lundi 31 octobre 2011
samedi 29 octobre 2011
jeudi 27 octobre 2011
Charles Picqué, qu’en est-il de la communauté métropolitaine ?
"On a un embryon de démarrage de réflexion sur le contenu. Un groupe de travail s’est réuni une première fois avec les ministres chargés de l’aménagement du territoire. Il serait sage que ce petit groupe composé de Philippe Muyters, de Philippe Henry et de moi-même amorce une réflexion multidisciplinaire sur la mobilité, l’environnement, la politique économique. Ce groupe pourra ensuite s’ouvrir aux autres ministres des trois gouvernements régionaux"
"On a un embryon de démarrage de réflexion sur le contenu. Un groupe de travail s’est réuni une première fois avec les ministres chargés de l’aménagement du territoire. Il serait sage que ce petit groupe composé de Philippe Muyters, de Philippe Henry et de moi-même amorce une réflexion multidisciplinaire sur la mobilité, l’environnement, la politique économique. Ce groupe pourra ensuite s’ouvrir aux autres ministres des trois gouvernements régionaux"
mardi 25 octobre 2011
8.000 agents de la fonction.fed publique
Jacky Leroy, président du SP Personnel et Organisation :
Le transfert de compétences vers les entités fédérées devrait se traduire par le transfert d'un peu moins de 8.000 agents de la fonction publique fédérale vers les Régions et Communautés, soit un peu moins de 10%
Libellés :
chômage,
fonction publique,
régionalisation
lundi 24 octobre 2011
Tintin et les 19,1 millions €
Steven Spielberg, à propos d'un personnage qui n'était pas parti ... :
Belgocontrol a clôturé son exercice 2010 sur une perte de 19,1 millions €.
Cette nouvelle dégradation de sa situation financière «était prévue et est due essentiellement à l'absence de décision politique quant à la rémunération correcte de l'ensemble des services prestés», souligne le gestionnaire du trafic aérien belge dans son rapport annuel.
"C'est un grand honneur de ramener Tintin à la maison!
C'est "ici qu'il est le plus aimé"
Belgocontrol a clôturé son exercice 2010 sur une perte de 19,1 millions €.
Cette nouvelle dégradation de sa situation financière «était prévue et est due essentiellement à l'absence de décision politique quant à la rémunération correcte de l'ensemble des services prestés», souligne le gestionnaire du trafic aérien belge dans son rapport annuel.
«La perte enregistrée en 2010 est liée à un problème structurel de financement. En vertu des accords de coopération de 1989 entre l'Etat fédéral et les Régions, Belgocontrol doit assurer gratuitement le niveau de service qui était en vigueur au moment de cet accord.»
Concrètement, «cela signifie qu'annuellement, nous prestons des services qui ne sont pas rémunérés et qui représentent un montant de 20 millions d'euros». Par ailleurs, regrette le responsable, «les redevances d'atterrissage à l'aéroport de Bruxelles National n'ont pas été adaptées depuis 2003, ni même indexées».
dimanche 23 octobre 2011
Athene heeft minimaal 252 miljard nodig
De financiële situatie van Griekenland is veel dramatischer dan de euroministers van Financiën dachten. Athene heeft minimaal 252 miljard euro aan noodleningen van de andere eurolanden nodig om een faillissement af te wenden, in het slechtste scenario zelfs 444 miljard euro.
Daarmee zou het Europees noodfonds voor zwakke eurolanden in één klap leeg zijn.
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Indignés: le directeur de HUB révolté des dégradations
Daarmee zou het Europees noodfonds voor zwakke eurolanden in één klap leeg zijn.
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Indignés: le directeur de HUB révolté des dégradations
La peinture doit être refaite dans tous les locaux et les travaux de nettoyage dureront plusieurs semaines. La HUB veut vendre le bâtiment à une autre institution d'enseignement supérieur.
Le directeur général de la HUB (Hogeschool-Universiteit Brussel), Dirk De Ceulaer, s'est offusqué mardi du "tsunami de dégradations" provoqué dans le bâtiment de la HUB de Koekelberg, où ont séjourné durant près d'une semaine les "indignés". "Cela ne correspond pas aux valeurs pour lesquelles les jeunes sont descendus dans la rue. Ces dégradations sont un manque de respect total", a-t-il indiqué mardi en faisant la visite du bâtiment. Du sol au plafond, presque tous les couloirs et locaux ont été taggés et saccagés. La bibliothèque du premier étage notamment a été mise sans dessus dessous. L'expertise de la compagnie d'assurance doit encore déterminer le montant des dommages.
La direction de la HUB avait donné son accord à la commune de Koekelberg pour loger les "indignés" qui avaient investi le parc Elisabeth. "Je ne pense pas qu'il y ait grand chose à reprocher à la commune de Koekelberg. Beaucoup plus de jeunes ont investi le bâtiment qu'initialement prévu", a poursuivi M. De Ceulaer.
Le directeur général a encore eu plusieurs contacts avec les "indignés". Selon ces derniers, des personnes étrangères au mouvement auraient également pénétré les lieux. Les "indignés" auraient toutefois pu indiquer à la police que la situation n'était plus sous contrôle, estime le directeur.
Les "indignés" déménagent vers Evere
Tous les "indignés" qui occupaient le parc du Cinquantenaire depuis samedi ont plié bagage mardi après-midi. Vers 13h00, toutes les tentes ont été démontées. "Nous n'avons pas dû recourir à la force. L'évacuation s'est déroulée en concertation", explique une porte-parole de la zone de police Bruxelles-Capitale/Ixelles.
Le groupe d'"indignés" s'installera finalement sur l'espace de la plaine de jeux, située au stade Georges Pêtre, rue De Lombaerde à Evere. La délégation d'"indignés" qui s'était rendue au stade communal mardi matin n'était, dans un premier temps, pas enthousiaste à l'idée d'y installer un nouveau campement. "Ils ont depuis lors changé d'avis", indique le porte-parole de la police de la zone Bruxelles-Nord. "Près de 45 'indignés' sont arrivés au stade Georges Pêtre. Ils ont reçu l'autorisation d'y loger et d'utiliser les commodités sanitaires."
Le bourgmestre de la commune de Saint-Josse-ten-Noode, Jean Demannez, les a autorisés à occuper ce lieu jusqu'à vendredi. "Le service de prévention de la commune sera sur place pour les accompagner dans les meilleures conditions", indique le bourgmestre de Saint-Josse dans un communiqué.
La direction de la HUB avait donné son accord à la commune de Koekelberg pour loger les "indignés" qui avaient investi le parc Elisabeth. "Je ne pense pas qu'il y ait grand chose à reprocher à la commune de Koekelberg. Beaucoup plus de jeunes ont investi le bâtiment qu'initialement prévu", a poursuivi M. De Ceulaer.
Le directeur général a encore eu plusieurs contacts avec les "indignés". Selon ces derniers, des personnes étrangères au mouvement auraient également pénétré les lieux. Les "indignés" auraient toutefois pu indiquer à la police que la situation n'était plus sous contrôle, estime le directeur.
Les "indignés" déménagent vers Evere
Tous les "indignés" qui occupaient le parc du Cinquantenaire depuis samedi ont plié bagage mardi après-midi. Vers 13h00, toutes les tentes ont été démontées. "Nous n'avons pas dû recourir à la force. L'évacuation s'est déroulée en concertation", explique une porte-parole de la zone de police Bruxelles-Capitale/Ixelles.
Le groupe d'"indignés" s'installera finalement sur l'espace de la plaine de jeux, située au stade Georges Pêtre, rue De Lombaerde à Evere. La délégation d'"indignés" qui s'était rendue au stade communal mardi matin n'était, dans un premier temps, pas enthousiaste à l'idée d'y installer un nouveau campement. "Ils ont depuis lors changé d'avis", indique le porte-parole de la police de la zone Bruxelles-Nord. "Près de 45 'indignés' sont arrivés au stade Georges Pêtre. Ils ont reçu l'autorisation d'y loger et d'utiliser les commodités sanitaires."
Le bourgmestre de la commune de Saint-Josse-ten-Noode, Jean Demannez, les a autorisés à occuper ce lieu jusqu'à vendredi. "Le service de prévention de la commune sera sur place pour les accompagner dans les meilleures conditions", indique le bourgmestre de Saint-Josse dans un communiqué.
samedi 22 octobre 2011
Une « e-révolution citoyenne »
Décrite comme une « e-révolution citoyenne », la révision constitutionnelle entamée il y a quelques mois en Islande avec le concours de la population de l’île a généré les descriptifs extatiques et les commentaires fébriles de nombreux médias et d’une partie de la blogosphère engagée.
Fin juillet, les 25 membres du Conseil Constitutionnel ont remis leurs 9 chapitres de recommandations au Parlement (Althing), qui devrait les examiner dans le courant du mois.
La participation et l’implication autochtones ont-elles été à la hauteur de l’effervescence constitutionnelle dépeinte ?
Fin juillet, les 25 membres du Conseil Constitutionnel ont remis leurs 9 chapitres de recommandations au Parlement (Althing), qui devrait les examiner dans le courant du mois.
La participation et l’implication autochtones ont-elles été à la hauteur de l’effervescence constitutionnelle dépeinte ?
vendredi 21 octobre 2011
Le chômage.es dépasse les 20 %
José Luis Zapatero a procédé à de nombreuses coupes budgétaires, altérant considérablement l'« État providence » espagnol.
Le chômage dépasse les 20 %, et 45 % des moins de 25 ans sont sans travail. Une situation sociale qui a servi de principal argument électoral au parti d'opposition, donné largement vainqueur pour les élections de novembre.
Le chômage dépasse les 20 %, et 45 % des moins de 25 ans sont sans travail. Une situation sociale qui a servi de principal argument électoral au parti d'opposition, donné largement vainqueur pour les élections de novembre.
jeudi 20 octobre 2011
2010 : ArcelorMittal.be : 1,3 milliard€
En 2010, la filière financière d'Arcelor Mittal (ArcelorMittal Finance and Services Belgium) a réalisé un bénéfice de 1.394.711.176 €.Elle a payé un seul euro d'impôt sur les sociétés, sur un principe de 34% sur le bénéfice ...
