Via http://www.challenges.fr
Jose Manuel Barroso n'a pas convaincu les banques. En suggérant mercredi 12 octobre d'obliger les établissements financiers à augmenter leurs fonds propres "durs", à défaut de quoi ils seraient interdits de bonus et de dividendes, le président de la Commission espérait faire un retour fracassant dans le grand feuilleton de la crise.
Pari réussi? En tout cas, les annonces ont fait sursauter les banques. Première institution à dégainer, la Fédération allemande des banques privées. Les propositions de Bruxelles sont "inappropriées parce qu'elles ne s'attaquent pas aux causes de la crise actuelle de la dette publique", selon son directeur Michael Kemmer, qui ajoute: "La précipitation est de mauvais conseil dans la situation actuelle".
Même argument dans la bouche de Josef Ackermann, le patron de la Deustche Bank. "Il me paraît douteux qu'une hausse du niveau des fonds propres pour l'ensemble des banques soit une mesure appropriée pour résorber la crise de la dette publique", a-t-il expliqué. Comprendre: les banques sont les victimes de la crise de la dette dans la zone euro, et non sa cause.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire