeurs-Pont de Luttre"). Il s’agissait de réaliser un diagnostic des besoins urbanistiques et de proposer une série de projets à mettre en place pendant quatre ans. Ce contrat s’est étalé sur la période 2007-2009.
A l’époque, Evelyne Huytebroeck n’avait pas encore la Rénovation urbaine dans ses compétences. Mais il n’empêche que le contrat, attribué à CityTools par Forest via un marché public, a été subsidié et donc validé par le gouvernement régional PS-CDH-Ecolo. Pas illégal donc, mais la situation est très limite du point de vue de la bonne gouvernance. L’exécutif régional n’aurait-il pas dû, par le pouvoir de tutelle qu’il exerce, demander que ses "cabinettards" renoncent à ce contrat ?
Attention, il n’y a pas que des Verts chez CityTools : cette petite SPRL créée au début de 2007 a installé son siège à l’adresse privée d’Henri Simons, l’ex-échevin Ecolo de la Ville de Bruxelles (pendant douze ans) qui était passé avec fracas au PS avant les législatives de 2007. Henri Simons figurait d’ailleurs dans la liste de candidats socialistes pour les dernières élections communales.
Juste avant son transfert d’Ecolo vers le PS, Henri Simons avait annoncé son retrait du collège échevinal de la capitale en mentionnant notamment sa volonté, sur le plan privé, de créer avec trois personnes disposant des qualifications requises, un bureau d’urbanisme qui travaillerait sur des dossiers de planification urbaine et érigerait des "ponts" entre les secteurs public et privé. C’est alors que CityTools est lancée. Et pas avec n’importe qui, en effet
Qui trouve-t-on aux commandes de la SPRL lors de sa constitution ? Les directeurs-gérants nommés officiellement dans l’acte de constitution de CityTools sont Henri Simons bien sûr, mais aussi Antoine Crahay, directeur de cabinet adjoint d’Evelyne Huytebroeck et Nicolas Hemeleers, conseiller au sein du même cabinet ministériel. Un quatrième gérant : Philippe Itschert, soit l’ancien chef de cabinet d’Henri Simons puis collaborateur du bourgmestre de Bruxelles, Freddy Thielemans (PS).
Attention, toutes ces personnes sont nommées à titre "gratuit", ils ne perçoivent donc pas de salaires directs versés par CityTools. Il y a toutefois une exception : Nicolas Hemeleers, lui, perçoit bien un salaire direct en tant que représentant officiel de CityTools. Mais, les autres propriétaires de la société privée ont pris des parts dans CityTools (entre 250 euros et 50 000 euros), ils en sont donc les propriétaires.
Autrement dit, quand bien même ils ne sont pas rémunérés directement par CityTools, ces personnes n’en tirent pas moins un enrichissement personnel potentiel lié à la bonne santé et à la croissance économique de leur entreprise. Par exemple, si un jour elle devait être revendue ou si les propriétaires devaient céder leurs parts, c’est à ce moment-là qu’ils retireraient leur véritable rémunération des activités commerciales de leur petite entreprise.
Enfin, il y a pas mal de va-et-vient au sein de CityTools. Faisons le point. Antoine Crahay et Nicolas Hemeleers étaient déjà membres du cabinet au moment de la création de la SPRL. Mais, en ce qui concerne Antoine Crahay, il a démissionné de ses fonctions de cogérant fin 2009, soit juste au moment où "sa" ministre a obtenu au sein du gouvernement bruxellois les compétences Rénovation urbaine en plus de celles liées à l’Environnement.
Cependant, Antoine Crahay est bien resté dans le capital de CityTools. Il a même pris des parts supplémentaires. En effet, en 2011, un nouvel acolyte débarque au sein de CityTools comme cogérant : il s’agit de Mathieu Berger, également conseiller d’Evelyne Huytebroeck au sein de la cellule Rénovation urbaine de son cabinet. A l’occasion de cette nomination, ce dernier a pris des parts dans la SPRL. De même, Antoine Crahay - en effet - et Nicolas Hemeleers sont montés en puissance dans la société en rachetant une série de parts détenues par Henri Simons.
Au cabinet Huytebroeck, on rappelle que la ministre n’était pas en charge de la Rénovation urbaine à l’époque où CityTools a obtenu et presté le contrat à Forest. Il n’y a pas de conflit d’intérêts, nous affirme-t-on, car le dossier relevait de la compétence d’un autre cabinet (Charles Picqué).
Enfin, pour Antoine Crahay (le chef de cabinet adjoint), "l’affaire" CityTools ne pose pas de problème : " Le marché a été attribué par la commune de manière légale et la Région n’est pas intervenue. Nous n’aurions pas répondu à un appel d’offres si c’était le gouvernement qui l’avait lancé. La mission n’a duré en fait que six mois et ne concerne qu’un budget de 60 000 euros environ. Et CityTools a cessé depuis lors toute activité liée au secteur public. "
Pourtant, c’est la situation dans laquelle se trouvent plusieurs collaborateurs de la ministre bruxelloise qui a la Rénovation urbaine dans ses compétences, Evelyne Huytebroeck (Ecolo). "La Libre" a mené l’enquête : au cœur du problème, on trouve CityTools, une entreprise de consultance en urbanisme, en mobilité et en aménagement du territoire.
En effet, cette société, pilotée par des proches collaborateurs de la ministre au sein de la cellule Rénovation urbaine du cabinet, a reçu en 2007 un contrat de la part de la commune de Forest pour plancher sur la revitalisation de certains de ses quartiers ("Primeurs-Pont de Luttre"). Il s’agissait de réaliser un diagnostic des besoins urbanistiques et de proposer une série de projets à mettre en place pendant quatre ans. Ce contrat s’est étalé sur la période 2007-2009.
A l’époque, Evelyne Huytebroeck n’avait pas encore la Rénovation urbaine dans ses compétences. Mais il n’empêche que le contrat, attribué à CityTools par Forest via un marché public, a été subsidié et donc validé par le gouvernement régional PS-CDH-Ecolo. Pas illégal donc, mais la situation est très limite du point de vue de la bonne gouvernance. L’exécutif régional n’aurait-il pas dû, par le pouvoir de tutelle qu’il exerce, demander que ses "cabinettards" renoncent à ce contrat ?
Attention, il n’y a pas que des Verts chez CityTools : cette petite SPRL créée au début de 2007 a installé son siège à l’adresse privée d’Henri Simons, l’ex-échevin Ecolo de la Ville de Bruxelles (pendant douze ans) qui était passé avec fracas au PS avant les législatives de 2007. Henri Simons figurait d’ailleurs dans la liste de candidats socialistes pour les dernières élections communales.
Juste avant son transfert d’Ecolo vers le PS, Henri Simons avait annoncé son retrait du collège échevinal de la capitale en mentionnant notamment sa volonté, sur le plan privé, de créer avec trois personnes disposant des qualifications requises, un bureau d’urbanisme qui travaillerait sur des dossiers de planification urbaine et érigerait des "ponts" entre les secteurs public et privé. C’est alors que CityTools est lancée. Et pas avec n’importe qui, en effet
Qui trouve-t-on aux commandes de la SPRL lors de sa constitution ? Les directeurs-gérants nommés officiellement dans l’acte de constitution de CityTools sont Henri Simons bien sûr, mais aussi Antoine Crahay, directeur de cabinet adjoint d’Evelyne Huytebroeck et Nicolas Hemeleers, conseiller au sein du même cabinet ministériel. Un quatrième gérant : Philippe Itschert, soit l’ancien chef de cabinet d’Henri Simons puis collaborateur du bourgmestre de Bruxelles, Freddy Thielemans (PS).
Attention, toutes ces personnes sont nommées à titre "gratuit", ils ne perçoivent donc pas de salaires directs versés par CityTools. Il y a toutefois une exception : Nicolas Hemeleers, lui, perçoit bien un salaire direct en tant que représentant officiel de CityTools. Mais, les autres propriétaires de la société privée ont pris des parts dans CityTools (entre 250 euros et 50 000 euros), ils en sont donc les propriétaires.
Autrement dit, quand bien même ils ne sont pas rémunérés directement par CityTools, ces personnes n’en tirent pas moins un enrichissement personnel potentiel lié à la bonne santé et à la croissance économique de leur entreprise. Par exemple, si un jour elle devait être revendue ou si les propriétaires devaient céder leurs parts, c’est à ce moment-là qu’ils retireraient leur véritable rémunération des activités commerciales de leur petite entreprise.
Enfin, il y a pas mal de va-et-vient au sein de CityTools. Faisons le point. Antoine Crahay et Nicolas Hemeleers étaient déjà membres du cabinet au moment de la création de la SPRL. Mais, en ce qui concerne Antoine Crahay, il a démissionné de ses fonctions de cogérant fin 2009, soit juste au moment où "sa" ministre a obtenu au sein du gouvernement bruxellois les compétences Rénovation urbaine en plus de celles liées à l’Environnement.
Cependant, Antoine Crahay est bien resté dans le capital de CityTools. Il a même pris des parts supplémentaires. En effet, en 2011, un nouvel acolyte débarque au sein de CityTools comme cogérant : il s’agit de Mathieu Berger, également conseiller d’Evelyne Huytebroeck au sein de la cellule Rénovation urbaine de son cabinet. A l’occasion de cette nomination, ce dernier a pris des parts dans la SPRL. De même, Antoine Crahay - en effet - et Nicolas Hemeleers sont montés en puissance dans la société en rachetant une série de parts détenues par Henri Simons.
Au cabinet Huytebroeck, on rappelle que la ministre n’était pas en charge de la Rénovation urbaine à l’époque où CityTools a obtenu et presté le contrat à Forest. Il n’y a pas de conflit d’intérêts, nous affirme-t-on, car le dossier relevait de la compétence d’un autre cabinet (Charles Picqué).
Enfin, pour Antoine Crahay (le chef de cabinet adjoint), "l’affaire" CityTools ne pose pas de problème : " Le marché a été attribué par la commune de manière légale et la Région n’est pas intervenue. Nous n’aurions pas répondu à un appel d’offres si c’était le gouvernement qui l’avait lancé. La mission n’a duré en fait que six mois et ne concerne qu’un budget de 60 000 euros environ. Et CityTools a cessé depuis lors toute activité liée au secteur public. "
Anvers: an 1, Namur: an 0
[]
A Namur…
Et justement, le ministre-président flamand vient de se rendre à Namur avec tout son gouvernement pour rencontrer son homologue. Mais lequel ? Le ministre-président de la Fédération Wallonie-Bruxelles ? Ou celui de la Wallonie ? De la Communauté Française ou de la Région wallonne ?
C’était essentiellement pour discuter transfert de compétences et financement. Si les Flamands ont une idée précise de la chose, du côté francophone, ça patauge toujours et ça patinera encore un certain temps. Le dernier chapitre sur le transfert des soins de santé l’illustre à souhait : aux Régions pour le PS (Tillieux, Picqué,…), à la Communauté pour le CDH (Cerexhe), selon une formule qui organise la plus grande solidarité ( ?), pour le MR (Bertieaux dans Matin-Première). Bref, on n’est pas rendu !
La seule décision que le gouvernement flamand a épinglé de sa rencontre à Namur, c’est de voir le Jardin Botanique National confié à la Flandre en vertu d’un accord de … 2001(lui-même en application d’accords de 1993 et 1980 !). Il s’agissait à l’époque de refinancer l’enseignement francophone et en " compensation " la Flandre s’engageait notamment à ratifier la convention-cadre sur la protection des minorités linguistiques. Ce qu’elle n’a bien entendu jamais fait.
Les partis francophones tentent de se montrer rassurants mais il reste à peine un peu plus d’un an pour régler tous ces dossiers et le passé comme les évènements récents n’incitent guère le citoyen wallon ou bruxellois à être confiant…
Libellés :
Bruxelles,
Christian Lamouline,
népotisme,
politisation
samedi 29 décembre 2012
150.000 € engloutis en quatre jours!
Pas question de toucher au budget de la Région, qui devrait atteindre de nouveau 4,7 Md€ l'an prochain ...
Depuis quinze ans, le système Huchon prospère : voyages à gogo, chargés de mission pléthoriques et bureaux loués à prix d'or. Rien n'est trop beau pour les élus de gauche qui gouvernent la Région. Trois hôtels particuliers, des immeubles cossus récemment achetés alentour, des bureaux loués à prix d'or juste au-dessus de l'épicerie la plus luxueuse de Paris: bienvenue au «Village régional»! C'est ainsi que Jean-Paul Huchon, le président socialiste de la Région Ile-de-France, a baptisé cet ensemble immobilier de prestige, niché dans l'un des quartiers les plus huppés de Paris, où travaille le personnel de la Région. Ce patrimoine est évalué à 200 M€ minimum, auxquels s'ajoutent 23 M€ de loyers versés chaque année pour les mètres carrés loués à un tarif prohibitif (jusqu'à 644 €/m²). En près de quinze ans de règne, le si discret Jean-Paul Huchon a pris ses aises avec les milliards de la Région la plus riche de France. Jusqu'à cet été, le train de vie faramineux de son équipe ne faisait guère de vague. Mais en août, un petit article du Canard enchaîné relatant par le menu «les agapes olympiques» d'une délégation d'élus franciliens en goguette à Londres (150.000 € engloutis en quatre jours!) a mis la puce à l'oreille des journalistes. Depuis, l'édile socialiste et ses «folles dépenses» ne cessent de s'étaler à la une des magazines (Le Point en septembre, Challenges en novembre). Huchon a réagi en limogeant son service de presse (six personnes). Mais pas question de toucher au budget de la Région, qui devrait atteindre de nouveau 4,7 Md€ l'an prochain.