Michel De Maegd:
Jean-Claude Marcourt soulignait qu’ArcelorMittal n’a pas reçu « un franc » de la Région wallonne, puisque les quotas de CO2 promis étaient liés à la relance de la ligne liquide.
Lire aussi:
Mittal a-t-il abusé des bienfaits wallons?
Le ministre wallon de l’Économie Jean-Claude Marcourt le répète : ArcelorMittal n’a pas reçu un franc de la Région wallonne. Même pour l’histoire des quotas de CO2. En 2007, le groupe promettait la prolongation de la phase à chaud liégeoise jusqu’en 2015 (au moins). À condition qu’on lui enlève du pied l’épine des quotas CO2... Lakshmi Mittal devait les décrocher, sous peine de ne pas pouvoir relancer le haut-fourneau de Seraing.
Michel De Maegd:
"ArcelorMittal a bénéficié de 20 millions d'euros pour la recherche et développement à Liège et 19 millions pour la rénovation du haut-fourneau six "qui est maintenant fermé". Sans compter les réductions fiscales dont le montant avoisinerait, sur la période 2006-2010, à 1,5 milliards d'euros, alors qu'au cours des trois derniers exercices fiscaux, ArcelorMittal n'a pratiquement payé aucun impôt en Belgique malgré des bénéfices s'élevant à chaque fois à plus d'un milliard d'euros."Marcourt disait pourtant n'avoir pas dépensé un € pour Mittal ....
Jean-Claude Marcourt soulignait qu’ArcelorMittal n’a pas reçu « un franc » de la Région wallonne, puisque les quotas de CO2 promis étaient liés à la relance de la ligne liquide.
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mercredi 19 octobre 2011
mardi 18 octobre 2011
98% du PIB
Actuellement, le taux d'endettement de la #Belgique atteint près de 98% du PIB (en ce compris la reprise de #Dexia Banque Belgique)
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Di Rupo pourrait pêcher un milliard chez Electrabel
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Di Rupo pourrait pêcher un milliard chez Electrabel
Eletrabel pourrait être mis fortement à contribution dans le cadre de la course aux milliards dans laquelle se sont lancés lundi le formateur Elio Di Rupo et les six partis de la coalition. L'énergéticien risque de perdre la totalité de sa rente nucléaire d'un milliard d'euros.
L'impôt sur la fortune est une "fausse bonne idée"
Pour le secrétaire d'Etat au Budget, Melchior Wathelet (cdH), un impôt sur la fortune est une "fausse bonne idée". "Comme il n'y a pas de cadastre des fortunes, cet impôt va se limiter aux personne qui ont 'du terrain', du 'foncier'. Pour les autres, cet impôt sera surtout un incitant à sortir, à partir ou à utiliser la mobilité de leurs revenus mobiliers. Les pays qui ont essayé d'instaurer cela se sont tous plantés"
L'impôt sur la fortune est une "fausse bonne idée"
Pour le secrétaire d'Etat au Budget, Melchior Wathelet (cdH), un impôt sur la fortune est une "fausse bonne idée". "Comme il n'y a pas de cadastre des fortunes, cet impôt va se limiter aux personne qui ont 'du terrain', du 'foncier'. Pour les autres, cet impôt sera surtout un incitant à sortir, à partir ou à utiliser la mobilité de leurs revenus mobiliers. Les pays qui ont essayé d'instaurer cela se sont tous plantés"
De splitsing van het gerechtelijk arrondissement BHV
Luc Hennart, de voorzitter van de Brusselse rechtbank van eerste aanleg :
"De splitsing van het gerechtelijk arrondissement Brussel-Halle-Vilvoorde en de verdeelsleutel die daarbij is afgesproken voor het aantal Franstalige en Nederlandstalige rechters in Brussel, is nefast voor de efficiënte en snelle werking van justitie"
lundi 17 octobre 2011
"la sixième réforme de l’Etat n’est pas un point final"
Kris Peeters : l’objectif de la Flandre était bien de réaliser sa fameuse note Octopus. En d’autres termes, la réforme de l’Etat qui vient d’être conclue ne sera qu’une étape :
Pour Kris Peeters, les accords sur la scission de BHV n’empêcheront pas la Communauté flamande de continuer à développer une politique coordonnée pour renforcer le caractère flamand de la périphérie. Quant aux liens avec Bruxelles, quoi qu’on en dise du côté du Belang, ils seront encore renforcés et
Et de conclure que la "Flandre est un Etat fédéré adulte. C’est en cette qualité qu’elle collaborera à la traduction concrète de l’accord fédéral"
"la sixième réforme de l’Etat n’est pas un point final"
Pour Kris Peeters, les accords sur la scission de BHV n’empêcheront pas la Communauté flamande de continuer à développer une politique coordonnée pour renforcer le caractère flamand de la périphérie. Quant aux liens avec Bruxelles, quoi qu’on en dise du côté du Belang, ils seront encore renforcés et
"cela dans l’intérêt des Flamands de Bruxelles mais également de tous les Bruxellois"
Et de conclure que la "Flandre est un Etat fédéré adulte. C’est en cette qualité qu’elle collaborera à la traduction concrète de l’accord fédéral"
dimanche 16 octobre 2011
Iconoclastes indignes
Ne dites pas #indignés , mais dites #indignes
#wtf "le Parc du Cinquantenaire sera "évidemment" un peu plus sale que s'il n'accueillait que les promeneurs" #porcinets
#wtf Parc du Cinquantenaire: plus de restes de cuisine " ce n'est pas spécialement un mal et qu'à priori le Parc appartient à tout le monde donc c'est aussi un peu normal"
Lire aussi:
Les «indignés» enflamment la planète
#wtf Parc du Cinquantenaire: plus de restes de cuisine " ce n'est pas spécialement un mal et qu'à priori le Parc appartient à tout le monde donc c'est aussi un peu normal"
Une vidéo à découvrir sur www.rtl.be
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Les «indignés» enflamment la planète
I decided that I wanted that type of bonding for Apple
On a trip to Japan in the early 1980s, Jobs asked Sony’s chairman Akio Morita why everyone in the company’s factories wore uniforms. He told Jobs that after the war, no one had any clothes, and companies like Sony had to give their workers something to wear each day. Over the years, the uniforms developed their own signatures styles, especially at companies such as Sony, and it became a way of bonding workers to the company.
“I decided that I wanted that type of bonding for Apple,” Jobs recalled.
samedi 15 octobre 2011
La porcherie des PIGS.bxl
je ne fais pas de politique pour placer des gens
Benoît Lutgen est totalement en faveur de la présence d'Ecolo au gouvernement :
"Ecolo a pris ses responsabilités dans le cadre de la réforme de l'Etat, sur l'aspect institutionnel et sur le transfert des compétences. Je plaide pour la loyauté"
Même si la présence de 4 partis francophones au sein du gouvernement devait coûter à son parti un poste de ministre, "je ne fais pas de politique pour placer des gens".
Dexia via Reynders (12 octobre 2011)
Didier Reynders détendu a reçu le 12 octobre, quelques journalistes pour faire le point sur le sauvetage de Dexia et défendre le résultat des négociations, tout en affirmant qu'il aurait aimé scinder la banque dès 2008.
N'aurait-on pas pu scinder Dexia en 2008?
Même avant 2008, j'étais convaincu que c'était la meilleure solution. Mais pour cela, il fallait deux partenaires. Entre-temps, le monde a évolué, et les Français ont accepté petit à petit cette idée.
La Belgique va garantir 54 milliards sur la "bad bank", et reprend 20 milliards d'obligations à risque avec DBB: avez-vous mal négocié?
Ces 54 milliards, c'est moins que les 90 milliards de garanties que nous avions accordées en 2008. C'est un risque calculé, pour lequel nous sommes rémunérés. Cette banque résiduelle, ce n'est pas du tout comme les produits toxiques des précédents dossiers. Quant au portefeuille de 20 milliards logé dans Dexia Banque Belgique, c'est notre choix. Cela nous a permis de pousser le prix de Dexia Banque Belgique à la baisse. La banque était valorisée entre 3 et 8 milliards d'euros, nous la payons 4 milliards. Ma préoccupation, c'est que les charges des emprunts liés aux interventions dans le secteur financier soient inférieurs aux recettes venant de la rémunération des garanties, des dividendes et de la taxe bancaire.
Quels changements préparez-vous chez Dexia Banque Belgique et Dexia?
Pour la banque, où nous allons détenir 100 %, je propose ce vendredi au conseil des ministres de désigner un chasseur de têtes pour sélectionner les candidats administrateurs possibles sur base professionnelle. Je veux des gens qui connaissent le monde bancaire, et qui connaissent le monde économique. Le management, lui, est de qualité, et on doit pouvoir s'appuyer sur lui.
Il n'y aura donc plus d'hommes politiques au conseil d'administration de DBB?
Si un homme politique passe le cap des chasseurs de têtes, pourquoi pas? Mais je le verrais mal encore en activité.
Pour le groupe, nous avons obtenu que la gouvernance se répartisse à 60-40 entre Belgique et France. Cela veut dire qu'il va falloir changer le conseil d'administration. Là aussi, je suivrai la même logique, et j'espère que tous les actionnaires belges feront de même. La question du management chez Dexia Holding se posera aussi, sans doute lors des assemblées générales. Et il n'y aurait plus ni bonus ni dividendes dans Dexia S.A. tant qu'il y aura des garanties.
Il ne faut pas non plus occulter ce qui s'est passé avant 2008. Mais je préfère regarder vers le futur de Dexia Banque Belgique et la façon dont on va gérer l'héritage du groupe.
Depuis quand travaillez-vous au démantèlement de Dexia?
Depuis quelques semaines. Quelques jours avant l'Ecofin informel en Pologne, mi-septembre, j'ai appris qu'il y avait des tensions sur la liquidité. J'en ai parlé avec le gouverneur de la Banque Nationale et avec mon homologue François Fillon. Nous avons alors décidé ensemble de mettre des équipes sur ce dossier. Et nous en avons reparlé à Washington.