Depuis quinze ans, le système Huchon prospère : voyages à gogo, chargés de mission pléthoriques et bureaux loués à prix d'or. Rien n'est trop beau pour les élus de gauche qui gouvernent la Région. Trois hôtels particuliers, des immeubles cossus récemment achetés alentour, des bureaux loués à prix d'or juste au-dessus de l'épicerie la plus luxueuse de Paris: bienvenue au «Village régional»! C'est ainsi que Jean-Paul Huchon, le président socialiste de la Région Ile-de-France, a baptisé cet ensemble immobilier de prestige, niché dans l'un des quartiers les plus huppés de Paris, où travaille le personnel de la Région. Ce patrimoine est évalué à 200 M€ minimum, auxquels s'ajoutent 23 M€ de loyers versés chaque année pour les mètres carrés loués à un tarif prohibitif (jusqu'à 644 €/m²). En près de quinze ans de règne, le si discret Jean-Paul Huchon a pris ses aises avec les milliards de la Région la plus riche de France. Jusqu'à cet été, le train de vie faramineux de son équipe ne faisait guère de vague. Mais en août, un petit article du Canard enchaîné relatant par le menu «les agapes olympiques» d'une délégation d'élus franciliens en goguette à Londres (150.000 € engloutis en quatre jours!) a mis la puce à l'oreille des journalistes. Depuis, l'édile socialiste et ses «folles dépenses» ne cessent de s'étaler à la une des magazines (Le Point en septembre, Challenges en novembre). Huchon a réagi en limogeant son service de presse (six personnes). Mais pas question de toucher au budget de la Région, qui devrait atteindre de nouveau 4,7 Md€ l'an prochain.
vendredi 28 décembre 2012
Au-delà des considérations institutionnelles
Il ne semble pas nécessaire de respecter les lois ...
Charles Picqué :
Charles Picqué :
"Au-delà des considérations institutionnelles, le rôle du politique est avant tout de répondre aux besoins de notre population"
jeudi 27 décembre 2012
Et le cirque continue !
Pas de réponse sur les nominations
« Dès que je dis une vérité, ça crée une certaine émotion »« Je vous observe (les membres de l’opposition). Vous devez quand même vous dire : « Waw, quel gouvernement ! ». Ca doit être difficile à supporter pour vous de reconnaître un travail efficace de la part du gouvernement. »Sur les nominations proprement dites, Elio Di Rupo dira finalement que le gouvernement « avancera sur ce dossier et que sa volonté est évidemment de nommer les personnes les plus compétentes pour chaque fonction ».
GeorgesGilkinet (20 déc 2012)
Numéro pas comique de Di Rupo à la tribune de#LaChambre pour ne pas répondre aux questions sur les nominations particratriques dans les OIP
Numéro pas comique de Di Rupo à la tribune de
Étienne #Schouppe plus candidat à la présidence de #Belgacom (19 décembre) :
L'ancien président du CD&V Etienne Schouppe ne serait plus dans la course pour la présidence de Belgacom, selon un premier round de nominations que devrait présenter Élio Di Rupo ce jeudi. Un round de nomination qui a pris du retard, puisque cela fait près d'un an qu'un accord sur un listing complet des nominations importantes est attendu. Les intercommunales, une bonne planque? Après les élections communales, il y a les perdants qu'il faut recaser, mais aussi les grands vainqueurs qui convoitent, à juste titre, les meilleures places souvent considérées comme très rémunératrices...
La nomination de Schouppe serait du reste toujours en balance vis-à-vis d’autres fonctions supérieures encore vacantes, notamment chez Belgocontrol, la Creg, la Loterie Nationale et Brussels Airport.
Antoine propose d'ouvrir les postes de direction au sein de l'Office régional de l'emploi à des contractuels ...
Les intercommunales, est-ce un boulot en or?
Les élections passées, les partis doivent se partager les mandats d’Intradel, de la Compagnie des Eaux ou encore de Tecteo. Des discussions sont toujours en cours au sein des partis pour envisager les répartitions, à la lumière des résultats des élections communales. Et il s’agit alors pour les partis de garder une certaine mainmise sur les intercommunales. "Souvent c’est doré, mais ce n’est pas nécessairement une bonne planque. Parfois, c’est un vrai travail, donc il y a des gens qui transforment réellement l’intercommunale dans laquelle ils se trouvent et donc donnent une impulsion, un dynamisme particulier. Mais il y a beaucoup de gens effectivement, qui occupent ces postes plus pour que le parti puisse garder un contrôle sur l’intercommunale, ne vont pas vérifier du tout comment les comptes sont organisés, comment la comptabilité est tenue. Ce qu’un administrateur devrait normalement pouvoir faire n’est pas toujours effectué par ces personnes", explique le politologue Pierre Verjans, au micro de Samuel Ledoux.
Saint-Nicolas: Birol, ancien chauffeur de Daerden, à la tête des logements sociaux
Eurometropolitan E-School, quid ?
En mars 2011, Demotte voulait créer "l’école du web".
Cet établissement devrait fonctionner à rentrée académique 2011-12.
Qu'en est-il aujourd'hui ?
A l'époque:
L’Internet explose mais aucune école en Communauté française ne couvre véritablement la totalité du spectre de ces nouvelles professions engendrées par les médias interactifs. C’est pourquoi Rudy Demotte, ministre-Président de la Région wallonne et de la Communauté française, ambitionne de créer un établissement scolaire qui couvrira une "large palette" des métiers de l’Internet et qui se voudra "transnational" en étendant son rayonnement à trois régions (Wallonie, Flandre et Nord de la France). Nom de code : l’Eurometropolitan E-School (Ee-S).
Modèle assumé : l’Ecole européenne des métiers de l’Internet qui vient de se créer à Paris et qui accueillera ses premiers étudiants en septembre prochain.Pour remplir les programmes de cours, les Hautes Ecoles et universités de la Communauté Wallonie-Bruxelles seront invitées à mettre leurs moyens en commun. Idéalement, c’est le transfert d’un département ou d’un module de formation d’une école partenaire qui sera l’option privilégiée.
Selon Rudy Demotte, deux hautes écoles de la région ont déjà accepté de détacher vers l’Ee-S plusieurs sections "web" dès la rentrée scolaire 2011. Dans un premier temps, seules des formations ciblées seront proposées, avant une montée en puissance au fil des rentrées académiques.
"La volonté que l’Ee-S vise est de délivrer, à terme, des diplômes universitaires (de type court ou long), mais aussi des formations continues qui pourraient renforcer l’attrait de la région, par exemple sur le plan de la logistique", explique le ministre-Président. Une allusion, bien entendu, au plan de restructuration qui a récemment frappé les travailleurs de La Redoute à Mouscron.
Côté localisation géographique, l’Ee-S devrait sortir de terre dans le Tournaisis, sur le site désaffecté de Camphin Lamain, situé à un jet de pierre de la frontière française. Etant donné que ses bâtiments n’ouvriront pas leurs portes avant plusieurs années, l’Ee-S prendra d’abord ses quartiers au centre d’innovation Negundo situé à Orcq (Tournai). En revanche, le financement du projet est plus flou. Trois "ensembliers" distincts sont chargés du dossier : les intercommunales IEG et IDETA, les invests et les acteurs privés. Le tout chapeauté par le conseil de développement de la Wallonie picarde. Pour Rudy Demotte, le mot-clé du projet est "décloisonnement" : décloisonnement entre les réseaux, entre les pays, entre les Communautés flamande et française (ce qui, dans le contexte politique actuel, n’est pas innocent).
Reste à éviter de faire doublon face aux nombreux organismes publics qui dispensent déjà des formations aux nouvelles technologies sur le territoire wallon : Technofutur TIC à Charleroi, Technifutur à Liège, Technocité à Mons "Mais nous ne sommes pas du tout à cette échelle-là, réagit notre interlocuteur. Il s’agit de créer une école de dimension transfrontalière en tissant des collaborations avec Courtrai et Lille, en bénéficiant de la position névralgique de la région picarde sur la carte."
Cet établissement devrait fonctionner à rentrée académique 2011-12.
Qu'en est-il aujourd'hui ?
A l'époque:
L’Internet explose mais aucune école en Communauté française ne couvre véritablement la totalité du spectre de ces nouvelles professions engendrées par les médias interactifs. C’est pourquoi Rudy Demotte, ministre-Président de la Région wallonne et de la Communauté française, ambitionne de créer un établissement scolaire qui couvrira une "large palette" des métiers de l’Internet et qui se voudra "transnational" en étendant son rayonnement à trois régions (Wallonie, Flandre et Nord de la France). Nom de code : l’Eurometropolitan E-School (Ee-S).
Modèle assumé : l’Ecole européenne des métiers de l’Internet qui vient de se créer à Paris et qui accueillera ses premiers étudiants en septembre prochain.Pour remplir les programmes de cours, les Hautes Ecoles et universités de la Communauté Wallonie-Bruxelles seront invitées à mettre leurs moyens en commun. Idéalement, c’est le transfert d’un département ou d’un module de formation d’une école partenaire qui sera l’option privilégiée.
Selon Rudy Demotte, deux hautes écoles de la région ont déjà accepté de détacher vers l’Ee-S plusieurs sections "web" dès la rentrée scolaire 2011. Dans un premier temps, seules des formations ciblées seront proposées, avant une montée en puissance au fil des rentrées académiques.
"La volonté que l’Ee-S vise est de délivrer, à terme, des diplômes universitaires (de type court ou long), mais aussi des formations continues qui pourraient renforcer l’attrait de la région, par exemple sur le plan de la logistique", explique le ministre-Président. Une allusion, bien entendu, au plan de restructuration qui a récemment frappé les travailleurs de La Redoute à Mouscron.
Côté localisation géographique, l’Ee-S devrait sortir de terre dans le Tournaisis, sur le site désaffecté de Camphin Lamain, situé à un jet de pierre de la frontière française. Etant donné que ses bâtiments n’ouvriront pas leurs portes avant plusieurs années, l’Ee-S prendra d’abord ses quartiers au centre d’innovation Negundo situé à Orcq (Tournai). En revanche, le financement du projet est plus flou. Trois "ensembliers" distincts sont chargés du dossier : les intercommunales IEG et IDETA, les invests et les acteurs privés. Le tout chapeauté par le conseil de développement de la Wallonie picarde. Pour Rudy Demotte, le mot-clé du projet est "décloisonnement" : décloisonnement entre les réseaux, entre les pays, entre les Communautés flamande et française (ce qui, dans le contexte politique actuel, n’est pas innocent).
Reste à éviter de faire doublon face aux nombreux organismes publics qui dispensent déjà des formations aux nouvelles technologies sur le territoire wallon : Technofutur TIC à Charleroi, Technifutur à Liège, Technocité à Mons "Mais nous ne sommes pas du tout à cette échelle-là, réagit notre interlocuteur. Il s’agit de créer une école de dimension transfrontalière en tissant des collaborations avec Courtrai et Lille, en bénéficiant de la position névralgique de la région picarde sur la carte."
mercredi 26 décembre 2012
Et on t'a dit quoi, à la visite médicale ?
Il n'est pas rare qu'un Narcisse de la
politique vienne trouver François
Baroin pour lui confier :
"Tu sais, moi, à 15 ans, je disais déjà vouloir être président de la République."Alors, François Baroin écoute, pose une main sur l'épaule de l'intéressé et le considère avec le regard du médecin pour son patient. Après quoi il répond :
"Ah bon ? Et on t'a dit quoi, à la visite médicale ?"
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politique,
présidentielle
lundi 24 décembre 2012
Eloge de la niaiserie ...
Les
soins de santé constitueront en effet une large part du «paquet» de
16,9 milliards d’euros transféré aux entitées féderées dans le cadre de
la 6e réforme de l’Etat.
Eloge de la niaiserie ...
La ministre wallonne de la Santé, Eliane Tillieux (PS), est favorable à une régionalisation de la politique des soins de santé, pour des raisons de cohérence et d’autonomie fiscale. [Mouarf]
Eloge de la niaiserie ...
La ministre wallonne de la Santé, Eliane Tillieux (PS), est favorable à une régionalisation de la politique des soins de santé, pour des raisons de cohérence et d’autonomie fiscale. [Mouarf]
«Nous sommes prêts à accueillir de nouvelles compétences dans une perspective régionaliste, afin de mener nous-mêmes des politiques pour aboutir au redéploiement économique d’ici dix ans»
«Cette nouvelle réforme de l’Etat va enclencher de l’ambition, de la cohérence et de l’optimisation»
«Pour cela, faut-il communautariser ou régionaliser ces compétences ? Mon opinion est claire: régionaliser apportera plus de cohérence.
Cette cohérence viendrait notamment de la maîtrise des normes et des nomenclatures. Les Régions pourraient elles-mêmes définir leurs règles de fonctionnement et leurs priorités. La Région wallonne doit réflechir à un modèle pour faire face aux défis du vieillissement alors que Bruxelles, au vu de sa démographie, doit d’abord se préoccuper de sa jeunesse»
«Et puis , la Région dispose d’une autonomie fiscale, ce qui n’est pas le cas de la Communauté française. Dans le futur, cela permettra si nécessaire de dégager des moyens financiers»
dimanche 23 décembre 2012
Le dernier secret du Lebensborn
Ils sont bien là, rangés dans une armoire métallique fermée à clé.
Des dizaines de petits carnets, semblables aux livrets d’épargne que
nous avons connus. Sur la couverture, le nom du bénéficiaire est
consigné à l’encre bleue.
Seulement une poignée d’historiens et de juristes allemands en soupçonnaient l’existence, sans les avoir jamais vus; ces documents dormaient dans les archives de l’Association catholique d’aide à la jeunesse (KFS) du diocèse de Munich.
Ces livrets d’épargne constituent probablement le dernier secret du Lebensborn, un terme de vieil allemand qui signifie « fontaines de vie », et renvoie à l’un des projets les plus terrifiants entrepris, entre 1935 et 1945, par les SS : donner le jour à des enfants « parfaits », blonds, aux yeux bleus, censés incarner la future élite du IIIe Reich. Une « race supérieure » destinée à régner sur le monde pendant mille ans… Dans ce but, une vingtaine de maternités furent ouvertes en Europe. Après avoir subi une « sélection raciale », des femmes, enceintes d’un SS ou d’un soldat de la Wehrmacht, venaient y accoucher dans un anonymat absolu. Le bébé pouvait être abandonné au Lebensborn, puis être adopté par une famille « modèle ». Près de 20 000 SS-Kinder (enfants SS) sont ainsi nés – 10 000 en Norvège, 9 000 en Allemagne, quelques centaines ailleurs, dont plusieurs dizaines en Belgique et en France, à Lamorlaye (Oise).
Seulement une poignée d’historiens et de juristes allemands en soupçonnaient l’existence, sans les avoir jamais vus; ces documents dormaient dans les archives de l’Association catholique d’aide à la jeunesse (KFS) du diocèse de Munich.
Ces livrets d’épargne constituent probablement le dernier secret du Lebensborn, un terme de vieil allemand qui signifie « fontaines de vie », et renvoie à l’un des projets les plus terrifiants entrepris, entre 1935 et 1945, par les SS : donner le jour à des enfants « parfaits », blonds, aux yeux bleus, censés incarner la future élite du IIIe Reich. Une « race supérieure » destinée à régner sur le monde pendant mille ans… Dans ce but, une vingtaine de maternités furent ouvertes en Europe. Après avoir subi une « sélection raciale », des femmes, enceintes d’un SS ou d’un soldat de la Wehrmacht, venaient y accoucher dans un anonymat absolu. Le bébé pouvait être abandonné au Lebensborn, puis être adopté par une famille « modèle ». Près de 20 000 SS-Kinder (enfants SS) sont ainsi nés – 10 000 en Norvège, 9 000 en Allemagne, quelques centaines ailleurs, dont plusieurs dizaines en Belgique et en France, à Lamorlaye (Oise).
samedi 22 décembre 2012
"comme les Parisiens"
On est en
1879 et Gustave Le Bon, médecin, anthropologue et sociologue, publie ses brillantes observations sur les variations du cerveau:
"Dans les races les plus intelligentes, comme les Parisiens, il y a une notable proportion de la population féminine dont les crânes se rapprochent plus par le volume de ceux des gorilles que des crânes du sexe masculin les plus développés"
vendredi 21 décembre 2012
La soupe au chouke
jeudi 20 décembre 2012
Electricité multipliée par 10
On se demandait pourquoi le Wallon était devenu pauvre, raison pour laquelle 1/7 du budget wallon passe dans du logement ?
La facture électrique des ménages wallons va s'alourdir de près de 60 euros: les "certificats verts" trop abondants que le
gestionnaire du réseau Elia doit acheter à un prix supérieur au marché,
peut-on lire mardi dans Le Soir et La Libre. Elia va désormais, pour la
deuxième fois en quelques mois, répercuter sur les consommateurs,
ménages et PME, la forte hausse du coût du rachat des "certificats
verts". Pour un ménage moyen, qui consomme 3.500 kilowatts heures par
an, la surcharge annuelle sera dès le 1er janvier de 58,5 euros. En
moins de 10 ans, elle a été multipliée par plus de dix.
Lire aussi:
La ministre wallonne de la Santé,Eliane Tillieux, veut régionaliser les soins de santé
Lire aussi:
La ministre wallonne de la Santé,Eliane Tillieux, veut régionaliser les soins de santé
Libellés :
certificats verts,
électricité,
Elia,
pauvreté,
Région wallonne
mercredi 19 décembre 2012
mardi 18 décembre 2012
Le président de la SLF était Yves Parthoens
Il y a un an, SLF était condamnée pour avoir favorisé les Daerden ...
Michel Daerden :
Le cabinet révisoral DC&Co a été fondé par Michel Daerden. La société de leasing, de financement et d'économie d'énergie (SLF, devenue Ecetia) a été condamnée par le tribunal de première instance de Liège pour avoir favorisé un proche de Frédéric Daerden (PS) au sein du cabinet révisoral DC&Co, fondé par son père, Michel Daerden (PS), ex-ministre des Pensions, rapporte mardi L'Echo. En 2007, l'ex-groupe SLF lance une procédure négociée pour désigner un commissaire aux comptes pour ses quatre entités.
Les dirigeants disent avoir consulté quatre cabinets de réviseurs, dont celui de Frédéric Daerden (DC&Co), celui de Philippe Brankaer (en son nom propre mais associé de DC&Co) et Bollen, Mathay&Co, qui a déposé plainte.
Au final, c'est Philippe Brankaer qui a été choisi alors qu'il explosait les prix, comme DC&Co. Le cabinet Mathay&Co n'a appris que bien plus tard, après avoir été alerté par la presse, qu'il n'avait pas été choisi.
Or, lors de l'attribution du marché à Philippe Brankaer, le président de la SLF était Yves Parthoens (PS) et le directeur général Gilbert Van Bouchaute, tous deux des proches de Michel Daerden, par ailleurs administrateur des quatre entités qui composent la SLF.
Entretemps, Michel Daeren est mort.
Michel Daerden :
"Ce poste à la SLF? Pas de problème! Papa sait faire tant de choses... Et si je ne suis plus ministre, je me réinvestirai dans le monde économique liégeois. Vous savez, je suis né socialiste, j'ai vécu toute ma vie dans le socialisme, et je mourrai dans le socialisme... Personne ne m'aura donc sur une autre liste!"
Le cabinet révisoral DC&Co a été fondé par Michel Daerden. La société de leasing, de financement et d'économie d'énergie (SLF, devenue Ecetia) a été condamnée par le tribunal de première instance de Liège pour avoir favorisé un proche de Frédéric Daerden (PS) au sein du cabinet révisoral DC&Co, fondé par son père, Michel Daerden (PS), ex-ministre des Pensions, rapporte mardi L'Echo. En 2007, l'ex-groupe SLF lance une procédure négociée pour désigner un commissaire aux comptes pour ses quatre entités.
Les dirigeants disent avoir consulté quatre cabinets de réviseurs, dont celui de Frédéric Daerden (DC&Co), celui de Philippe Brankaer (en son nom propre mais associé de DC&Co) et Bollen, Mathay&Co, qui a déposé plainte.
Au final, c'est Philippe Brankaer qui a été choisi alors qu'il explosait les prix, comme DC&Co. Le cabinet Mathay&Co n'a appris que bien plus tard, après avoir été alerté par la presse, qu'il n'avait pas été choisi.
Or, lors de l'attribution du marché à Philippe Brankaer, le président de la SLF était Yves Parthoens (PS) et le directeur général Gilbert Van Bouchaute, tous deux des proches de Michel Daerden, par ailleurs administrateur des quatre entités qui composent la SLF.
Entretemps, Michel Daeren est mort.
Journée internationale des migrants
Du centre pour l'Egalité des chances ...
Le 18 décembre 1990, l’Assemblée générale des Nations Unies signe la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille. Dans un contexte d’augmentation du nombre de migrants au niveau mondial, l’Assemblée générale des Nations Unies proclame le 18 décembre 2000 « Journée internationale des migrants ».
Le 18 décembre 2012 est donc l’occasion de présenter le Cinquième rapport statistique et démographique du Centre pour l’égalité des chances et la lutte contre le racisme, portant sur les migrations et populations issues de l’immigration en Belgique. Il nous est ainsi possible d’observer les tendances belges au sein du contexte international.
Cette année, cinq chapitres du rapport ont pu être actualisés avec les données disponibles les plus récentes. Ces cinq chapitres (dans leur version actualisée en décembre 2012) sont téléchargeables dans Publications. Le chapitre portant sur l’asile (chapitre 3) et celui sur la population d’origine étrangère (chapitre 6) sont en cours d’actualisation (les versions de ces chapitres disponibles actuellement datent de décembre 2011 - Voir Publications 2011).
Nous vous présentons ici quelques chiffres incontournables:
Lire auusi:
Fin 2011, la Belgique comptait 1.123.859 personnes de nationalité étrangère en séjour régulier disposant d'un titre de séjour valide, selon des chiffres communiqués par l'Office des Etrangers.
Le 18 décembre 1990, l’Assemblée générale des Nations Unies signe la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille. Dans un contexte d’augmentation du nombre de migrants au niveau mondial, l’Assemblée générale des Nations Unies proclame le 18 décembre 2000 « Journée internationale des migrants ».
Le 18 décembre 2012 est donc l’occasion de présenter le Cinquième rapport statistique et démographique du Centre pour l’égalité des chances et la lutte contre le racisme, portant sur les migrations et populations issues de l’immigration en Belgique. Il nous est ainsi possible d’observer les tendances belges au sein du contexte international.
Cette année, cinq chapitres du rapport ont pu être actualisés avec les données disponibles les plus récentes. Ces cinq chapitres (dans leur version actualisée en décembre 2012) sont téléchargeables dans Publications. Le chapitre portant sur l’asile (chapitre 3) et celui sur la population d’origine étrangère (chapitre 6) sont en cours d’actualisation (les versions de ces chapitres disponibles actuellement datent de décembre 2011 - Voir Publications 2011).
Nous vous présentons ici quelques chiffres incontournables:
- A. Les Belges comme les étrangers contribuent aux mouvements naturels et migratoires de la population en Belgique.
- B. La population d’origine étrangère en Belgique : quelques indicateurs pour appréhender sa croissance.
- C. L’acquisition de la nationalité belge : une donnée incontournable.
Lire auusi:
Fin 2011, la Belgique comptait 1.123.859 personnes de nationalité étrangère en séjour régulier disposant d'un titre de séjour valide, selon des chiffres communiqués par l'Office des Etrangers.
L'an passé, ce sont les Français (8.413) qui
ont majoritairement obtenu un premier titre. Les Italiens (155.907)
forment la plus importante communauté étrangère présente en Belgique.
Les chiffres de l'Office démontrent aussi une présence plus importante
de ressortissants de pays de l'Union Européenne (732.767).
"Ce total ne prend pas en compte les personnes
ayant la double nationalité, belge et étrangère. Dans ce cas-là, il
s'agit de personnes ayant acquis la nationalité belge ou s'étant vu
attribuer plusieurs nationalité à la naissance", a précisé l'Office.
Les Italiens sont, en terme de présence en Belgique, suivis sur le podium par les Français (140.071) et les Néerlandais (133.460).
Le classement est ensuite occupé par les Marocains (78.572), les Polonais (51.070), les Espagnols (48.424), les Allemands (38.279), les Turcs (37.759) et les Roumains (37.613). Un peu plus de 400.000 personnes sont également originaires d'une multitude d'autres pays.
En 2011, 103.703 personnes de nationalité étrangère ont obtenu un premier titre de séjour. Parmi elles, 60.085 provenaient d'Etats non-membres de l'UE et 43.618 d'Etats-Membre. Les Français (8.413) arrivaient tout en haut du classement des nationalités suivis des Marocains (8.161). En toute dernière position pointaient les Etats-Unis (2.381).
Ces statistiques, qui ont été établies au 31 décembre 2011, ne prennent pas en compte les réfugiés reconnus et les demandeurs d'asile.
Les Italiens sont, en terme de présence en Belgique, suivis sur le podium par les Français (140.071) et les Néerlandais (133.460).
Le classement est ensuite occupé par les Marocains (78.572), les Polonais (51.070), les Espagnols (48.424), les Allemands (38.279), les Turcs (37.759) et les Roumains (37.613). Un peu plus de 400.000 personnes sont également originaires d'une multitude d'autres pays.
En 2011, 103.703 personnes de nationalité étrangère ont obtenu un premier titre de séjour. Parmi elles, 60.085 provenaient d'Etats non-membres de l'UE et 43.618 d'Etats-Membre. Les Français (8.413) arrivaient tout en haut du classement des nationalités suivis des Marocains (8.161). En toute dernière position pointaient les Etats-Unis (2.381).