Y a-t-il eu des résistances des Français?
Ils ont eu beaucoup de résistants durant la deuxième guerre, mais dans le dossier Dexia, ils ont collaboré, même si les intérêts n'étaient pas toujours identiques. J'étais prêt à maintenir la clé de répartition des garanties de 2008, 60 % pour la Belgique. Eux craignaient de mettre leur rating en danger s'ils assumaient trop de garanties. Ils veulent absolument éviter une révision de leur rating en pleine campagne présidentielle. Pour nous, la priorité était de sécuriser Dexia Banque Belgique, et de ne pas la payer trop cher, pour rester en dessous des 3 % de déficit.
N'aurait-on pas pu scinder Dexia en 2008?
Même avant 2008, j'étais convaincu que c'était la meilleure solution. Mais pour cela, il fallait deux partenaires. Entre-temps, le monde a évolué, et les Français ont accepté petit à petit cette idée.
La Belgique va garantir 54 milliards sur la "bad bank", et reprend 20 milliards d'obligations à risque avec DBB: avez-vous mal négocié?
Ces 54 milliards, c'est moins que les 90 milliards de garanties que nous avions accordées en 2008. C'est un risque calculé, pour lequel nous sommes rémunérés. Cette banque résiduelle, ce n'est pas du tout comme les produits toxiques des précédents dossiers. Quant au portefeuille de 20 milliards logé dans Dexia Banque Belgique, c'est notre choix. Cela nous a permis de pousser le prix de Dexia Banque Belgique à la baisse. La banque était valorisée entre 3 et 8 milliards d'euros, nous la payons 4 milliards. Ma préoccupation, c'est que les charges des emprunts liés aux interventions dans le secteur financier soient inférieurs aux recettes venant de la rémunération des garanties, des dividendes et de la taxe bancaire.
Quels changements préparez-vous chez Dexia Banque Belgique et Dexia?
Pour la banque, où nous allons détenir 100 %, je propose ce vendredi au conseil des ministres de désigner un chasseur de têtes pour sélectionner les candidats administrateurs possibles sur base professionnelle. Je veux des gens qui connaissent le monde bancaire, et qui connaissent le monde économique. Le management, lui, est de qualité, et on doit pouvoir s'appuyer sur lui.
Il n'y aura donc plus d'hommes politiques au conseil d'administration de DBB?
Si un homme politique passe le cap des chasseurs de têtes, pourquoi pas? Mais je le verrais mal encore en activité.
Pour le groupe, nous avons obtenu que la gouvernance se répartisse à 60-40 entre Belgique et France. Cela veut dire qu'il va falloir changer le conseil d'administration. Là aussi, je suivrai la même logique, et j'espère que tous les actionnaires belges feront de même. La question du management chez Dexia Holding se posera aussi, sans doute lors des assemblées générales. Et il n'y aurait plus ni bonus ni dividendes dans Dexia S.A. tant qu'il y aura des garanties.
Avez-vous des critiques vis-à-vis du travail accompli par le management et le conseil de Dexia entre 2008 et 2011?
Il y a eu tout un travail indispensable qui a été réalisé, mais il y a sans doute eu des erreurs, parce qu'il y avait trop de conflits d'intérêts.Il ne faut pas non plus occulter ce qui s'est passé avant 2008. Mais je préfère regarder vers le futur de Dexia Banque Belgique et la façon dont on va gérer l'héritage du groupe.
Depuis quand travaillez-vous au démantèlement de Dexia?
Depuis quelques semaines. Quelques jours avant l'Ecofin informel en Pologne, mi-septembre, j'ai appris qu'il y avait des tensions sur la liquidité. J'en ai parlé avec le gouverneur de la Banque Nationale et avec mon homologue François Fillon. Nous avons alors décidé ensemble de mettre des équipes sur ce dossier. Et nous en avons reparlé à Washington.
Y a-t-il eu des résistances des Français?
Ils ont eu beaucoup de résistants durant la deuxième guerre, mais dans le dossier Dexia, ils ont collaboré, même si les intérêts n'étaient pas toujours identiques. J'étais prêt à maintenir la clé de répartition des garanties de 2008, 60 % pour la Belgique. Eux craignaient de mettre leur rating en danger s'ils assumaient trop de garanties. Ils veulent absolument éviter une révision de leur rating en pleine campagne présidentielle. Pour nous, la priorité était de sécuriser Dexia Banque Belgique, et de ne pas la payer trop cher, pour rester en dessous des 3 % de déficit.
vendredi 14 octobre 2011
"Les bonnes personnes aux bons endroits"
Didier Reynders:
Robert Wtterwulghe :
"Dehaene ne présidera pas Dexia, il faut de vrais professionnels"alors que Dehaene est et reste toujours président du conseil d’administration de Dexia ....
Robert Wtterwulghe :
"on n’a pas nommé "les bonnes personnes aux bons endroits""
"On n’a pas pris de professionnels du secteur bancaire. Si je regarde en arrière, je m’aperçois qu’en 1996, quand on a fait la fusion de cette grande banque, c’est lui [Jean-Luc Dehaene] qui pilotait. Quand on vend la Sabena aux Suisses, c’est lui aussi. Enfin, c’est lui qui est le principal vendeur des produits Lernout & Hauspie, qui a aussi débouché sur une faillite. Je m’inquiète quant à ses compétences et je suis toujours inquiet dans ce genre d’opération"
Libellés :
Dexia,
Jean-Luc Dehaene,
Robert Wtterwulghe
Un plan pire que le mal, pour les banques
Via http://www.challenges.fr
Jose Manuel Barroso n'a pas convaincu les banques. En suggérant mercredi 12 octobre d'obliger les établissements financiers à augmenter leurs fonds propres "durs", à défaut de quoi ils seraient interdits de bonus et de dividendes, le président de la Commission espérait faire un retour fracassant dans le grand feuilleton de la crise.
Pari réussi? En tout cas, les annonces ont fait sursauter les banques. Première institution à dégainer, la Fédération allemande des banques privées. Les propositions de Bruxelles sont "inappropriées parce qu'elles ne s'attaquent pas aux causes de la crise actuelle de la dette publique", selon son directeur Michael Kemmer, qui ajoute: "La précipitation est de mauvais conseil dans la situation actuelle".
Même argument dans la bouche de Josef Ackermann, le patron de la Deustche Bank. "Il me paraît douteux qu'une hausse du niveau des fonds propres pour l'ensemble des banques soit une mesure appropriée pour résorber la crise de la dette publique", a-t-il expliqué. Comprendre: les banques sont les victimes de la crise de la dette dans la zone euro, et non sa cause.
Jose Manuel Barroso n'a pas convaincu les banques. En suggérant mercredi 12 octobre d'obliger les établissements financiers à augmenter leurs fonds propres "durs", à défaut de quoi ils seraient interdits de bonus et de dividendes, le président de la Commission espérait faire un retour fracassant dans le grand feuilleton de la crise.
Pari réussi? En tout cas, les annonces ont fait sursauter les banques. Première institution à dégainer, la Fédération allemande des banques privées. Les propositions de Bruxelles sont "inappropriées parce qu'elles ne s'attaquent pas aux causes de la crise actuelle de la dette publique", selon son directeur Michael Kemmer, qui ajoute: "La précipitation est de mauvais conseil dans la situation actuelle".
Même argument dans la bouche de Josef Ackermann, le patron de la Deustche Bank. "Il me paraît douteux qu'une hausse du niveau des fonds propres pour l'ensemble des banques soit une mesure appropriée pour résorber la crise de la dette publique", a-t-il expliqué. Comprendre: les banques sont les victimes de la crise de la dette dans la zone euro, et non sa cause.
AA-.es
Standard and Poor's a abaissé d'un cran la note souveraine de l'Espagne, à "AA-" :
Lire aussi:
Dexia fait monter la pression sur les obligations belges
Les taux belges à long terme n’ont cessé de se tendre depuis la nationalisation de Dexia Banque Belgique. Ils s’approchent dangereusement de leur record de 2011.
"les perspectives incertaines de croissance" du pays et la probable poursuite de la détérioration du système financier espagnol restent négative.
L'Espagne est confrontée à des "risques croissants" en raison d'un niveau de chômage élevé, d'un environnement financier plus difficile et du risque de ralentissement économique chez les principaux partenaires de l'Espagne."
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Dexia fait monter la pression sur les obligations belges
Les taux belges à long terme n’ont cessé de se tendre depuis la nationalisation de Dexia Banque Belgique. Ils s’approchent dangereusement de leur record de 2011.
jeudi 13 octobre 2011
Vols.be avec violence
En Belgique, au cours des trois premiers mois de l'année, 5.425 vols avec violence et principalement les vols avec violence physique et menaces (Vs les vols au cours desquels une arme est utilisée)
Ce sont 700 de plus qu'au cours de la même période l'année dernière.
Ce sont 700 de plus qu'au cours de la même période l'année dernière.
Fail : "Il reste toujours président du conseil d’administration de Dexia"
Ce lundi 10 octobre 2011, Jean-Luc Dehaene a démissionné avec effet immédiat du conseil d’administration de Dexia Banque Belgique.
Ulrike Pommée, porte-parole de Dexia a confirmé :
Ulrike Pommée, porte-parole de Dexia a confirmé :
"Il [Dehaene] reste toujours président du conseil d’administration de Dexia"
mercredi 12 octobre 2011
Une bonne stratégie.pl électorale
Donald Tusk illustre ce qui peut être réalisé à l’aide d’une bonne stratégie électorale et d’un bon marketing. Avec près de 40 % des voix, la Plate-forme Civique (PO, appartenant au Parti Populaire Européen auquel appartient aussi l’UMP), a montré qu'après quatre années de pouvoir, il ne faut pas, sans discussion, s’écarter des autres chemins.
Le score élevé de PO signifie que pour la première fois depuis l’année 1989, la même équipe va gouverner une seconde fois. En politique polonaise, c’est un événement sans précédent.
Le score élevé de PO signifie que pour la première fois depuis l’année 1989, la même équipe va gouverner une seconde fois. En politique polonaise, c’est un événement sans précédent.
Et 6ème réforme de l'Etat.be
1970, 1980, 88, 93, 2001 et 2011, les étapes du fédéralisme à la belge et le commentaire de
Christian Berhendt, constitutionnaliste à l'Université de Liège :
Christian Berhendt, constitutionnaliste à l'Université de Liège :
"Le numéro 1 des 6 réformes de l'Etat, serait alors, je crois, toujours celle de 1970 évidemment puisque c'est la toute première et alors sans doute la seconde, serait celle-ci en raison de son fort impact financier, la très grande croissance des moyens en terme d'autonomie des entités fédérées mais également en raison de la solution d'autres problèmes fort symboliques mais très importants en terme de stratégie à long terme, à savoir par exemple, la question de Bruxelles-Hal-Vilvorde."
"La stabilisation est d'autant plus précieuse et importante qu'on a pu mesurer à certains moments qu'il y avait un risque grave de se retrouver dans une paralysie du système."
"Pour ce qui est du financement, il y a, je pense, avant tout à mettre en exergue la très bonne préparation de part et d'autre. Alors pour d'autres domaines comme par exemple le contentieux de la périphérie bruxelloise, là je crois qu'il y a eu des cas où on peut relever une certaine créativité."
mardi 11 octobre 2011
L'Abgeordnetenhaus, le Parlement régional du Land de Berlin
Avec 8,9 % des suffrages, les Pirates berlinois ont remporté 15 sièges sur 152 - un score qui a surpris tout le monde, à commencer par les principaux intéressés.
Gerwald Claus-Brunner, électromécanicien de 39 ans, travaille dans une usine de machines-outils, est passionné d'Internet et est militant du Parti pirate allemand. Il a été élu député le 18 septembre dernier.
Les Pirates ont également gagné une soixantaine de sièges dans les conseils locaux des douze districts de l'agglomération. Depuis les élections, la section berlinoise du parti, qui comptait un millier de membres, reçoit des centaines de demandes d'adhésion. La nouvelle législature ne sera inaugurée que le 27 octobre mais, dès le 28 septembre, les Pirates ont tenu à organiser leur première séance de travail à l'Assemblée. Pas de temps à perdre, il leur reste un mois pour apprendre leur nouveau métier.
Un député berlinois gagne 4 200 € par mois.
Gerwald Claus-Brunner, électromécanicien de 39 ans, travaille dans une usine de machines-outils, est passionné d'Internet et est militant du Parti pirate allemand. Il a été élu député le 18 septembre dernier.
Les Pirates ont également gagné une soixantaine de sièges dans les conseils locaux des douze districts de l'agglomération. Depuis les élections, la section berlinoise du parti, qui comptait un millier de membres, reçoit des centaines de demandes d'adhésion. La nouvelle législature ne sera inaugurée que le 27 octobre mais, dès le 28 septembre, les Pirates ont tenu à organiser leur première séance de travail à l'Assemblée. Pas de temps à perdre, il leur reste un mois pour apprendre leur nouveau métier.
Un député berlinois gagne 4 200 € par mois.
lundi 10 octobre 2011
"Le modèle de Dexia était dangereux"
Eric De Keuleneer, -plus fort, les banquiers auraient aussi ignoré les nombreux feux rouges. Des avertissements déjà présents en 2009- :
M. Wathelet :
Pierre Mariani a critiqué les gouvernements qui avaient appelé les banques à ne pas se défaire de leurs obligations afin d'éviter d'aggraver le cas grec:
Lire aussi:
Paierez-vous deux fois l’«affaire Dexia» ?
Le président du SP.a a d’ores et déjà réclamé la dissolution pure et simple du Holding Communal, qui rassemble (notamment) les participations des communes et provinces belges dans Dexia. Les pertes enregistrées par ces dernières auraient au moins une conséquence : faire payer deux fois l’«affaire Dexia» au contribuable.
Le Premier ministre Yves Leterme doit s’entretenir aujourd’hui lundi avec toutes les parties prenantes au dossier Dexia. Il rencontre à 9 h le Holding Communal. Dans cette perspective, le chef du gouvernement s'est entretenu juste avant, par téléphone, avec les ministres-présidents des Régions, également actionnaires du groupe Dexia en difficulté, a indiqué son porte-parole lundi.
Mieux vaut dissoudre le Holding Communal le rapidement possible, a d’ores et déjà affirmé Bruno Tobback, président du SP.a, sur les ondes de la VRT. «Et plutôt aujourd'hui que demain !»
Le Holding, propriété des communes et provinces belges, est le premier actionnaire belge de Dexia, dont il détient 14,1 % des parts. La dépréciation considérable de l'action Dexia a entraîné chez lui de lourdes pertes qui mettent aujourd'hui sa survie en péril.
Est-ce aussi simple ? Le Holding Communal ne se résume pas à sa participation dans Dexia (même si celle-ci occupe une part écrasante de son portefeuille)
Le Holding Communal détient ainsi 25 % plus une action de la société Publi-T, elle-même actionnaire du fournisseur d’énergie Elia à hauteur de 45,37 %. Il possède également 39 % de l’opérateur de mobilophonie Astrid, et a investi plus de 60 millions d’euros dans la sicafi Cofinimmo, sur un total de plus de 100 millions investis dans le secteur immobilier.
Le président des socialistes flamands a également dit sa lassitude devant cette nouvelle intervention de l'Etat pour sauver une banque. En Belgique, «le filet social est meilleur pour celui qui spécule avec l'argent que pour celui qui travaille pour en gagner», a-t-il fait remarquer. Louis Tobback veut aborder ce problème au cours des négociations gouvernementales : «Il faudra la garantie que les banques ne prennent plus en otage les épargnants !»
Dexia : réaction mitigée de l'Union des villes et communes de Wallonie…
L'Union des villes et communes de Wallonie (UVCW) s'est montrée mitigée, lundi, après l'accord conclu dans la nuit dans le dossier Dexia. «Il y a une bonne et une mauvaise nouvelle», a ainsi confié Jacques Gobert, président de l'UVCW, interrogé par l'agence Belga.
La bonne nouvelle, c'est le maintien de l'entité Dexia : «Il était important de garder un partenaire historique qui connaît le métier et les particularités des finances communales.» La mauvaise nouvelle, c'est que les actions détenues par les pouvoirs communaux par l'intermédiaire du Holding Communal «ne valent quasiment plus rien», a poursuivi le président de l'UVCW.
Or, rappelle ce dernier, «les dividendes de ces actions participent à l'équilibre des budgets communaux», dont ils représentent 0,8 %. Dans ce contexte, «les communes vont devoir faire des choix et peut-être augmenter les impôts locaux, ce qui conduira les citoyens à payer deux fois la reprise de Dexia.»
Enfin, «la légitime confiance que nous avions accordée lors du refinancement de la banque voici deux ans pose également des questions. A l'époque, la Région wallonne avait fait en sorte que les communes participent à l'augmentation de capital, à hauteur de 500 millions d'euros. Aujourd'hui, cet argent risque d'être définitivement perdu.»
… Tandis que l'Union des villes et communes flamandes avoue son «soulagement»
L'accord conclu à propos de Dexia est un soulagement pour les pouvoirs locaux en tant qu'investisseurs, a déclaré lundi Jan Leroy, directeur de l'Union des villes et communes flamandes (Vereniging van Vlaamse Steden en Gemeenten). En revanche, leur rôle d'actionnaires reste encore en suspens, dans l'attente d'éclaircissements sur le sort du Holding Communal, a-t-il précisé.
Madame Dehaene en a marre: “ Mon mari n’est jamais là ”
"Quand la Commission européenne a examiné le cas Dexia pour juger des aides d'Etats, elle a remis des conclusions extrêmement claires"
"Le modèle de Dexia était dangereux"
"D’autres solutions étaient possibles pour Dexia, mais pour ce faire, il aurait fallu que le management suive les recommandations de la Commission européenne qui, en 2010, préconisait que Dexia se sépare d’une partie beaucoup plus importante de son portefeuille"
"Il aurait fallu créer une bad bank à ce moment-là, dans de meilleures conditions de marché, mais à l’époque, la direction du groupe franco-belge avait balayé ces recommandations, « sous prétexte qu’elles allaient mettre à mal le modèle Dexia. Or, ce qu’on voit aujourd’hui, c’est que ce modèle n’était pas viable"
"le cas Dexia illustre parfaitement le fait que le lobbying, dans la gestion d’une banque, est contraire à l’intérêt général et souvent à celui de la banque elle-même"
M. Wathelet :
"Quand on voit que Mariani s'est octroyé un bonus pour sa bonne gestion -600.000 euros en avril dernier- ça pose un vrai problème de l'ordre éthique, d'ordre moral"
Pierre Mariani a critiqué les gouvernements qui avaient appelé les banques à ne pas se défaire de leurs obligations afin d'éviter d'aggraver le cas grec:
"Peut-être notre naïveté a-t-elle été d'être trop obéissants vis-à-vis de ces recommandations gouvernementales, venant notamment d'une personne qui est aujourd'hui à la tête du FMI"Didier Reynders:
"Dehaene ne présidera pas Dexia, il faut de vrais professionnels"
Lire aussi:
Paierez-vous deux fois l’«affaire Dexia» ?
Le président du SP.a a d’ores et déjà réclamé la dissolution pure et simple du Holding Communal, qui rassemble (notamment) les participations des communes et provinces belges dans Dexia. Les pertes enregistrées par ces dernières auraient au moins une conséquence : faire payer deux fois l’«affaire Dexia» au contribuable.
Le Premier ministre Yves Leterme doit s’entretenir aujourd’hui lundi avec toutes les parties prenantes au dossier Dexia. Il rencontre à 9 h le Holding Communal. Dans cette perspective, le chef du gouvernement s'est entretenu juste avant, par téléphone, avec les ministres-présidents des Régions, également actionnaires du groupe Dexia en difficulté, a indiqué son porte-parole lundi.