Ces statistiques, qui ont été établies au 31 décembre 2011, ne prennent pas en compte les réfugiés reconnus et les demandeurs d'asile.
lundi 17 décembre 2012
Venez, venez en France !
"Il faut savoir qu’#Estaimpuis est une des 10 communes les plus taxées de Wallonie. Chez moi [Frasnes], c’est une des moins imposées"
Mouhaha, le lapsus:
Lire aussi:
"L'agression, c'est maintenant" via une brillante parlementaire cumularde, aussi neutre qu' impartiale, tel qu'on pourrait l'attendre d'un membre de la commission des naturalisations de la Chambre des représentants ...
Jean-Luc Crucke (député MR): “Venez, venez en Wallonie, amis français ”
C’est un véritable cri du coeur que le député wallon MR Jean-Luc Crucke lance. Il est vrai que M. Crucke est aussi bourgmestre de Frasnes-les-Anvaing, en Hainaut, pas très loin d’Estaimpuis. Ce lundi, le député interpelle le ministre Antoine au parlement wallon. Titre de sa question: «L’attrait de la Wallonie à l’égard des Français». ”C’est vrai, je pars de Depardieu, mais sans me focaliser sur lui ”, nous explique M. Crucke. «Je veux comprendre ce qui provoque cette attirance des Français pour la Wallonie. Je suis un Européen convaincu. On pourrait mieux valoriser la Wallonie. Si des gens veulent investir ou s’investir chez nous, il faut les y encourager. ” M. Crucke prêche au passage pour sa chapelle, si on peut dire: «Il faut savoir qu’Estaimpuis est une des 10 communes les plus taxées de Wallonie. Chez moi, c’est une des moins imposées. Il ne faudrait pas que les Français fuient un enfer fiscal pour aller dans un autre enfer fiscal.» Voilà qui fera plaisir à son collègue Senesael. Plus sérieusement, le but est clairement d’attirer de nouveaux Français (et d’autres étrangers, pourquoi pas?) chez nous. «Il faut lister ce que les uns et les autres perçoivent comme atouts chez nous. Et rendre la Wallonie encore plus attractive. Et dire aussi aux riches Français que, plutôt d’aller à Uccle, il peuvent s’arrêter en chemin et investir chez nous. A Frasnes,
il y a de la place. Nous sommes 11.500 habitants sur 11.000 hectares.»
Paradis Fiscaux et Enfers Fiscaux
On assiste en Europe à une véritable croisade contre les « paradis fiscaux » menée par les États les plus dépensiers, les « enfers fiscaux », qui rêvent de mettre fin à toute concurrence fiscale. Par Thierry Afschrift. Publié en collaboration avec le Collectif La Main Invisible. Parmi les États, que nous appellerons les « enfers fiscaux » l’unanimité s’est faite aisément pour stigmatiser les « paradis fiscaux ». Cette croisade est volontiers menée au nom de la lutte contre la fraude fiscale, présentée comme un objectif politique, mais aussi moral, prioritaire, contre des États soupçonnés de favoriser des infractions à des lois fiscales et à d’autres lois économiques. Les « paradis fiscaux » présentent tous l’une des deux caractéristiques suivantes : soit il s’agit de pays qui ne connaissent pas d’impôt, ou presque pas d’impôts, à tout le moins pour certaines catégories de revenus, soit ces États fournissent peu de renseignements aux États étrangers quant aux avoirs de contribuables non-résidents. Longtemps a prévalu la première définition, celle qui insistait sur le faible niveau de taxation des « paradis fiscaux ». Cette approche ne permettait toutefois pas d’émettre à leur égard une quelconque critique crédible : on voit mal comment des États qui ont décidé, au nom de leur souveraineté, d’établir à charge de leurs résidents des impôts très lourds, comme le font les enfers fiscaux, pourraient trouver un motif valable de jeter l’opprobre sur d’autres États qui, au nom de la même souveraineté, ont choisi de ne pas accabler leurs habitants de prélèvements obligatoires. Certes, particulièrement dans l’Union européenne, les États les plus dépensiers rêvent de mettre fin à toute concurrence fiscale en obligeant les autres, comme le Luxembourg ou l’Irlande, à s’aligner sur leurs mauvaises pratiques fiscales, en rendant commune la base imposable à l’impôt des sociétés, voire même le taux de celui-ci. Une telle uniformisation, qui ne servirait, en cas de succès, qu’à appauvrir l’ensemble de l’Union, devenue moins compétitive encore, est évidemment inimaginable au niveau mondial. C’est pourquoi l’offensive récente envers les paradis fiscaux s’est faite en invoquant leur « manque de coopération » avec les enfers fiscaux. Ce qui dérange ceux-ci, c’est la réticence, voire le refus, des paradis fiscaux, à fournir des renseignements aux pays les plus taxés quant aux capitaux et aux revenus de leurs résidents. Bien plus, on attend d’eux qu’ils obligent leurs ressortissants, et notamment les banques, les fiduciaires et d’autres entités économiques, à fournir à propos de résidents étrangers, des renseignements que l’autorité fiscale nationale des paradis fiscaux ne pourrait obtenir pour elle-même. Réclamer une telle coopération au nom de la morale ne peut décemment se concevoir que si l’on part du principe que chaque individu est contraint de collaborer avec le pouvoir dans l’intérêt de celui-ci. C’est la situation juridique qu’on trouve dans la quasi-totalité des enfers fiscaux : la loi y prévoit que l’administration fiscale peut exiger de quiconque les renseignements dont elle a besoin, non seulement pour imposer la personne interrogée elle-même, mais aussi pour taxer des tiers. C’est ce qui fait que des employeurs, des assujettis à la TVA, et des quantités d’autres personnes, sont contraints, sous peine de sanctions, d’informer le fisc, sur demande, voire spontanément, de l’existence de revenus ou d’autres éléments de fait qu’il est dans l’intérêt du Pouvoir d’obtenir. Cette obligation, de portée extrêmement générale, si l’on excepte les quelques îlots de secret professionnel encore tolérés, est spécifiquement prévue en faveur de l’administration fiscale. Aucun autre créancier prétendu d’une personne ne peut requérir, en dehors du témoignage en justice, d’un tiers qu’il lui fournisse des éléments de nature à établir sa créance, et il peut encore moins imposer des sanctions à celui qui n’y consent pas. Cette obligation est de plus purement unilatérale : le contribuable ne peut, s’il souhaite, de son côté, établir d’autres faits pour réduire sa base d’imposition, exiger sous la contrainte aucun renseignement d’un tiers quelconque. Si de telles obligations existent, ce n’est donc pas en vertu d’une règle morale supérieure, mais simplement en raison de la situation particulière de l’administration fiscale, qui détient le Pouvoir. Si elle se voit reconnaître un tel droit exorbitant, c’est exclusivement parce que l’État dispose du monopole de la force, ou encore, de la souveraineté. On voit immédiatement que cette « justification » du droit d’exiger sous la contrainte des renseignements de la part de tiers, ne peut plus valoir lorsqu’il s’agit d’exiger des informations d’un État étranger, à propos de données obtenues par lui sur son territoire, pour lequel il exerce la souveraineté. Bien plus, ce qui est revendiqué par les enfers fiscaux, ce n’est pas seulement d’obliger des États étrangers, au mépris de leur souveraineté, à informer les enfers fiscaux pour leur permettre de taxer. Ce qu’on veut obtenir d’eux, c’est qu’ils exercent leurs propres moyens de contrainte, auprès d’individus et d’entreprises se trouvant sous leur souveraineté, afin d’obliger ceux-ci à fournir des informations sans aucune utilité pour l’État dont ils relèvent, mais qui ne sont destinés à servir qu’un État étranger. Or, la banque suisse, ou des Bahamas, n’a non seulement aucune obligation morale de dénoncer son client – bien au contraire – mais elle est également sans aucun lien de souveraineté envers l’État étranger demandeur, et la seule allégeance qu’elle doit consentir l’est à l’égard de son propre gouvernement. Les traités signés par les « paradis fiscaux », sous la menace des enfers fiscaux portent atteinte à leur souveraineté. De plus, ils exportent sur les territoires des paradis fiscaux un système de dénonciation, spontanée ou imposée. Le système est dépourvu de toute justification morale au niveau interne ; il est à l’évidence encore plus injustifiable lorsqu’il s’impose à des banques ou d’autres résidents d’États étrangers.
Mouhaha, le lapsus:
Lire aussi:
"L'agression, c'est maintenant" via une brillante parlementaire cumularde, aussi neutre qu' impartiale, tel qu'on pourrait l'attendre d'un membre de la commission des naturalisations de la Chambre des représentants ...
Jean-Luc Crucke (député MR): “Venez, venez en Wallonie, amis français ”
C’est un véritable cri du coeur que le député wallon MR Jean-Luc Crucke lance. Il est vrai que M. Crucke est aussi bourgmestre de Frasnes-les-Anvaing, en Hainaut, pas très loin d’Estaimpuis. Ce lundi, le député interpelle le ministre Antoine au parlement wallon. Titre de sa question: «L’attrait de la Wallonie à l’égard des Français». ”C’est vrai, je pars de Depardieu, mais sans me focaliser sur lui ”, nous explique M. Crucke. «Je veux comprendre ce qui provoque cette attirance des Français pour la Wallonie. Je suis un Européen convaincu. On pourrait mieux valoriser la Wallonie. Si des gens veulent investir ou s’investir chez nous, il faut les y encourager. ” M. Crucke prêche au passage pour sa chapelle, si on peut dire: «Il faut savoir qu’Estaimpuis est une des 10 communes les plus taxées de Wallonie. Chez moi, c’est une des moins imposées. Il ne faudrait pas que les Français fuient un enfer fiscal pour aller dans un autre enfer fiscal.» Voilà qui fera plaisir à son collègue Senesael. Plus sérieusement, le but est clairement d’attirer de nouveaux Français (et d’autres étrangers, pourquoi pas?) chez nous. «Il faut lister ce que les uns et les autres perçoivent comme atouts chez nous. Et rendre la Wallonie encore plus attractive. Et dire aussi aux riches Français que, plutôt d’aller à Uccle, il peuvent s’arrêter en chemin et investir chez nous. A Frasnes,
il y a de la place. Nous sommes 11.500 habitants sur 11.000 hectares.»