Mieux vaut dissoudre le Holding Communal le rapidement possible, a d’ores et déjà affirmé Bruno Tobback, président du SP.a, sur les ondes de la VRT. «Et plutôt aujourd'hui que demain !»
Le Holding, propriété des communes et provinces belges, est le premier actionnaire belge de Dexia, dont il détient 14,1 % des parts. La dépréciation considérable de l'action Dexia a entraîné chez lui de lourdes pertes qui mettent aujourd'hui sa survie en péril.
Est-ce aussi simple ? Le Holding Communal ne se résume pas à sa participation dans Dexia (même si celle-ci occupe une part écrasante de son portefeuille)
Le Holding Communal détient ainsi 25 % plus une action de la société Publi-T, elle-même actionnaire du fournisseur d’énergie Elia à hauteur de 45,37 %. Il possède également 39 % de l’opérateur de mobilophonie Astrid, et a investi plus de 60 millions d’euros dans la sicafi Cofinimmo, sur un total de plus de 100 millions investis dans le secteur immobilier.
Le président des socialistes flamands a également dit sa lassitude devant cette nouvelle intervention de l'Etat pour sauver une banque. En Belgique, «le filet social est meilleur pour celui qui spécule avec l'argent que pour celui qui travaille pour en gagner», a-t-il fait remarquer. Louis Tobback veut aborder ce problème au cours des négociations gouvernementales : «Il faudra la garantie que les banques ne prennent plus en otage les épargnants !»
Dexia : réaction mitigée de l'Union des villes et communes de Wallonie…
L'Union des villes et communes de Wallonie (UVCW) s'est montrée mitigée, lundi, après l'accord conclu dans la nuit dans le dossier Dexia. «Il y a une bonne et une mauvaise nouvelle», a ainsi confié Jacques Gobert, président de l'UVCW, interrogé par l'agence Belga.
La bonne nouvelle, c'est le maintien de l'entité Dexia : «Il était important de garder un partenaire historique qui connaît le métier et les particularités des finances communales.» La mauvaise nouvelle, c'est que les actions détenues par les pouvoirs communaux par l'intermédiaire du Holding Communal «ne valent quasiment plus rien», a poursuivi le président de l'UVCW.
Or, rappelle ce dernier, «les dividendes de ces actions participent à l'équilibre des budgets communaux», dont ils représentent 0,8 %. Dans ce contexte, «les communes vont devoir faire des choix et peut-être augmenter les impôts locaux, ce qui conduira les citoyens à payer deux fois la reprise de Dexia.»
Enfin, «la légitime confiance que nous avions accordée lors du refinancement de la banque voici deux ans pose également des questions. A l'époque, la Région wallonne avait fait en sorte que les communes participent à l'augmentation de capital, à hauteur de 500 millions d'euros. Aujourd'hui, cet argent risque d'être définitivement perdu.»
… Tandis que l'Union des villes et communes flamandes avoue son «soulagement»
L'accord conclu à propos de Dexia est un soulagement pour les pouvoirs locaux en tant qu'investisseurs, a déclaré lundi Jan Leroy, directeur de l'Union des villes et communes flamandes (Vereniging van Vlaamse Steden en Gemeenten). En revanche, leur rôle d'actionnaires reste encore en suspens, dans l'attente d'éclaircissements sur le sort du Holding Communal, a-t-il précisé.
Madame Dehaene en a marre: “ Mon mari n’est jamais là ”
Ne pas se réjouir du malheur des autres
Des inculpés sur les listes PS de Charleroi aux élections de 2012 ?
Les jeunes MR ont dit non et dénoncent:
Olivier Chastel :
Lire aussi:
3 ex-échevins carolos inculpés - 17/08/2007
Bernard Van Dyck, Viviane Van Acker et Serge Beghin complètent le collège des inculpés
Ils n'étaient plus que trois ex-échevins carolorégiens à ne pas avoir été inculpés dans le dossier des collèges de signatures et des P.-V. volants. Un scandale qui a vu l'ensemble des édiles socialistes de l'ancienne majorité absolue, y compris les bourgmestres Jacques Van Gompel et Léon Casaert, être inculpés de faux et usages de faux.Arrivés en cours de législature en remplacement de camarades déjà tombés dans les dossiers de La Carolorégienne et de l'ICDI, Bernard Van Dyck, Viviane Van Acker et Serge Beghin ont donc été convoqués hier après midi, dans le cabinet de la juge d'instruction France Baeckeland. Sans surprise, ils ont subi le même sort que le reste du collège.
"Il s’agit ici d’un véritable problème d’éthique et de responsabilité au sujet duquel les Jeunes MR ne peuvent rester silencieux. Car la bonne gouvernance est l’affaire de tous"
Olivier Chastel :
Je ne fais pas de commentaire sur la manière dont les chefs de file gèrent leur famille politique. Ce choix n’engage donc que Paul Magnette"
"L’histoire de Charleroi est entachée de faits qui ont rendu difficile sa gestion à cause de son image de marque. Je ne ferai rien pour compliquer cette gestion. Jusqu’en juin prochain, nous devons travailler ensemble dans la majorité en place"
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3 ex-échevins carolos inculpés - 17/08/2007
Bernard Van Dyck, Viviane Van Acker et Serge Beghin complètent le collège des inculpés
Ils n'étaient plus que trois ex-échevins carolorégiens à ne pas avoir été inculpés dans le dossier des collèges de signatures et des P.-V. volants. Un scandale qui a vu l'ensemble des édiles socialistes de l'ancienne majorité absolue, y compris les bourgmestres Jacques Van Gompel et Léon Casaert, être inculpés de faux et usages de faux.Arrivés en cours de législature en remplacement de camarades déjà tombés dans les dossiers de La Carolorégienne et de l'ICDI, Bernard Van Dyck, Viviane Van Acker et Serge Beghin ont donc été convoqués hier après midi, dans le cabinet de la juge d'instruction France Baeckeland. Sans surprise, ils ont subi le même sort que le reste du collège.
Libellés :
Belgian Circus,
Charleroi,
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Paul Magnette
dimanche 9 octobre 2011
Dexia joue encore plus son rôle en faveur des communes
Remember !
Di Rupo entre chez Dexia (17/11/2004)
Le président du PS devient administrateur au sein du groupe
Le groupe Dexia a remanié son conseil d'administration, ce mardi. Un lifting de taille, puisqu'il provoque l'arrivée en son sein du président du PS en personne, Elio Di Rupo. Il remplace un précédent administrateur socialiste, Didier Donfut.
Devenu secrétaire d'Etat aux Affaires européennes en juillet dernier, ce dernier a dû abandonner son mandat chez Dexia dans la foulée de la polémique Verwilghen. Voici quelques semaines, il était apparu que le libéral flamand siégeait au conseil d'administration d'un puissant groupe cigarettier mondial, avec un risque de conflit d'intérêt à la clé.
Guy Verhofstadt a donc demandé aux membres de son gouvernement d'abandonner tous leurs éventuels mandats. C'est ce qu'a fait Didier Donfut chez Dexia. En janvier, il sera imité par le nouveau ministre des Affaires étrangères, Karel De Gucht qui cédera sa place au sein du groupe bancaire à un autre libéral flamand, Francis Vermeiren.
Les partis politiques disposent d'un certain nombre de mandats d'administrateurs tant chez Dexia groupe que chez Dexia Banque. Parfois, ils sont occupés par le même mandataire. Et dans les deux cas, ils sont rémunérés.
Chez Dexia groupe (où Di Rupo arrive), l'an passé, les émoluments ont varié entre 0 et 44.000 euros, (tableau ci-contre). Pourquoi de telles différences? Parce que l'assemblée générale a octroyé au conseil d'administration un budget global maximal de 700.000 euros.
Certains administrateurs, déjà bien rémunérés ailleurs dans le groupe, ont demandé à siéger à titre gratuit. Pour les autres, un forfait de 20.000 euros a été prévu, auquel s'ajoutent des jetons de présence de 2.000 euros en fonction de l'assiduité.
Au PS, on assure que le choix de M. Di Rupo est bien loin de ces considérations matérielles.
Si Elio Di Rupo a décidé de succéder à Didier Donfut, explique la porte-parole du Montois, c'est donc
Lire aussi:
Dexia: toujours pas d'accord en vue
Le conseil d'administration est en cours mais il nous revient qu'un accord ne devrait pas être rapidement trouvé. Au point que l'on s'interroge sur toute communication de Dexia ce dimanche soir. L’État belge a proposé de racheter Dexia Banque Belgique pour 4 milliards. Dans un deuxième temps, les Régions pourraient monter dans le capital de la banque. Le groupe perdra également son aile française, DMA, rachetée par l’État français pour un prix de 650 à 700 millions. Le reste de Dexia devient donc une banque résiduelle ou bad bank. Ses besoins de liquidité, estimés à 90 milliards d'euros, seront garantis par la Belgique à hauteur de 54 milliards.
Le destin de Dexia sera-t-il tranché ce dimanche soir? Il nous revient que le conseil d'administration qui se tient actuellement peinerait àtrouver un accord. L’État belge entend racheter Dexia banque Belgique pour 4 milliards, a appris la rédaction de plusieurs sources gouvernementales. Un prix situé dans la fourchette basse évoquée par Yves Leterme. Dans un premier temps, l'Etat possèderait ainsi 100% du capital. Dans un deuxième temps, les Régions pourraient monter dans le capital de la banque, comme elles en ont manifesté l’intention.
Cette vente est l’un des volets de l’accord sur le démantèlement de Dexia conclu ce dimanche midi à Bruxelles entre les Premiers ministres belge et français, Yves Leterme et François Fillon.
Le groupe perdra également son aile française, DMA, rachetée par l’État français pour un prix de 650 à 700 millions. La Caisse des dépôts et consignation rechignerait cependant toujours face à un tel prix.