Paradis Fiscaux et Enfers Fiscaux
On assiste en Europe à une véritable croisade contre les « paradis fiscaux » menée par les États les plus dépensiers, les « enfers fiscaux », qui rêvent de mettre fin à toute concurrence fiscale. Par Thierry Afschrift. Publié en collaboration avec le Collectif La Main Invisible. Parmi les États, que nous appellerons les « enfers fiscaux » l’unanimité s’est faite aisément pour stigmatiser les « paradis fiscaux ». Cette croisade est volontiers menée au nom de la lutte contre la fraude fiscale, présentée comme un objectif politique, mais aussi moral, prioritaire, contre des États soupçonnés de favoriser des infractions à des lois fiscales et à d’autres lois économiques. Les « paradis fiscaux » présentent tous l’une des deux caractéristiques suivantes : soit il s’agit de pays qui ne connaissent pas d’impôt, ou presque pas d’impôts, à tout le moins pour certaines catégories de revenus, soit ces États fournissent peu de renseignements aux États étrangers quant aux avoirs de contribuables non-résidents. Longtemps a prévalu la première définition, celle qui insistait sur le faible niveau de taxation des « paradis fiscaux ». Cette approche ne permettait toutefois pas d’émettre à leur égard une quelconque critique crédible : on voit mal comment des États qui ont décidé, au nom de leur souveraineté, d’établir à charge de leurs résidents des impôts très lourds, comme le font les enfers fiscaux, pourraient trouver un motif valable de jeter l’opprobre sur d’autres États qui, au nom de la même souveraineté, ont choisi de ne pas accabler leurs habitants de prélèvements obligatoires. Certes, particulièrement dans l’Union européenne, les États les plus dépensiers rêvent de mettre fin à toute concurrence fiscale en obligeant les autres, comme le Luxembourg ou l’Irlande, à s’aligner sur leurs mauvaises pratiques fiscales, en rendant commune la base imposable à l’impôt des sociétés, voire même le taux de celui-ci. Une telle uniformisation, qui ne servirait, en cas de succès, qu’à appauvrir l’ensemble de l’Union, devenue moins compétitive encore, est évidemment inimaginable au niveau mondial. C’est pourquoi l’offensive récente envers les paradis fiscaux s’est faite en invoquant leur « manque de coopération » avec les enfers fiscaux. Ce qui dérange ceux-ci, c’est la réticence, voire le refus, des paradis fiscaux, à fournir des renseignements aux pays les plus taxés quant aux capitaux et aux revenus de leurs résidents. Bien plus, on attend d’eux qu’ils obligent leurs ressortissants, et notamment les banques, les fiduciaires et d’autres entités économiques, à fournir à propos de résidents étrangers, des renseignements que l’autorité fiscale nationale des paradis fiscaux ne pourrait obtenir pour elle-même. Réclamer une telle coopération au nom de la morale ne peut décemment se concevoir que si l’on part du principe que chaque individu est contraint de collaborer avec le pouvoir dans l’intérêt de celui-ci. C’est la situation juridique qu’on trouve dans la quasi-totalité des enfers fiscaux : la loi y prévoit que l’administration fiscale peut exiger de quiconque les renseignements dont elle a besoin, non seulement pour imposer la personne interrogée elle-même, mais aussi pour taxer des tiers. C’est ce qui fait que des employeurs, des assujettis à la TVA, et des quantités d’autres personnes, sont contraints, sous peine de sanctions, d’informer le fisc, sur demande, voire spontanément, de l’existence de revenus ou d’autres éléments de fait qu’il est dans l’intérêt du Pouvoir d’obtenir. Cette obligation, de portée extrêmement générale, si l’on excepte les quelques îlots de secret professionnel encore tolérés, est spécifiquement prévue en faveur de l’administration fiscale. Aucun autre créancier prétendu d’une personne ne peut requérir, en dehors du témoignage en justice, d’un tiers qu’il lui fournisse des éléments de nature à établir sa créance, et il peut encore moins imposer des sanctions à celui qui n’y consent pas. Cette obligation est de plus purement unilatérale : le contribuable ne peut, s’il souhaite, de son côté, établir d’autres faits pour réduire sa base d’imposition, exiger sous la contrainte aucun renseignement d’un tiers quelconque. Si de telles obligations existent, ce n’est donc pas en vertu d’une règle morale supérieure, mais simplement en raison de la situation particulière de l’administration fiscale, qui détient le Pouvoir. Si elle se voit reconnaître un tel droit exorbitant, c’est exclusivement parce que l’État dispose du monopole de la force, ou encore, de la souveraineté. On voit immédiatement que cette « justification » du droit d’exiger sous la contrainte des renseignements de la part de tiers, ne peut plus valoir lorsqu’il s’agit d’exiger des informations d’un État étranger, à propos de données obtenues par lui sur son territoire, pour lequel il exerce la souveraineté. Bien plus, ce qui est revendiqué par les enfers fiscaux, ce n’est pas seulement d’obliger des États étrangers, au mépris de leur souveraineté, à informer les enfers fiscaux pour leur permettre de taxer. Ce qu’on veut obtenir d’eux, c’est qu’ils exercent leurs propres moyens de contrainte, auprès d’individus et d’entreprises se trouvant sous leur souveraineté, afin d’obliger ceux-ci à fournir des informations sans aucune utilité pour l’État dont ils relèvent, mais qui ne sont destinés à servir qu’un État étranger. Or, la banque suisse, ou des Bahamas, n’a non seulement aucune obligation morale de dénoncer son client – bien au contraire – mais elle est également sans aucun lien de souveraineté envers l’État étranger demandeur, et la seule allégeance qu’elle doit consentir l’est à l’égard de son propre gouvernement. Les traités signés par les « paradis fiscaux », sous la menace des enfers fiscaux portent atteinte à leur souveraineté. De plus, ils exportent sur les territoires des paradis fiscaux un système de dénonciation, spontanée ou imposée. Le système est dépourvu de toute justification morale au niveau interne ; il est à l’évidence encore plus injustifiable lorsqu’il s’impose à des banques ou d’autres résidents d’États étrangers.
GIF, mot de l’année
L’Oxford American Dictionnary à élu GIF comme étant le mot de l’année.
Le GIF est un format assez spécial puisqu’il se situe entre la
photographie et la vidéo. Au départ très ringard, il est devenu avec les
années de plus en plus apprécié pour devenir en 2012, incontournable
sur les blogs et autres plateformes communautaires.
dimanche 16 décembre 2012
Le Gérard de la Déclaration universelle des droits de l'homme
"Minable, vous avez dit 'minable' ? Comme c'est minable", ajoutant "je
ne demande pas à être approuvé, je pourrais au moins être respecté.
Tous ceux qui ont quitté la France n'ont pas été injuriés comme je le
suis".
2. Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays.
La libre circulation des personnes dans l’Union européenne :
En 1957, le Traité de Rome instituant la Communauté européenne consacre la libre circulation des personnes. Celle-ci ne concerne au départ que les travailleurs des pays membres. En 1985, 5 pays (l’Allemagne, la Belgique, la France, le Luxembourg et les Pays-Bas) décident d’étendre aux ressortissants de pays tiers le bénéfice de la libre circulation sur leur territoire et de créer entre eux un territoire sans frontières, l’Espace Schengen .
Nov. 2012 : Filippetti décore#Béart, exilée fiscale en Belgique.
Déc. 2012 : #Filippetti reproche à #Depardieu son exil fiscal en Belgique.
Lire aussi:
Socialists Denounce Gérard Depardieu for Leaving France
Gérard Depardieu, one of France’s best-known actors, has been accused by the country’s Socialist government of lacking patriotism after he moved to Belgium apparently in a bid to avoid the taxes for which France is also renowned.
Déclarations de Depardieu : «Déchéance» pour Michel Sapin, Aurélie Filippetti «scandalisée»
Les politiques commentent le geste de l'acteur Gérard Depardieu, qui rend son passeport français, ce dimanche...Le geste de Gérard Depardieu, qui «rend son passeport» français, a choqué nombre de politiques de gauche de dimanche. Après l’exil fiscal de l’acteur en Belgique, c’en est trop.
La ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, s'est dite «tout à fait scandalisée» sur BFMTV par la décision de Gérard Depardieu. «La citoyenneté française c'est un honneur, ce sont des droits et des devoirs aussi, parmi lesquels le fait de pouvoir payer l'impôt. Payer l'impôt dans son pays, participer à l'effort national face à à la crise économique, c'est un acte de patriotisme», a-t-elle dit. Gérard Depardieu «déserte le terrain de bataille en pleine guerre contre la crise», a-t-elle ajouté.
Le ministre des Relations avec le Parlement Alain Vidalies a jugé les propos de Depardieu «très choquants» à l’encontre du Premier ministre Jean-Marc Ayrault. Invité de Radio J, le ministre s'est dit choqué par la phrase de l'acteur disant: «Nous n'avons plus la même patrie». «Je pense que quand on aime la France, on (l') aime sous Sarkozy, (...) sous Hollande, on aime la France tout court. Ce qui est à craindre avec cette déclaration-là, c'est que ce qu'il aimait dans la France, c'était le bouclier fiscal. Je crois que c'est en cela que c'est très choquant», a-t-il ajouté.
«C'est une sorte de déchéance personnelle que je trouve dommageable», a jugé ce dimanche Michel Sapin, ministre du Travail, invité du Grand Rendez-vous Europe 1- i>Télé/Le Parisien-Aujourd'hui en France.
«C'est vrai qu'il y a des efforts qui sont demandés, en particulier aux revenus les plus élevés, mais tout le monde a à faire des efforts, et je pense que Gérard Depardieu ne sera pas un des plus malheureux, même après les efforts qui sont demandés», a-t-il poursuivi. «Je prends ça peut-être comme une foucade, il en est coutumier, mais j'espère, parce qu'il sait aussi l'attachement que les Français ont à sa personne, qu'il comprendra que sa place est ici, elle n'est pas de partir», a ajouté Harlem Désir.
Déclaration universelle des droits de l'homme
Article 12
Nul ne sera l'objet d'immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d'atteintes à son honneur et à sa réputation. Toute personne a droit à la protection de la loi contre de telles immixtions ou de telles atteintes.Article 13
1. Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l'intérieur d'un Etat.2. Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays.
La libre circulation des personnes dans l’Union européenne :
En 1957, le Traité de Rome instituant la Communauté européenne consacre la libre circulation des personnes. Celle-ci ne concerne au départ que les travailleurs des pays membres. En 1985, 5 pays (l’Allemagne, la Belgique, la France, le Luxembourg et les Pays-Bas) décident d’étendre aux ressortissants de pays tiers le bénéfice de la libre circulation sur leur territoire et de créer entre eux un territoire sans frontières, l’Espace Schengen .
Nov. 2012 : Filippetti décore
Lire aussi:
Socialists Denounce Gérard Depardieu for Leaving France
Gérard Depardieu, one of France’s best-known actors, has been accused by the country’s Socialist government of lacking patriotism after he moved to Belgium apparently in a bid to avoid the taxes for which France is also renowned.
Mr. Depardieu’s departure for Néchin, a village just over the border,
has drawn mockery and outrage from politicians and the news media at a
time of economic belt-tightening, stagnating growth and rising taxes. On
Wednesday, Prime Minister Jean-Marc Ayrault weighed in, calling Mr.
Depardieu’s choice “rather pathetic.”
“He’s a great star, everyone loves him as an artist,” Mr. Ayrault told
the France 2 television channel on Wednesday, but “to pay a tax is an
act of solidarity, a patriotic act.”
Mr. Depardieu, 63, is among a handful of celebrities and wealthy
business executives who have left France since the May election of
President François Hollande, a Socialist.
To reduce the budget deficit and the country’s debt, Mr. Hollande has
put in place a 75 percent marginal tax rate for incomes above 1 million
euros, or $1.3 million — a largely symbolic measure that will affect
only a few thousand individuals, he has said — and has announced
additional taxes that are expected to raise 20 billion euros next year.
Déclarations de Depardieu : «Déchéance» pour Michel Sapin, Aurélie Filippetti «scandalisée»
Les politiques commentent le geste de l'acteur Gérard Depardieu, qui rend son passeport français, ce dimanche...Le geste de Gérard Depardieu, qui «rend son passeport» français, a choqué nombre de politiques de gauche de dimanche. Après l’exil fiscal de l’acteur en Belgique, c’en est trop.
La ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, s'est dite «tout à fait scandalisée» sur BFMTV par la décision de Gérard Depardieu. «La citoyenneté française c'est un honneur, ce sont des droits et des devoirs aussi, parmi lesquels le fait de pouvoir payer l'impôt. Payer l'impôt dans son pays, participer à l'effort national face à à la crise économique, c'est un acte de patriotisme», a-t-elle dit. Gérard Depardieu «déserte le terrain de bataille en pleine guerre contre la crise», a-t-elle ajouté.
Le ministre des Relations avec le Parlement Alain Vidalies a jugé les propos de Depardieu «très choquants» à l’encontre du Premier ministre Jean-Marc Ayrault. Invité de Radio J, le ministre s'est dit choqué par la phrase de l'acteur disant: «Nous n'avons plus la même patrie». «Je pense que quand on aime la France, on (l') aime sous Sarkozy, (...) sous Hollande, on aime la France tout court. Ce qui est à craindre avec cette déclaration-là, c'est que ce qu'il aimait dans la France, c'était le bouclier fiscal. Je crois que c'est en cela que c'est très choquant», a-t-il ajouté.
«C'est une sorte de déchéance personnelle que je trouve dommageable», a jugé ce dimanche Michel Sapin, ministre du Travail, invité du Grand Rendez-vous Europe 1- i>Télé/Le Parisien-Aujourd'hui en France.
«Gérard Depardieu pas un des plus malheureux»
Le Premier secrétaire du PS Harlem Désir a quant à lui estimé qu'«on ne choisit pas son passeport en fonction de sa feuille d'impôt». «Dans un moment de crise, où on demande des efforts, (..) on attend des grandes personnalités qu'elles soient là, qu'elles restent sur le bateau, ce n'est pas parce que c'est la tempête qu'on part ailleurs», a-t-il déclaré sur France 3.«C'est vrai qu'il y a des efforts qui sont demandés, en particulier aux revenus les plus élevés, mais tout le monde a à faire des efforts, et je pense que Gérard Depardieu ne sera pas un des plus malheureux, même après les efforts qui sont demandés», a-t-il poursuivi. «Je prends ça peut-être comme une foucade, il en est coutumier, mais j'espère, parce qu'il sait aussi l'attachement que les Français ont à sa personne, qu'il comprendra que sa place est ici, elle n'est pas de partir», a ajouté Harlem Désir.
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The Value of Bosses
Replacing a bad boss with a good one increases productivity of each subordinate's output by more than 10 percent.
In The Value of Bosses, authors Edward Lazear, Kathryn Shaw, and Christopher Stanton use data from a large service oriented company to examine the effects of bosses on their workers' productivity. They estimate the daily productivity for 23,878 workers matched to 1,940 bosses over five years and find that bosses vary greatly in productivity, with the difference between the best bosses and the worst bosses being significant.
One extreme view of the labor market holds that bosses are irrelevant and that worker productivity is unaffected by the choice of supervisor. Anyone can do the supervisor's job because the supervisor has little direct impact on worker output. At the other extreme, is the view that workers are indistinguishable and that the output of the firm depends only on how well bosses use labor. Whichever is the case, we know that a significant fraction of resources is devoted to supervision: among manufacturing workers, front-line supervisors comprised 10 percent of the non-managerial workforce in 2010; among retail trade workers, front line supervisors comprised 12 percent of the non-managerial workforce.
Lire aussi:
La Belgique, l'un des meilleurs pays pour travailler !
In The Value of Bosses, authors Edward Lazear, Kathryn Shaw, and Christopher Stanton use data from a large service oriented company to examine the effects of bosses on their workers' productivity. They estimate the daily productivity for 23,878 workers matched to 1,940 bosses over five years and find that bosses vary greatly in productivity, with the difference between the best bosses and the worst bosses being significant.
One extreme view of the labor market holds that bosses are irrelevant and that worker productivity is unaffected by the choice of supervisor. Anyone can do the supervisor's job because the supervisor has little direct impact on worker output. At the other extreme, is the view that workers are indistinguishable and that the output of the firm depends only on how well bosses use labor. Whichever is the case, we know that a significant fraction of resources is devoted to supervision: among manufacturing workers, front-line supervisors comprised 10 percent of the non-managerial workforce in 2010; among retail trade workers, front line supervisors comprised 12 percent of the non-managerial workforce.
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La note reçue par les travailleurs grecs est dramatique...
La Belgique se classe en 4ème position des pays européens en ce
qui concerne la qualité du travail. Le top 3 n'étonnera personne, avec
en tête le Danemark suivi par les Pays-Bas et la Suède. Comme
d'habitude, les pays scandinaves occupent les premières places,
accompagnés cette fois-ci par nos voisins néerlandais.
Petite surprise pour la Belgique qui se positionne en 4ème position, juste devant le Luxembourg (5ème). Ce rapport indique même que la Belgique s'est distinguée en améliorant la qualité du travail, entre 2008 et 2010, en temps de crise. Notre pays possède également les salaires bruts les plus élevés, juste derrière les Pays-Bas.
Ce classement a été conçu par l'European Trade Union Institute, l'organe de recherche du syndicat européen EEV, en se basant sur des chiffres de l'année 2010. Cet indice de qualité du travail prend en compte plusieurs variables, dont le salaire moyen, le nombre d'heures de travail, l'équilibre entre le travail et la vie privée, la sécurité de l'emploi ou encore les perspectives de carrière.
Chaque pays possède une note concernant donc la qualité de travail. La Belgique a reçu une note de 74 (sur 100), seulement 2 points de moins que la Suède (76), 5 de moins que les Pays-Bas (79) et 10 de moins que le Danemark (84). Ces pays se trouvent nettement au dessus de la moyenne européenne (52 points).
L'indice confirme la situation tragique des travailleurs grecs, toujours embourbés dans une grave crise économique. Ils ne récoltent qu'un seul et unique point ! D'autres pays qui souffrent de la crise économique se retrouvent en queue de peloton: l'Italie est 23ème (41 points) et l'Espagne 25ème (38 points), sur 27.
Petite surprise pour la Belgique qui se positionne en 4ème position, juste devant le Luxembourg (5ème). Ce rapport indique même que la Belgique s'est distinguée en améliorant la qualité du travail, entre 2008 et 2010, en temps de crise. Notre pays possède également les salaires bruts les plus élevés, juste derrière les Pays-Bas.
Ce classement a été conçu par l'European Trade Union Institute, l'organe de recherche du syndicat européen EEV, en se basant sur des chiffres de l'année 2010. Cet indice de qualité du travail prend en compte plusieurs variables, dont le salaire moyen, le nombre d'heures de travail, l'équilibre entre le travail et la vie privée, la sécurité de l'emploi ou encore les perspectives de carrière.
Chaque pays possède une note concernant donc la qualité de travail. La Belgique a reçu une note de 74 (sur 100), seulement 2 points de moins que la Suède (76), 5 de moins que les Pays-Bas (79) et 10 de moins que le Danemark (84). Ces pays se trouvent nettement au dessus de la moyenne européenne (52 points).
L'indice confirme la situation tragique des travailleurs grecs, toujours embourbés dans une grave crise économique. Ils ne récoltent qu'un seul et unique point ! D'autres pays qui souffrent de la crise économique se retrouvent en queue de peloton: l'Italie est 23ème (41 points) et l'Espagne 25ème (38 points), sur 27.
samedi 15 décembre 2012
Quand Elio nous parlait ...
Archives 2006 ?
La liste Islam : un parti clérical, antidémocratique, totalitaire
Le 3 décembre a vu l’installation des conseils communaux issus du
scrutin du 14 octobre 2012.
En région bruxelloise, cet événement a innové. Pour la première fois en Belgique siègent deux élus d’un parti islamiste. Et pour la première fois un parti a inscrit à son programme l’instauration de la loi religieuse – en l’occurrence la loi islamique, la charia – comme loi commune.
En région bruxelloise, cet événement a innové. Pour la première fois en Belgique siègent deux élus d’un parti islamiste. Et pour la première fois un parti a inscrit à son programme l’instauration de la loi religieuse – en l’occurrence la loi islamique, la charia – comme loi commune.
vendredi 14 décembre 2012
La fonte du permafrost en Arctique
Les scientifiques ont de nouvelles inquiétudes quant au carbone enfermé dans les vastes étendues de sol glacé de l’Arctique.
De nouvelles études de terrain ont en effet été présentées en
Californie cette semaine, explique ScienceMag, à l’occasion de la
réunion automnale de l’American Geophysical Union.
Elles évaluent la quantité de carbone contenu dans les sols à 1.9
trillion de tonnes d’espace métrique, soit bien plus que les études
précédentes, qui auraient donc sous-estimé le risque climatique encouru
en cas de cette libération de carbone. ScienceMag explique :
«La disparition de la couche de glace en Arctique, qui polarise l’attention des médias scientifiques, est un effet du changement climatique provoqué par les humains. En revanche, la fonte du sol glacé, oupermafrost, peut conduire au réchauffement climatique. Alors qu’elle fond, des microbes consommes le carbone qui y était auparavant enfermé, et libèrent au passage du dioxyde de carbone—un puissant gaz à effet de serre. Le dioxyde de carbone amplifie le pouvoir de réchauffement de la pollution carbone dans un cercle vicieux».
jeudi 13 décembre 2012
Qui sont les meneurs, et quelles sont leurs revendication?
En 1896, le psychologue social Gustave Le Bon mettait en garde ses contemporains
sur les dangers des foules :
« Il faut savoir résoudre les problèmes que la psychologie [des foules] nous pose, ou se résigner à être dévoré par elles »Lorsqu'une manifestation spontanée a pu dépasser les mouvements politiques organisés à travers le monde arabe, les dirigeants des démocraties naissantes de Tunisie, d'Égypte et de Libye feraient bien de tenir compte de la mise en garde de Le Bon.
Depuis
que les foules ont envahi les rues de Tunis, du Caire, de Benghazi et
d'autres villes arabes, en renversant des régimes vieux de plusieurs
décennies, certains témoins et analystes se sont demandé quelle
direction prenait le monde arabe. Mais ils se sont concentrés presque
exclusivement sur la dimension politique des événements : qui sont les meneurs, et quelles sont leurs revendication ?
Malades ?
5% des Belges feraient semblant d'être malades pour ne pas travailler
Lire aussi:
Record: 300.000 personnes en arrêt de travail de plus d'un an
Près de 300.000 personnes sont en arrêt de travail depuis plus d'un an. Un chiffre record dévoilé par le SPF Sécurité Sociale. En outre, aussi bien les dépenses de soins de santé que la consommation de médicaments continuent de grimper. 14 Décembre 2012 07h17 Agrandir Diminuer Imprimer Réagir (0) Le Service Public Fédéral (SPF) Sécurité sociale a publié ses chiffres pour l'année 2011. L'an dernier, le montant total des dépenses en matière de soins de santé s'élève à 24 milliards d'euros, soit une hausse de 5% par rapport à 2010. Le vieillissement de la population et des techniques médicales plus coûteuses expliquent cette augmentation. Notre consommation de médicaments atteint également de nouveaux records. Le Belge a consommé près de 5 milliards de doses en 2011, dont 40% concernent les maladies cardiaques et vasculaires. Absentéisme de longue durée Un autre chiffre interpelle: en 2011, 289.814 personnes étaient en incapacité de travail depuis plus d'un an. Soit 12.000 personnes de plus que l'an dernier. Une hausse ininterrompue depuis plusieurs années. Ce chiffre record peut s'expliquer par l'augmentation des troubles psychologiques, le report progressif de l'âge de la pension des femmes de 60 à 65 ans ou encore l'augmentation du nombre de personnes au travail, ce qui entraîne la hausse du nombre de personnes susceptibles de subir une incapacité de travail. La Belgique comptait 12.217 médecins généralistes disposant d'un cabinet en 2011, soit 120 de moins qu'en 2007.
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mercredi 12 décembre 2012
La relocalisation des entreprises fait son chemin
Le coût du travail s'élève dans les pays émergents, notamment en Chine, où les ouvriers ont fait pression pour obtenir des hausses de salaire : plusieurs régions et villes ont ainsi relevé cette année le montant du salaire minimum pour calmer le mécontentement populaire et pallier, dans certaines régions, la pénurie de main d'œuvre. A tel point que les industriels délocalisent désormais de plus en plus leur production dans des pays voisins à la main d'œuvre encore moins chère (Vietnam, Philippines, Bangladesh).
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Claude Parmentier : la boutique était fermée de l'intérieur
Rétroactes: Claude Parmentier du PS est le bourgmestre de Wanze et devait être nommé jeudi 6 décembre comme haut fonctionnaire de rang A2 à la Région wallonne. Cette nomination était l'objet de critiques de l'Inspection des Finances. Elle était accusée de servir à "recaser" le parvenu
bourgmestre socialiste qui a dû abandonner son poste de directeur général du Centre régional d'aide aux communes (Crac) pour demeurer mayeur de Wanze, rapportait La Libre BelgiqueMais/Et le 11/12/2012: la boutique était [toujours] fermée de l'intérieur ...
Depuis le 6 décembre, questions à P. Furlan qui trouve le dossier farfelu, puis ridicule, mais affirme que Nollet est solidaire. Question à Nollet et à son attachée de presse, vu l'absence de réponse du miniss' , mais depuis le 8, silence gêné ... [mais pas coupable] ?
Et déjà, on se souviendra en 2010, que ...
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mardi 11 décembre 2012
Bulgaria was not the most corrupt
In 2012, Bulgaria was not the most corrupt among the EU Member States, according to Transparency International's newly published Corruption Perceptions Index (CPI).
Publishing its annual Corruption Perceptions Index on Wednesday, the Berlin-based body ranked Bulgaria 75th out of a total 176 countries.
This year, TI ranks countries on a scale from 0 (perceived to be highly corrupt) to 100 (perceived to be very clean).
Greece with 36 points is 94th and the most corrupt in the EU, while Bulgaria is the second most corrupt. Romania is ahead of Bulgaria with its 66th spot.
In the Corruption Perceptions Index 2012 Denmark, Finland and New Zealand tie for first place with scores of 90, helped by strong access to information systems and rules governing the behavior of those in public positions.
Publishing its annual Corruption Perceptions Index on Wednesday, the Berlin-based body ranked Bulgaria 75th out of a total 176 countries.
This year, TI ranks countries on a scale from 0 (perceived to be highly corrupt) to 100 (perceived to be very clean).
Greece with 36 points is 94th and the most corrupt in the EU, while Bulgaria is the second most corrupt. Romania is ahead of Bulgaria with its 66th spot.
In the Corruption Perceptions Index 2012 Denmark, Finland and New Zealand tie for first place with scores of 90, helped by strong access to information systems and rules governing the behavior of those in public positions.
lundi 10 décembre 2012
Chauffeurs.bxl
@ biancone2
Patrice Biancone, le "chef de cabinet de Madame Valérie Trierweiler", ouvre son compte twitter : @biancone2.
dimanche 9 décembre 2012
Highest tax rate
Lire aussi:
Le Belge vit bien malgré un salaire net parmi les plus bas d'Europe
Bas salaires, hautes prestations sociales... les Belges ne sont pas forcément beaucoup plus mal lotis que les voisins. Bas salaires, hautes prestations sociales... les Belges ne sont pas forcément beaucoup plus mal lotis que les voisins. Mots clés Emploi, Salaire Pour un même salaire brut, le salaire net du Belge figure parmi les plus bas d'Europe, indique une enquête du cabinet d'audit Deloitte. En 2011, seule la Suède avait un taux d'imposition (56%) plus élevé que la Belgique (53,5%). Mais le Belge garde globalement un bon niveau de vie par rapport à ses voisins.
Catherine, fille de Moureaux
Le recasage politique: sport maximal
Rappel : au terme d’un vaudeville socialiste, le secrétaire d’Etat Emir Kir dut choisir de se saisir du mayorat de Saint-Josse dès 2012, en récupérant naturellement son siège de député régional laissé jusque là à sa suppléante, la fille de Philippe Moureaux et de Françoise Dupuis (la présidente du parlement en question). Laisser une telle personnalité sans emploi n’étant pas dans les usages du PS, on apprenait hier, via la RTBF, que la fille de Moureaux avait retrouvé un poste : chef de cabinet de Rachid Madrane, le remplaçant d’Emir Kir au gouvernement Picqué. Que la conseillère communale schaerbeekoise et médecin n’ait guère d’expérience exécutive en urbanisme ou en propreté publique ne fut visiblement pas un obstacle à cette désignation entrant "dans les prérogatives du parti".