Le reste du groupe Dexia devient donc une banque résiduelle ou bad bank. Ses besoins de liquidité, estimés à 90 milliards, seront garantis par la Belgique, la France et le Luxembourg selon la clé de répartition suivante : 60,5/36,5/3. La band bank devra payer des primes sur ces garanties.
L’État belge estime donc qu’il reste dans les lignes de son objectif de négociation, à savoir ne pas débourser plus de 1% du PIB (3,6 milliards) pour l’achat de DBB. Cependant, le montant des garanties consenties par la Belgique représente 15% du PIB, alors qu'il ne vaut que pour 2% de celui de la France.
Epilogue?
Les ministres ont eu pour consigne de rester en stand by car un comité restreint (kern) ne peut valider ce type d'opérations. Un conseil des ministres était initialement programmé pour 22 heures. Ce qui, au vu des dernières informations, apparaît comme optimiste.
Préalablement, le Premier ministre avait expliqué que tout dépendait à présent "du conseil d'administration". Du côté des trois Régions, l’accord conclu entre les gouvernements belge et français inquiète: "le pire plane sur nous", nous confie un ministre wallon.
Pourtant, un communiqué du premier ministre avait annoncé que "les gouvernements belge, français et luxembourgeois réaffirment (...) leur solidarité dans la recherche d’une solution qui assure l’avenir de Dexia", une solution "qui est aussi le fruit de concertations intenses avec l’ensemble des partenaires concernés"
Le premier ministre a aussi assuré que le gouvernement est prêt à contribuer à trouver au cours des prochains jours une solution pour le holding communal de Dexia.
Sur le plateau de "Mise au Point" de la RTBF, le ministre des Finances a parlé de "forte montée en puissance" de l'Etat belge dans Dexia et souligné qu'elle ne sera pas seule à contribuer à apporter les garanties à la banque. Celles apportées par l'Etat au premier sauvetage de Dexia en 2008 ne lui ont rien coûté, a-t-il souligné.
Pour l'avenir, Didier Reynders estime que, comme en 2008, l'Etat n'a pas vocation à rester éternellement dans Dexia mais qu'il n'est pas question non plus d'y brader ses actifs. "Dans 5 ans ou plus, on sera peut-être toujours dedans", a-t-il dit.
Il estime aussi que la "bad bank" à créer est moins problématique que ce fut le cas en 2008, car les actifs concernent essentiellement des emprunts à long terme pour les communes, que les Etats peuvent garantir.
Régions, dindons de la farce ?
L’accord conclu entre les gouvernements belge et français inquiète les dirigeants des trois Régions. "Nous n’avons pas été associé, ni même informé, nous confie un ministre. Le pire plane sur nous."
Le pire, ce serait la déconfiture du Holding communal. Les garanties apportées par les trois Régions sur les emprunts du HC seraient alors actionnées. Perte sèche : 450 millions.
Et il faut y ajouter les 120 millions de commercial paper. Rappelons aussi que le HC doit 1,2 milliard à Dexia Banque, créance qui serait enterrée en cas de faillite. "Pour l’instant, c’est la crispation, le refus total de nous transmettre la moindre information", regrette-t-on au gouvernement wallon.
Di Rupo entre chez Dexia (17/11/2004)
Le président du PS devient administrateur au sein du groupe
Le groupe Dexia a remanié son conseil d'administration, ce mardi. Un lifting de taille, puisqu'il provoque l'arrivée en son sein du président du PS en personne, Elio Di Rupo. Il remplace un précédent administrateur socialiste, Didier Donfut.
Devenu secrétaire d'Etat aux Affaires européennes en juillet dernier, ce dernier a dû abandonner son mandat chez Dexia dans la foulée de la polémique Verwilghen. Voici quelques semaines, il était apparu que le libéral flamand siégeait au conseil d'administration d'un puissant groupe cigarettier mondial, avec un risque de conflit d'intérêt à la clé.
Guy Verhofstadt a donc demandé aux membres de son gouvernement d'abandonner tous leurs éventuels mandats. C'est ce qu'a fait Didier Donfut chez Dexia. En janvier, il sera imité par le nouveau ministre des Affaires étrangères, Karel De Gucht qui cédera sa place au sein du groupe bancaire à un autre libéral flamand, Francis Vermeiren.
Les partis politiques disposent d'un certain nombre de mandats d'administrateurs tant chez Dexia groupe que chez Dexia Banque. Parfois, ils sont occupés par le même mandataire. Et dans les deux cas, ils sont rémunérés.
Chez Dexia groupe (où Di Rupo arrive), l'an passé, les émoluments ont varié entre 0 et 44.000 euros, (tableau ci-contre). Pourquoi de telles différences? Parce que l'assemblée générale a octroyé au conseil d'administration un budget global maximal de 700.000 euros.
Certains administrateurs, déjà bien rémunérés ailleurs dans le groupe, ont demandé à siéger à titre gratuit. Pour les autres, un forfait de 20.000 euros a été prévu, auquel s'ajoutent des jetons de présence de 2.000 euros en fonction de l'assiduité.
Au PS, on assure que le choix de M. Di Rupo est bien loin de ces considérations matérielles.
«Dexia, cela reste la banque des communes et M. Di Rupo est un municipaliste convaincu qui sait que les entités communales représentent une force non négligeable de redéploiement»
Si Elio Di Rupo a décidé de succéder à Didier Donfut, explique la porte-parole du Montois, c'est donc
«parce qu'il aimerait que Dexia joue encore plus son rôle en faveur des communes. Si, au niveau du conseil d'administration on peut par exemple obtenir un taux d'intérêt avantageux pour les entités qui empruntent pour faire construire un hall omnisports, ce sera tout bénéfice pour les habitants via les centimes additionnels qu'ils payent à l'impôt des personnes physiques.»
Lire aussi:
Dexia: toujours pas d'accord en vue
Le conseil d'administration est en cours mais il nous revient qu'un accord ne devrait pas être rapidement trouvé. Au point que l'on s'interroge sur toute communication de Dexia ce dimanche soir. L’État belge a proposé de racheter Dexia Banque Belgique pour 4 milliards. Dans un deuxième temps, les Régions pourraient monter dans le capital de la banque. Le groupe perdra également son aile française, DMA, rachetée par l’État français pour un prix de 650 à 700 millions. Le reste de Dexia devient donc une banque résiduelle ou bad bank. Ses besoins de liquidité, estimés à 90 milliards d'euros, seront garantis par la Belgique à hauteur de 54 milliards.
Le destin de Dexia sera-t-il tranché ce dimanche soir? Il nous revient que le conseil d'administration qui se tient actuellement peinerait àtrouver un accord. L’État belge entend racheter Dexia banque Belgique pour 4 milliards, a appris la rédaction de plusieurs sources gouvernementales. Un prix situé dans la fourchette basse évoquée par Yves Leterme. Dans un premier temps, l'Etat possèderait ainsi 100% du capital. Dans un deuxième temps, les Régions pourraient monter dans le capital de la banque, comme elles en ont manifesté l’intention.
Cette vente est l’un des volets de l’accord sur le démantèlement de Dexia conclu ce dimanche midi à Bruxelles entre les Premiers ministres belge et français, Yves Leterme et François Fillon.
Le groupe perdra également son aile française, DMA, rachetée par l’État français pour un prix de 650 à 700 millions. La Caisse des dépôts et consignation rechignerait cependant toujours face à un tel prix.
Le reste du groupe Dexia devient donc une banque résiduelle ou bad bank. Ses besoins de liquidité, estimés à 90 milliards, seront garantis par la Belgique, la France et le Luxembourg selon la clé de répartition suivante : 60,5/36,5/3. La band bank devra payer des primes sur ces garanties.
L’État belge estime donc qu’il reste dans les lignes de son objectif de négociation, à savoir ne pas débourser plus de 1% du PIB (3,6 milliards) pour l’achat de DBB. Cependant, le montant des garanties consenties par la Belgique représente 15% du PIB, alors qu'il ne vaut que pour 2% de celui de la France.
Epilogue?
Les ministres ont eu pour consigne de rester en stand by car un comité restreint (kern) ne peut valider ce type d'opérations. Un conseil des ministres était initialement programmé pour 22 heures. Ce qui, au vu des dernières informations, apparaît comme optimiste.
Préalablement, le Premier ministre avait expliqué que tout dépendait à présent "du conseil d'administration". Du côté des trois Régions, l’accord conclu entre les gouvernements belge et français inquiète: "le pire plane sur nous", nous confie un ministre wallon.
Pourtant, un communiqué du premier ministre avait annoncé que "les gouvernements belge, français et luxembourgeois réaffirment (...) leur solidarité dans la recherche d’une solution qui assure l’avenir de Dexia", une solution "qui est aussi le fruit de concertations intenses avec l’ensemble des partenaires concernés"
Le premier ministre a aussi assuré que le gouvernement est prêt à contribuer à trouver au cours des prochains jours une solution pour le holding communal de Dexia.
Sur le plateau de "Mise au Point" de la RTBF, le ministre des Finances a parlé de "forte montée en puissance" de l'Etat belge dans Dexia et souligné qu'elle ne sera pas seule à contribuer à apporter les garanties à la banque. Celles apportées par l'Etat au premier sauvetage de Dexia en 2008 ne lui ont rien coûté, a-t-il souligné.
Pour l'avenir, Didier Reynders estime que, comme en 2008, l'Etat n'a pas vocation à rester éternellement dans Dexia mais qu'il n'est pas question non plus d'y brader ses actifs. "Dans 5 ans ou plus, on sera peut-être toujours dedans", a-t-il dit.
Il estime aussi que la "bad bank" à créer est moins problématique que ce fut le cas en 2008, car les actifs concernent essentiellement des emprunts à long terme pour les communes, que les Etats peuvent garantir.
Régions, dindons de la farce ?
L’accord conclu entre les gouvernements belge et français inquiète les dirigeants des trois Régions. "Nous n’avons pas été associé, ni même informé, nous confie un ministre. Le pire plane sur nous."
Le pire, ce serait la déconfiture du Holding communal. Les garanties apportées par les trois Régions sur les emprunts du HC seraient alors actionnées. Perte sèche : 450 millions.
Et il faut y ajouter les 120 millions de commercial paper. Rappelons aussi que le HC doit 1,2 milliard à Dexia Banque, créance qui serait enterrée en cas de faillite. "Pour l’instant, c’est la crispation, le refus total de nous transmettre la moindre information", regrette-t-on au gouvernement wallon.
samedi 8 octobre 2011
La loi "anti-burqa"
Brève:
La Cour constitutionnelle a rejeté mercredi 5 octobre la demande en suspension de la loi "anti-burqa" qui avait été introduite par deux femmes portant le voile intégral verbalisées en 2009 et 2011 à Etterbeek et Molenbeek.
La Cour constitutionnelle a rejeté mercredi 5 octobre la demande en suspension de la loi "anti-burqa" qui avait été introduite par deux femmes portant le voile intégral verbalisées en 2009 et 2011 à Etterbeek et Molenbeek.
1984-2011
Pub Apple nouvelle version de 1984 - wideo
A l'occasion des vingt and d'Apple, unmontage différént de la pub lancée en 1984 vient de voir le jour, cette fois ci, la femme porte un Ipod a la ceinture :p
A l'occasion des vingt and d'Apple, unmontage différént de la pub lancée en 1984 vient de voir le jour, cette fois ci, la femme porte un Ipod a la ceinture :p
Coûter beaucoup d’argent.justice
Accord sur "la scission de l’arrondissement judiciaire de BHV" : coût et plus-value réelle pour les justiciables.fr ?
Luc Hennart, président du tribunal de première instance de Bruxelles :
Luc Hennart, président du tribunal de première instance de Bruxelles :
"Est-ce que cela permettra de mettre fin à la pénurie ? Il nous manque des greffiers à Bruxelles. Si l’exigence du bilinguisme disparaît effectivement, alors nous aurons l’occasion d’en trouver, pour combler la cinquantaine de greffiers manquante à Bruxelles"Lire aussi:
"Côté néerlandophone, la situation est encore sous contrôle, mais il faut absolument engager de nouveaux juges francophones. À l’heure actuelle, il existe 51 procès d’assises en attente de session"
En matière pénale, le droit du suspect d’être entendu dans sa langue est garanti partout au sein de BHV. Des substituts francophones de Bruxelles seront détachés au parquet de Hal-Vilvorde de manière à favoriser son bon fonctionnement en tenant compte de l’obligation de traiter le suspect dans sa langue. Les règles de bilinguisme et la composition des cadres judiciaires sont adaptées à cette nouvelle situation, ce qui devrait favoriser le bon fonctionnement des parquets, des cours et des tribunaux et ainsi améliorer l’arriéré judiciaire à Bruxelles.
Il y aura dorénavant un Parquet bilingue à Bruxelles et un Parquet néerlandophone à Hal-Vilvorde. Au sein de ce Parquet flamand, des magistrats francophones seront détachés pour traiter des dossiers francophones. 80% des magistrats restent à Bruxelles et 20% passent à Hal-Vilvorde dont un cinquième seront des détachés francophones bilingues. Une évaluation de la situation sera réalisée dans les trois ans sur base de la charge de travail sans que cela entraîne une diminution des groupes linguistiques. Enfin, le procureur du roi de Bruxelles sera francophone et son homologue à Hal-Vilvorde néerlandophone.
En ce qui concerne le siège, le tribunal civil (première instance, commerce, travail, arrondissement) sera dédoublé sur l'ensemble des 54 communes de l'arrondissement de Bruxelles Hal Vilvorde. En ce qui concerne la répartition des cadres, on comptera 80% de francophones et 20% de néerlandophones (sauf pour les tribunaux du Commerce: 40% de néerlandophones et 60% de francophones).
Libellés :
Belgian Circus,
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justice,
Luc Hennart,
négociations
vendredi 7 octobre 2011
Agence nationale pour les Roms.eu
Six programmes, d'un montant total de 9,3 millions d'euros, sont gérés par l'Agence nationale pour les Roms, mais les résultats sont peu visibles. Le sort misérable de cette population la pousse toujours à émigrer. Des projets risquent d'être bloqués à force de retards.
Anca Zevedei, directeur de l'Autorité de gestion des ressources humaines au ministère roumain du travail:
Ciprian Necula, chargé du projet 'La Maison des Roms':
Anca Zevedei, directeur de l'Autorité de gestion des ressources humaines au ministère roumain du travail:
"La Commission nous a recommandé de résilier ceux qui n'avancent pas pour éviter de bloquer l'argent. La Commission veut aider les Roms et les défavorisés, mais regardez ce qui se passe avec les projets gérés par l'Agence nationale pour les Roms..."Les associations roms critiquent tant la France que les autorités roumaines.
Ciprian Necula, chargé du projet 'La Maison des Roms':
"La Roumanie n'a pas fait son travail. L'Etat a permis l'existence des réseaux de trafics d'êtres humains et de prostitution. Il s'est contenté de mettre quelques programmes sur le papier pour faire plaisir aux Européens."
jeudi 6 octobre 2011
La tête d’Axel Miller
Remember :
Axel Miller, ex- patron du bancassureur franco-belge Dexia congédié par Sarkozy, rejoint l’équipe des « partners » de Petercam
Côté belge, on s’accorde à penser que les problèmes rencontrés par Dexia proviennent de l’entité française et sont liés à deux acquisitions réalisées avant l’ arrivée d’Axel Miller par le Français Pierre Richard, Président du conseil d’administration qui sera également révoqué : une banque hollandaise spécialisée dans le leasing d’actions (Kempen/Labouchère), qui lui avait fait perdre 1 milliard d’euros, et surtout l’assureur monoline américain FSA, qui garantit des CDO (obligations liées à des crédits) à haut risque, à l’origine de la chute de l’action Dexia et de ses problèmes de liquidités .
En 2008, Dexia a accusé une perte nette de 3,3 milliards d'euros, essentiellement dûe à FSA (qui sera revendue en 2009). L’opération de recapitalisation réalisée en octobre s’élevait à 6,4 milliards d'euros, dont 3 milliards apportés par la France, 3 milliards par la Belgique (1/3 apporté par l’Etat , 1/3 par les trois régions, 1/3 par les trois actionnaires historiques) et le reste par le Luxembourg.
Ce sauvetage s’est soldé par une montée en force de la France au sein de Dexia : elle possède désormais 25% du capital avec minorité de blocage, et Nicolas Sarkozy a imposé un administrateur délégué français, Pierre Mariani.
Il comptait ainsi régler une des sources des difficultés de Dexia : le manque d’intégration et une gouvernance tiraillée entre un pôle belge (les actionnaires belges étaient les plus puissants) et un pôle français, souvent en désaccord.
Lire aussi:
Quand Dexia rêvait de conquérir le monde
Axel Miller, ex- patron du bancassureur franco-belge Dexia congédié par Sarkozy, rejoint l’équipe des « partners » de Petercam
Début octobre 2008, la tête d’Axel Miller avait été exigée par le gouvernement français avant de renflouer Dexia, dont il était l’administrateur délégué depuis janvier 2006.
L'Etat français l’avait également obligé à renoncer à son « parachute doré », soit 3,8 millions d’euros équivalent à deux ans de rémunération fixe et variable. Finalement, le conseil d'administration lui consentira une indemnité de départ de 825 000 euros, soit une année de salaire fixe.
L'Etat français l’avait également obligé à renoncer à son « parachute doré », soit 3,8 millions d’euros équivalent à deux ans de rémunération fixe et variable. Finalement, le conseil d'administration lui consentira une indemnité de départ de 825 000 euros, soit une année de salaire fixe.
Côté belge, on s’accorde à penser que les problèmes rencontrés par Dexia proviennent de l’entité française et sont liés à deux acquisitions réalisées avant l’ arrivée d’Axel Miller par le Français Pierre Richard, Président du conseil d’administration qui sera également révoqué : une banque hollandaise spécialisée dans le leasing d’actions (Kempen/Labouchère), qui lui avait fait perdre 1 milliard d’euros, et surtout l’assureur monoline américain FSA, qui garantit des CDO (obligations liées à des crédits) à haut risque, à l’origine de la chute de l’action Dexia et de ses problèmes de liquidités .
En 2008, Dexia a accusé une perte nette de 3,3 milliards d'euros, essentiellement dûe à FSA (qui sera revendue en 2009). L’opération de recapitalisation réalisée en octobre s’élevait à 6,4 milliards d'euros, dont 3 milliards apportés par la France, 3 milliards par la Belgique (1/3 apporté par l’Etat , 1/3 par les trois régions, 1/3 par les trois actionnaires historiques) et le reste par le Luxembourg.
Ce sauvetage s’est soldé par une montée en force de la France au sein de Dexia : elle possède désormais 25% du capital avec minorité de blocage, et Nicolas Sarkozy a imposé un administrateur délégué français, Pierre Mariani.
Il comptait ainsi régler une des sources des difficultés de Dexia : le manque d’intégration et une gouvernance tiraillée entre un pôle belge (les actionnaires belges étaient les plus puissants) et un pôle français, souvent en désaccord.
Lire aussi:
Quand Dexia rêvait de conquérir le monde
La banque franco-belge est un grand corps malade qui a porté tour à tour les maux bancaires, du subprime à Madoff en passant par une spéculation déraisonnable.
Le choléra, la peste et la typhoïde : Dexia, c'est un peu un grand corps malade qui a porté tour à tour tous les maux bancaires, du subprime à Madoff en passant par une spéculation déraisonnable. C'est l'histoire d'un petit département de la Caisse des dépôts qui a voulu se faire plus gros que le bœuf. Jusqu'à l'explosion. C'est fort heureusement un spécimen rare. Tout débute en 1987. La CAECL - Caisse d'aide à l'équipement des collectivités - est une obscure petite division de la Caisse des dépôts qui finance les collectivités locales. À sa tête, Pierre Richard, ancien responsable des villes au ministère de l'Intérieur. Un X-Pont parachuté dans la finance par hasard. C'est son drame. Faute du bon pedigree, le grand barbu avec un costume noir ne sera jamais directeur général de la CDC. Alors il décide de s'en émanciper. Sous sa baguette, la CAECL change de nom, devient le Crédit local de France, se cote en Bourse, se privatise. Le tout au pas de course. Personne ne se doute que se prépare un Crédit lyonnais bis.