Lire aussi:
Le parachute doré du maïeur PS de Wanze
Claude Parmentier ne peut plus diriger le Crac. Pas grave, il aura un poste similaire… Etre un bourgmestre bien installé donne apparemment certaines assurances en termes d’emploi dans la haute fonction publique. Claude Parmentier (PS), réélu comme maïeur de Wanze (près de Huy) lors des dernières élections, ne peut plus cumuler cette fonction avec son poste de directeur général du Centre régional d’aide aux communes (Crac), organisme public qui supervise la gestion financière des pouvoirs locaux. Ce sont les nouvelles règles en Wallonie : le code de la démocratie locale a été adapté en 2010 afin de rendre incompatible un mandat au sein d’un collège communal et les fonctions de fonctionnaire de haut rang. Autrement dit, Claude Parmentier devait choisir entre son écharpe mayorale et le Crac qu’il dirige depuis 1995, date de la création de cet organisme public wallon.
Résultat de ses cogitations : il a choisi Wanze Et il a bien fait apparemment : le gouvernement wallon vole à son secours. En effet, sur proposition du ministre wallon des Pouvoirs locaux, Paul Furlan (PS), l’exécutif régional doit décider ce jeudi de lui octroyer un joli lot de consolation : un poste de haut fonctionnaire de rang A2 (soit le même grade et la même rémunération que celui de directeur général du Crac), chargé de manière récurrente de certaines missions et placé sous l’autorité directe du gouvernement wallon lui-même
Le ministère bruxellois bientôt décapité ?
Attention, il ne s’agit donc pas à ce stade d’une suppression en bonne et due forme de l’arrêté, mais il est rare que les décisions finales du Conseil d’Etat dérogent aux avis initiaux de ses auditeurs. On s’achemine donc bien vers une annulation de la désignation de Christian Lamouline qui remonte à janvier 2012.
Pourquoi ? Tout part d’un recours d’un haut fonctionnaire qui, écarté du poste de secrétaire général, s’estimait lésé par la nomination de l’ancien "cabinettard" CDH. En effet, le requérant dans cette affaire estime que la procédure de sélection était "cadenassée" par un accord politique au sein de l’exécutif régional. Un accord qui aurait donc donné à l’avance le poste au chef de cabinet de Benoît Cerexhe.
Doulkeridis : "Notre job, ce n’est pas de sauver le PS" (19/10/2012)
Ecolo a-t-il torpillé le projet d’instaurer un Olivier (PS-CDH-Ecolo) à Molenbeek ?
J’ai tout fait pour que ce qui avait été prévu au départ, à savoir une coalition Olivier, soit rendu possible à Molenbeek. Mais je n’ai pas eu beaucoup de réactions du PS quand il fallait débloquer la situation. Je l’ai déjà connu plus créatif. A un moment, les écologistes de Molenbeek ont décidé qu’ils devaient prendre leurs responsabilités. Je n’allais pas les retenir dès l’instant où nous n’avions plus de réponse côté socialiste.
Philippe Moureaux vous accuse d’avoir temporisé pour l’endormir…
J’ai temporisé pour essayer de trouver une solution à l’Olivier. Mais à un moment, après avoir attendu en vain une réaction du PS, nous nous sommes dit que nous n’attendrons pas la constitution d’une cinquième majorité PS-MR en Région bruxelloise. Les insultes et le mépris, c’est une chose. Mais il est quand même incroyable d’utiliser de grands mots, comme la démocratie ou l’éthique qui n’ont pourtant rien à voir avec ce qui s’est passé à Molenbeek, pour nous reprocher d’avoir pris nos responsabilités. La démocratie en Belgique, c’est la mise sur pied d’une coalition. Des négociations sont dès lors nécessaires pour déboucher sur un programme, sur un projet. Evidement, il y en a qui sont d’un côté et d’autres qui sont dans l’opposition. Dans ma commune, à Ixelles, nous sommes dans l’opposition malgré le fait qu’Ecolo a progressé. Pourtant, je ne hurle pas sur la décision du PS d’avoir privilégié un accord avec le MR d’Alain Destexhe et d’Yves de Jonghe d’Ardoye. Ce qu’ils ont fait est tout à fait démocratique. Un Olivier était pourtant possible à Ixelles.
Sarah Turine n’a donc pas été déloyale comme le dénonçait Philippe Moureaux ?
En quoi aurait-elle été déloyale ? M.Moureaux est venu avec une proposition sur la table. Ce n’était pas une proposition acceptable comme telle. Mais nous étions prêts à discuter. A un moment, le CDH a quitté la table. Avec Sarah Turine, nous avons passé un tas de coups de fil pour débloquer la situation. Mais quand le CDH a annoncé que pour lui, ce sera de toute façon sans le PS et que ce même PS ne répondait plus à nos appels, on devait faire quoi ? Notre job, ce n’était pas de sauver le PS. Notre job, c’est de faire avancer notre projet.
Vous dites que c’est le CDH qui a quitté la table. Pourtant, c’est vous que le PS charge le plus lourdement. Cela vous étonne ?
Le PS tape sur Ecolo parce que c’est le parti qui le concurrence à gauche. C’est dingue. Il nous accuse de ne pas avoir soutenu la gauche. Mais cela ne le gêne pas de faire une majorité avec le MR à Bruxelles-Ville, à Anderlecht, à Ixelles, à Saint-Gilles, alors qu’il avait largement la possibilité de le faire avec Ecolo et le CDH.
Après ce qui s’est passé, peut-on encore envisager une reconduction d’un Olivier au niveau régional en 2014 ?
Moi, je n’ai aucun problème avec l’Olivier. On ne peut pas me reprocher de ne pas le défendre. Je l’ai construit en 1999, puis à nouveau en 2004, et je l’ai encore défendu en 2012. Mais je ne vais pas défendre l’Olivier contre la stratégie même du PS et du CDH. Ce n’est pas mon job. Moi, ce qui m’importe le plus, c’est la position d’Ecolo en 2014.
Est-ce que cela préfigure l’instauration d’une Jamaïquaine (MR-CDH-Ecolo) à Bruxelles ?
Mais pas du tout. Armand De Decker se présente comme un grand stratège par rapport à ce truc-là. Il avance qu’il y a eu un dialogue entre le MR et le CDH. Heureusement qu’il n’a pas dit qu’il y avait eu un contact avec nous. Si ces partis veulent avoir une stratégie, libres à eux. Moi, je garde de très bons contacts avec Rudi Vervoort, avec Charles Picqué.
A Molenbeek, à Watermael, c’est la deuxième liste qui a empoché le maïorat avec le concours d’Ecolo. Ecolo a-t-il perdu le sens de l’éthique ?
Existe-t-il un article de la Constitution, une loi, une ordonnance stipulant que la liste la plus forte doit être dans la majorité communale ? Il y aurait quelque chose qui m’aurait échappé. Pendant des décennies, il en allait comme cela. Maintenant que cela bénéficie à Ecolo, on doit s’offusquer. Est-ce qu’on s’offusque du fait que ce n’est pas Willem Draps qui a été désigné bourgmestre de Woluwe-Saint-Pierre ? L’éthique et la démocratie n’ont rien à voir avec tout cela. Si on veut que la première liste soit d’office dans la majorité, alors il faut changer la loi. Mais arrêtons d’utiliser de grands mots pour défendre une position strictement personnelle, parce qu’on a perdu sa propre place. Je voudrais qu’on me cite quelle règle éthique ou démocratique nous avons transgressé en faisant ce qu’on a fait.
Le PS, nerveux face à la percée du PTB (19/10/2012)
"Mon parti doit faire très attention, prévient Philippe Moureaux. Il ne faudrait pas que nous fassions plus de concessions à la droite. La poussée du PTB est un signal. Si on ne le voit pas, c’est qu’on souffre d’une myopie profonde. Le peuple encaisse mais si on se montre impitoyable envers ceux qui pourraient tomber dans la marginalité, nous allons vers des choses ingérables." Le ministre wallon Jean-Claude Marcourt choisit, pour sa part, d’attaquer frontalement le PTB, dans le "Vif", en le considérant toujours comme un parti stalinien : "C’est son droit, mais au moins, qu’il le dise ! Il a mis un peu de vernis pour faire croire qu’il a changé, mais son idéologie est la même qu’avant". Selon lui, l’extrême gauche incarné par le PTB demeure "un vrai problème pour la démocratie, même si je n’assimile pas du tout l’extrême gauche et l’extrême droite".
Au siège du PS, on a "toujours pris au sérieux le PTB comme toute autre formation d’extrême gauche", assure Ermeline Gosselin, porte-parole du PS. Elle précise que le développement d’une argumentation à opposer aux positions du PTB a été opéré de longue date. Dès la constitution du gouvernement fédéral, les rouges avaient en outre pleinement conscience du risque d’être attaqués sur leur gauche. Et pour ce qui est des mesures prises par Di Rupo 1er, le PS rappelle que ce dernier est qualifié de marxiste au Nord du pays. "Et s’il y a là une part de démagogie en Flandre, il y en a aussi dans le chef du PTB", ajoute le PS qui veut se montrer serein et rappelle sa loyauté envers l’accord fédéral.
Pour le PTB, les attaques de Jean-Claude Marcourt se situent en dessous de la ceinture et traduisent surtout de la nervosité face à la progression électorale du PTB. "C’est un fait, analyse Raoul Hedebouw, porte-parole du parti marxiste et nouveau conseiller communal à Liège, l’état-major du PS est devenu très nerveux en voyant la percée du PTB C’est la première fois depuis 25 ans qu’un parti à la gauche de la gauche arrive à dépasser le seuil électoral. Le PS sait qu’il va devoir assumer l’austérité budgétaire du gouvernement fédéral alors que l’opinion publique se radicalise et que les gens veulent une réponse de gauche à cette crise."
Antidémocratique, le PTB ? "C’est un comble On n’avait plus vu un tel rejet depuis la période anticommuniste du maccarthysme aux USA dans l’après-Seconde guerre mondiale "
Pour le porte-parole du PTB, les socialistes paient leur trop forte assurance : "Le PS n’a rien vu venir à l’égard de la victoire du PTB. Il y a une telle autosuffisance, une telle arrogance dans ce parti Avec Ecolo qui va un peu dans tous les sens, les élus PS se disaient "on est tranquille" Mais c’était sans compter le mécontentement de la population. Le PTB prend des voix au PS quand ce parti approuve la fermeture de bureaux de postes ou quand il vote les dispositions qui organisent la chasse aux chômeurs "
Le PS paie également son désinvestissement à l’égard des luttes sociales, voire de la "lutte des classes", ajoute-t-on au PTB. "Le PS a fermé depuis longtemps ses sections dans les entreprises, rappelle Raoul Hedebouw. Le PTB est le seul parti à avoir conservé de tels relais. Or, c’est dans ces sections d’entreprise que l’on prend la mesure des grands débats socio-économiques ! Lors des piquets de grève, on ne voit jamais un seul député PS Ils sont pourtant les bienvenus."
Et en 2014, alors ? Le PTB va poursuivre la même stratégie par rapport au PS, en jouant sur sa gauche en vue des élections fédérales et régionales. En effet, d’ici 2014, beaucoup de lignes politiques peuvent encore bouger en raison de nouveaux sacrifices liés aux mesures anticrise, à la politique d’austérité. Et le PTB espère que ces mouvements lui seront favorables. Par exemple, comment vont réagir la FGTB et la CSC aux nouveaux tours de vis budgétaires ? L’agitation sociale, les manifestations, serviraient certainement le nouveau challenger du PS.
Toutefois, le PTB reste réaliste et ne s’attend pas à un "Grand Soir" en 2014 et ne veut pas donner de chiffre sur le nombre de députés qu’il pourrait prendre au PS. Il y a d’autres priorités : la stratégie du parti en est désormais à la consolidation. En effet, le PTB n’a pas encore de présence organisée dans bon nombre de communes et de quartiers: "On veut s’établir dans le monde politique belge et nos marges de progression électorale, on va les prendre au PS mais aussi chez Ecolo. Pour 2014, on veut prendre nos responsabilités et reconstruire la gauche de la gauche en Belgique ".
Rappel : au terme d’un vaudeville socialiste, le secrétaire d’Etat Emir Kir dut choisir de se saisir du mayorat de Saint-Josse dès 2012, en récupérant naturellement son siège de député régional laissé jusque là à sa suppléante, la fille de Philippe Moureaux et de Françoise Dupuis (la présidente du parlement en question). Laisser une telle personnalité sans emploi n’étant pas dans les usages du PS, on apprenait hier, via la RTBF, que la fille de Moureaux avait retrouvé un poste : chef de cabinet de Rachid Madrane, le remplaçant d’Emir Kir au gouvernement Picqué. Que la conseillère communale schaerbeekoise et médecin n’ait guère d’expérience exécutive en urbanisme ou en propreté publique ne fut visiblement pas un obstacle à cette désignation entrant "dans les prérogatives du parti".
Lire aussi:
Le parachute doré du maïeur PS de Wanze
Claude Parmentier ne peut plus diriger le Crac. Pas grave, il aura un poste similaire… Etre un bourgmestre bien installé donne apparemment certaines assurances en termes d’emploi dans la haute fonction publique. Claude Parmentier (PS), réélu comme maïeur de Wanze (près de Huy) lors des dernières élections, ne peut plus cumuler cette fonction avec son poste de directeur général du Centre régional d’aide aux communes (Crac), organisme public qui supervise la gestion financière des pouvoirs locaux. Ce sont les nouvelles règles en Wallonie : le code de la démocratie locale a été adapté en 2010 afin de rendre incompatible un mandat au sein d’un collège communal et les fonctions de fonctionnaire de haut rang. Autrement dit, Claude Parmentier devait choisir entre son écharpe mayorale et le Crac qu’il dirige depuis 1995, date de la création de cet organisme public wallon.