Pierre Richard a de l'ambition à revendre. Les lois de décentralisation de 1983 ont donné des ailes aux villes et autres départements pour lancer de nouveaux équipements. Autant d'opportunités pour leur banquier préféré. Mais l'ingénieur bâtisseur voit beaucoup plus loin. Il veut constituer un grand groupe bancaire.
En 1996, il se marie avec son cousin belge, le Crédit communal de Belgique, qui finance à la fois les collectivités locales et les particuliers. Un nom est trouvé : Dexia. Objectif, leader mondial. Financer les collectivités locales, c'est bien parce que c'est peu risqué et il n'y a pas de concurrents. Revers de la médaille, les marges sont minimes.
Or justement, les équipes de Dexia ont trouvé la parade. La courbe des taux est favorable à un petit jeu que les banquiers appellent «la transformation». Cela consiste à emprunter à court terme (pas cher) pour financer à long terme (cher). Génial ! Comme cela marche bien, Dexia se démultiplie. La banque se lance dans une boulimie d'acquisitions, d'activités ou même de portefeuilles. Espagne, Italie, Japon ou États-Unis… elle achète tout ce qui passe.
Dexia: le salaire faramineux de Dehaene dérange les syndicalistes (12/05/2009)
L'assemblée générale des actionnaires de Dexia se tiendra mercredi à Bruxelles sur fond de grogne syndicale par rapport aux rémunérations des patrons de Dexia alors que le groupe bancaire franco-belge est contraint de se serrer la ceinture.
Pierre Richard a de l'ambition à revendre. Les lois de décentralisation de 1983 ont donné des ailes aux villes et autres départements pour lancer de nouveaux équipements. Autant d'opportunités pour leur banquier préféré. Mais l'ingénieur bâtisseur voit beaucoup plus loin. Il veut constituer un grand groupe bancaire.
En 1996, il se marie avec son cousin belge, le Crédit communal de Belgique, qui finance à la fois les collectivités locales et les particuliers. Un nom est trouvé : Dexia. Objectif, leader mondial. Financer les collectivités locales, c'est bien parce que c'est peu risqué et il n'y a pas de concurrents. Revers de la médaille, les marges sont minimes.
Or justement, les équipes de Dexia ont trouvé la parade. La courbe des taux est favorable à un petit jeu que les banquiers appellent «la transformation». Cela consiste à emprunter à court terme (pas cher) pour financer à long terme (cher). Génial ! Comme cela marche bien, Dexia se démultiplie. La banque se lance dans une boulimie d'acquisitions, d'activités ou même de portefeuilles. Espagne, Italie, Japon ou États-Unis… elle achète tout ce qui passe.
Dexia: le salaire faramineux de Dehaene dérange les syndicalistes (12/05/2009)
L'assemblée générale des actionnaires de Dexia se tiendra mercredi à Bruxelles sur fond de grogne syndicale par rapport aux rémunérations des patrons de Dexia alors que le groupe bancaire franco-belge est contraint de se serrer la ceinture.
Les syndicats, qui possèdent environ 3% des actions Dexia, vont voter lors de cette assemblée générale contre la nomination de l'administrateur délégué Pierre Mariani. Selon l'Echo, ils appellent en outre à ne pas voter la décharge aux administrateurs pour 2008. Les intentions syndicales ont été annoncées dans plusieurs journaux francophones. Serge Charlier, du syndicat chrétien CNE, estime dans Le Soir que "les mandataires publics doivent prendre leurs responsabilités".
La hauteur des salaires de Jean-Luc Dehaene et de Pierre Mariani dénoncée !
La CNE, mais aussi le SETCa et la CGSLB ont ainsi envoyé une lettre commune aux actionnaires -les trois régions, les Etats belge et français, la Caisse des dépôts française, la groupe Arco et le Holding communal- de Dexia pour dénoncer la hauteur des rémunérations du Français Pierre Mariani et de Jean-Luc Dehaene, président du conseil d'administration.
Alors que Dexia doit se serrer la ceinture... Alors que Dexia est confrontée à un plan de réduction des coûts de 15% sur trois ans, prévoyant notamment la suppression de 900 emplois, dont 225 en Belgique, le Comité de rémunération a confirmé une hausse du salaire fixe de Pierre Mariani. Le salaire fixe de l'administrateur délégué de Dexia passe de 825.000 à 1 million d'euros. Pierre Mariani ne recevra pas de bonus cette année mais le bonus d'un patron de Dexia atteindra à l'avenir entre 50 et 225% de sa rémunération, selon le journal Le Soir.
Quant à Jean-Luc Dehaene, il touchera deux fois plus qu'un administrateur normal. Si la lettre ouverte est une initiative des trois syndicats, l'aile flamande du syndicat chrétien a fait part de quelques critiques. Sans toutefois être opposé à la lettre, Luc Soete (LBC) regrette qu'elle ne fasse pas mention du souci de faire à nouveau de Dexia une banque saine, "par exemple en revoyant la politique de risque".
Dexia: les premières leçons du fiasco
La hauteur des salaires de Jean-Luc Dehaene et de Pierre Mariani dénoncée !
La CNE, mais aussi le SETCa et la CGSLB ont ainsi envoyé une lettre commune aux actionnaires -les trois régions, les Etats belge et français, la Caisse des dépôts française, la groupe Arco et le Holding communal- de Dexia pour dénoncer la hauteur des rémunérations du Français Pierre Mariani et de Jean-Luc Dehaene, président du conseil d'administration.
Alors que Dexia doit se serrer la ceinture... Alors que Dexia est confrontée à un plan de réduction des coûts de 15% sur trois ans, prévoyant notamment la suppression de 900 emplois, dont 225 en Belgique, le Comité de rémunération a confirmé une hausse du salaire fixe de Pierre Mariani. Le salaire fixe de l'administrateur délégué de Dexia passe de 825.000 à 1 million d'euros. Pierre Mariani ne recevra pas de bonus cette année mais le bonus d'un patron de Dexia atteindra à l'avenir entre 50 et 225% de sa rémunération, selon le journal Le Soir.
Quant à Jean-Luc Dehaene, il touchera deux fois plus qu'un administrateur normal. Si la lettre ouverte est une initiative des trois syndicats, l'aile flamande du syndicat chrétien a fait part de quelques critiques. Sans toutefois être opposé à la lettre, Luc Soete (LBC) regrette qu'elle ne fasse pas mention du souci de faire à nouveau de Dexia une banque saine, "par exemple en revoyant la politique de risque".
Dexia: les premières leçons du fiasco
Pendant que des deux côtés de Quiévrain, on cogite dans les cabinets ministériels et les conseils d’administration pour organiser, de la manière la moins douloureuse possible, la mise en bière du groupe Dexia, je vous livre ici quelques réflexions et interrogations qui me sont venues à l’esprit depuis le début de cette veillée funèbre.
mercredi 5 octobre 2011
L'emploi.lutgen
Benoît Lutgen :
"La priorité des priorités, c'est l'emploi"Le président du cdH propose entre autres d'augmenter le quotité exemptée d'impôt, de 6.690 € actuellement à 9.242 € (= montant moyen de revenu d'intégration pour une personne isolée).
"Une personne qui travaille doit gagner davantage qu'une personne qui ne travaille pas. Cela me paraît essentiel. Aujourd'hui, on constate que l'écart entre l'allocation de chômage et le premier revenu de base est trop faible."
mardi 4 octobre 2011
Où.eu paie-t-on le plus d’impôts?
En Europe, dans quels pays les plus gros revenus doivent-ils céder la plus grosse part aux impôts?
Dans ce classement, sont repris le revenu le plus bas de la plus haute tranche d’imposition, et le taux d’imposition auquel ce revenu est soumis.
On notera qu'en Allemagne, ce n’est qu’à partir d’un revenu d’un quart de million d’euros par an que l’on atterrit dans la plus haute tranche d’imposition.
En Belgique, à partir de 34.000 euros, on se classe déjà dans la plus haute catégorie de revenus, taxée à 50%.
La pression fiscale est la plus forte en Slovénie, juste avant la Pologne.
Pays | Tranche d’imposition maximum | Taux d’imposition | |
1 | Slovénie | € 15.268 | 41% |
2 | Pologne | € 19.541 | 32% |
3 | Belgique | € 34.330 | 50% |
4 | Malte | € 28.701 | 35% |
5 | Irlande | € 32.801 | 41% |
6 | Suède | € 52,21 | 57,50% |
7 | Danemark | € 52.393 | 51,50% |
8 | Chypre | € 36.301 | 30% |
9 | Luxembourg | € 41.793 | 39% |
10 | Pays-Bas | € 55.694 | 52% |
11 | Autriche | € 60.000 | 50% |
12 | France | € 69.783 | 40% |
13 | Finlande | € 86.200 | 51% |
14 | Italie | € 75.000 | 43% |
15 | Grèce | € 75.000 | 40% |
16 | Portugal | € 153.300 | 46,50% |
17 | GB | € 171.658 | 50% |
18 | Espagne | € 175.000 | 45% |
19 | Allemagne | € 250.731 | 45% |
Dans ce classement, sont repris le revenu le plus bas de la plus haute tranche d’imposition, et le taux d’imposition auquel ce revenu est soumis.
On notera qu'en Allemagne, ce n’est qu’à partir d’un revenu d’un quart de million d’euros par an que l’on atterrit dans la plus haute tranche d’imposition.
En Belgique, à partir de 34.000 euros, on se classe déjà dans la plus haute catégorie de revenus, taxée à 50%.
La pression fiscale est la plus forte en Slovénie, juste avant la Pologne.
lundi 3 octobre 2011
Merkel's view on the Greek debt...
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