Résultat de ses cogitations : il a choisi Wanze Et il a bien fait apparemment : le gouvernement wallon vole à son secours. En effet, sur proposition du ministre wallon des Pouvoirs locaux, Paul Furlan (PS), l’exécutif régional doit décider ce jeudi de lui octroyer un joli lot de consolation : un poste de haut fonctionnaire de rang A2 (soit le même grade et la même rémunération que celui de directeur général du Crac), chargé de manière récurrente de certaines missions et placé sous l’autorité directe du gouvernement wallon lui-même
Le ministère bruxellois bientôt décapité ?
L'auditoriat du Conseil d'etat demande l'annulation de la nomination d'un CDH.
Cette information va faire mal dans le microcosme politique bruxellois :
le Conseil d’Etat va probablement annuler début 2013 la nomination de
l’actuel secrétaire général du ministère de la Région de
Bruxelles-Capitale, Christian Lamouline. En effet, selon un premier
rapport de l’auditorat du Conseil d’Etat, l’arrêté de nomination de cet
ancien chef de cabinet du ministre régional de l’Economie Benoît Cerexhe
(CDH) doit être annulé.
Attention, il ne s’agit donc pas à ce stade d’une suppression en bonne et due forme de l’arrêté, mais il est rare que les décisions finales du Conseil d’Etat dérogent aux avis initiaux de ses auditeurs. On s’achemine donc bien vers une annulation de la désignation de Christian Lamouline qui remonte à janvier 2012.
Pourquoi ? Tout part d’un recours d’un haut fonctionnaire qui, écarté du poste de secrétaire général, s’estimait lésé par la nomination de l’ancien "cabinettard" CDH. En effet, le requérant dans cette affaire estime que la procédure de sélection était "cadenassée" par un accord politique au sein de l’exécutif régional. Un accord qui aurait donc donné à l’avance le poste au chef de cabinet de Benoît Cerexhe.
Doulkeridis : "Notre job, ce n’est pas de sauver le PS" (19/10/2012)
Christos
Doulkeridis (Ecolo) croise le fer avec Philippe Moureaux. Il s’étonne
des critiques du PS qui a scellé 5 accords avec le MR à Bruxelles.
Entretien
Le secrétaire d’Etat bruxellois au Logement Christos Doulkeridis
(Ecolo) a été durement attaqué par Philippe Moureaux. Christos
Doulkeridis, qui a coordonné les négociations bruxelloises de l’après
élections communes, réplique point par point à l’ex-homme fort de
Molenbeek.Ecolo a-t-il torpillé le projet d’instaurer un Olivier (PS-CDH-Ecolo) à Molenbeek ?
J’ai tout fait pour que ce qui avait été prévu au départ, à savoir une coalition Olivier, soit rendu possible à Molenbeek. Mais je n’ai pas eu beaucoup de réactions du PS quand il fallait débloquer la situation. Je l’ai déjà connu plus créatif. A un moment, les écologistes de Molenbeek ont décidé qu’ils devaient prendre leurs responsabilités. Je n’allais pas les retenir dès l’instant où nous n’avions plus de réponse côté socialiste.
Philippe Moureaux vous accuse d’avoir temporisé pour l’endormir…
J’ai temporisé pour essayer de trouver une solution à l’Olivier. Mais à un moment, après avoir attendu en vain une réaction du PS, nous nous sommes dit que nous n’attendrons pas la constitution d’une cinquième majorité PS-MR en Région bruxelloise. Les insultes et le mépris, c’est une chose. Mais il est quand même incroyable d’utiliser de grands mots, comme la démocratie ou l’éthique qui n’ont pourtant rien à voir avec ce qui s’est passé à Molenbeek, pour nous reprocher d’avoir pris nos responsabilités. La démocratie en Belgique, c’est la mise sur pied d’une coalition. Des négociations sont dès lors nécessaires pour déboucher sur un programme, sur un projet. Evidement, il y en a qui sont d’un côté et d’autres qui sont dans l’opposition. Dans ma commune, à Ixelles, nous sommes dans l’opposition malgré le fait qu’Ecolo a progressé. Pourtant, je ne hurle pas sur la décision du PS d’avoir privilégié un accord avec le MR d’Alain Destexhe et d’Yves de Jonghe d’Ardoye. Ce qu’ils ont fait est tout à fait démocratique. Un Olivier était pourtant possible à Ixelles.
Sarah Turine n’a donc pas été déloyale comme le dénonçait Philippe Moureaux ?
En quoi aurait-elle été déloyale ? M.Moureaux est venu avec une proposition sur la table. Ce n’était pas une proposition acceptable comme telle. Mais nous étions prêts à discuter. A un moment, le CDH a quitté la table. Avec Sarah Turine, nous avons passé un tas de coups de fil pour débloquer la situation. Mais quand le CDH a annoncé que pour lui, ce sera de toute façon sans le PS et que ce même PS ne répondait plus à nos appels, on devait faire quoi ? Notre job, ce n’était pas de sauver le PS. Notre job, c’est de faire avancer notre projet.
Vous dites que c’est le CDH qui a quitté la table. Pourtant, c’est vous que le PS charge le plus lourdement. Cela vous étonne ?
Le PS tape sur Ecolo parce que c’est le parti qui le concurrence à gauche. C’est dingue. Il nous accuse de ne pas avoir soutenu la gauche. Mais cela ne le gêne pas de faire une majorité avec le MR à Bruxelles-Ville, à Anderlecht, à Ixelles, à Saint-Gilles, alors qu’il avait largement la possibilité de le faire avec Ecolo et le CDH.
Après ce qui s’est passé, peut-on encore envisager une reconduction d’un Olivier au niveau régional en 2014 ?
Moi, je n’ai aucun problème avec l’Olivier. On ne peut pas me reprocher de ne pas le défendre. Je l’ai construit en 1999, puis à nouveau en 2004, et je l’ai encore défendu en 2012. Mais je ne vais pas défendre l’Olivier contre la stratégie même du PS et du CDH. Ce n’est pas mon job. Moi, ce qui m’importe le plus, c’est la position d’Ecolo en 2014.
Est-ce que cela préfigure l’instauration d’une Jamaïquaine (MR-CDH-Ecolo) à Bruxelles ?
Mais pas du tout. Armand De Decker se présente comme un grand stratège par rapport à ce truc-là. Il avance qu’il y a eu un dialogue entre le MR et le CDH. Heureusement qu’il n’a pas dit qu’il y avait eu un contact avec nous. Si ces partis veulent avoir une stratégie, libres à eux. Moi, je garde de très bons contacts avec Rudi Vervoort, avec Charles Picqué.
A Molenbeek, à Watermael, c’est la deuxième liste qui a empoché le maïorat avec le concours d’Ecolo. Ecolo a-t-il perdu le sens de l’éthique ?
Existe-t-il un article de la Constitution, une loi, une ordonnance stipulant que la liste la plus forte doit être dans la majorité communale ? Il y aurait quelque chose qui m’aurait échappé. Pendant des décennies, il en allait comme cela. Maintenant que cela bénéficie à Ecolo, on doit s’offusquer. Est-ce qu’on s’offusque du fait que ce n’est pas Willem Draps qui a été désigné bourgmestre de Woluwe-Saint-Pierre ? L’éthique et la démocratie n’ont rien à voir avec tout cela. Si on veut que la première liste soit d’office dans la majorité, alors il faut changer la loi. Mais arrêtons d’utiliser de grands mots pour défendre une position strictement personnelle, parce qu’on a perdu sa propre place. Je voudrais qu’on me cite quelle règle éthique ou démocratique nous avons transgressé en faisant ce qu’on a fait.
Le PS, nerveux face à la percée du PTB (19/10/2012)
Certaines
personnalités PS s’inquiètent de la concurrence de l’extrême gauche. Le
PTB veut aussi prendre des voix à Ecolo et au CDH.
Le
PS est grignoté sur sa gauche. C’est un des enseignements du scrutin
communal de dimanche. Et le Parti du Travail de Belgique (PTB) en est le
principal moteur en obtenant des élus dans le bassin liégeois et dans
une moindre mesure à Bruxelles ou à Mons. Le PS paye surtout la
participation à un gouvernement fédéral qui promet des mesures
douloureuses pour une partie de son électorat et sent d’ailleurs venir
la menace. "Mon parti doit faire très attention, prévient Philippe Moureaux. Il ne faudrait pas que nous fassions plus de concessions à la droite. La poussée du PTB est un signal. Si on ne le voit pas, c’est qu’on souffre d’une myopie profonde. Le peuple encaisse mais si on se montre impitoyable envers ceux qui pourraient tomber dans la marginalité, nous allons vers des choses ingérables." Le ministre wallon Jean-Claude Marcourt choisit, pour sa part, d’attaquer frontalement le PTB, dans le "Vif", en le considérant toujours comme un parti stalinien : "C’est son droit, mais au moins, qu’il le dise ! Il a mis un peu de vernis pour faire croire qu’il a changé, mais son idéologie est la même qu’avant". Selon lui, l’extrême gauche incarné par le PTB demeure "un vrai problème pour la démocratie, même si je n’assimile pas du tout l’extrême gauche et l’extrême droite".
Au siège du PS, on a "toujours pris au sérieux le PTB comme toute autre formation d’extrême gauche", assure Ermeline Gosselin, porte-parole du PS. Elle précise que le développement d’une argumentation à opposer aux positions du PTB a été opéré de longue date. Dès la constitution du gouvernement fédéral, les rouges avaient en outre pleinement conscience du risque d’être attaqués sur leur gauche. Et pour ce qui est des mesures prises par Di Rupo 1er, le PS rappelle que ce dernier est qualifié de marxiste au Nord du pays. "Et s’il y a là une part de démagogie en Flandre, il y en a aussi dans le chef du PTB", ajoute le PS qui veut se montrer serein et rappelle sa loyauté envers l’accord fédéral.
Pour le PTB, les attaques de Jean-Claude Marcourt se situent en dessous de la ceinture et traduisent surtout de la nervosité face à la progression électorale du PTB. "C’est un fait, analyse Raoul Hedebouw, porte-parole du parti marxiste et nouveau conseiller communal à Liège, l’état-major du PS est devenu très nerveux en voyant la percée du PTB C’est la première fois depuis 25 ans qu’un parti à la gauche de la gauche arrive à dépasser le seuil électoral. Le PS sait qu’il va devoir assumer l’austérité budgétaire du gouvernement fédéral alors que l’opinion publique se radicalise et que les gens veulent une réponse de gauche à cette crise."
Antidémocratique, le PTB ? "C’est un comble On n’avait plus vu un tel rejet depuis la période anticommuniste du maccarthysme aux USA dans l’après-Seconde guerre mondiale "
Pour le porte-parole du PTB, les socialistes paient leur trop forte assurance : "Le PS n’a rien vu venir à l’égard de la victoire du PTB. Il y a une telle autosuffisance, une telle arrogance dans ce parti Avec Ecolo qui va un peu dans tous les sens, les élus PS se disaient "on est tranquille" Mais c’était sans compter le mécontentement de la population. Le PTB prend des voix au PS quand ce parti approuve la fermeture de bureaux de postes ou quand il vote les dispositions qui organisent la chasse aux chômeurs "
Le PS paie également son désinvestissement à l’égard des luttes sociales, voire de la "lutte des classes", ajoute-t-on au PTB. "Le PS a fermé depuis longtemps ses sections dans les entreprises, rappelle Raoul Hedebouw. Le PTB est le seul parti à avoir conservé de tels relais. Or, c’est dans ces sections d’entreprise que l’on prend la mesure des grands débats socio-économiques ! Lors des piquets de grève, on ne voit jamais un seul député PS Ils sont pourtant les bienvenus."
Et en 2014, alors ? Le PTB va poursuivre la même stratégie par rapport au PS, en jouant sur sa gauche en vue des élections fédérales et régionales. En effet, d’ici 2014, beaucoup de lignes politiques peuvent encore bouger en raison de nouveaux sacrifices liés aux mesures anticrise, à la politique d’austérité. Et le PTB espère que ces mouvements lui seront favorables. Par exemple, comment vont réagir la FGTB et la CSC aux nouveaux tours de vis budgétaires ? L’agitation sociale, les manifestations, serviraient certainement le nouveau challenger du PS.
Toutefois, le PTB reste réaliste et ne s’attend pas à un "Grand Soir" en 2014 et ne veut pas donner de chiffre sur le nombre de députés qu’il pourrait prendre au PS. Il y a d’autres priorités : la stratégie du parti en est désormais à la consolidation. En effet, le PTB n’a pas encore de présence organisée dans bon nombre de communes et de quartiers: "On veut s’établir dans le monde politique belge et nos marges de progression électorale, on va les prendre au PS mais aussi chez Ecolo. Pour 2014, on veut prendre nos responsabilités et reconstruire la gauche de la gauche en Belgique ".
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