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Me Jean-Yves Dupeux, l'avocat de Jean-Michel Baylet, le président du Parti radical de gauche (PRG)  a sollicité lundi auprès du tribunal de grande instance de Bordeaux un non-lieu dans l'affaire de favoritisme pour laquelle son client est mis en examen depuis 2009.

"Le juge l'a mis en examen par lettre, et a communiqué le dossier au parquet, qui depuis n'a rien fait, mais rien"
"L'affaire portait sur de faibles sommes, on parle de 4.000 euros"

On apprenait la semaine dernière seulement que M. Baylet, candidat aux primaires du PS, a été mis en examen le 23 juin 2009 pour favoritisme dans une affaire concernant les conditions de mise en concurrence pour la confection du bulletin d'information du conseil général du Tarn-et-Garonne, département qu'il préside.

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Le nouveau président du centre-démocrate humaniste était l'invité de Matin-Première ce lundi.

Benoît Lutgen a expliqué sa vision du parti et est revenu sur le virage à droite que certains ont cru décerner dans son discours inaugural.
Dimanche, Benoît Lutgen a délivré son premier discours en tant que président du cdH devant une foule de partisans réunis à Namur. Dans les propos tenus lors de ce baptême, le nouveau leader démocrate-humaniste a insisté sur la notion de "radicalité". Une référence au Parti Radical français de Jean-Louis Borloo ?
"Il est radicalement centriste, je le suis aussi, ça tombe plutôt bien", sourit Benoît Lutgen. "C’est une référence. Je le connais bien en plus, le hasard a voulu que nous avons travaillé ensemble au Conseil européen de l’Environnement. C’est quelqu’un dont je suis proche."
Benoît Lutgen espère pouvoir rapidement rencontrer le Français et d'autres dirigeants de formations centristes européennes. "Il y a à construire, peut-être, un centre au niveau européen, qui peut rassembler cette tonalité qui ne se retrouve plus totalement aujourd’hui sur le plan européen. La démocratie-chrétienne dont je suis issu a évolué. (…) Il y a à reconstruire et on peut le faire à partir d’une base sur quelques contrées et la nôtre peut apporter certainement sa pierre à l’édifice."


"Les balises fixées par Joëlle Milquet sont fortes"
Pour le nouveau président, le radicalisme, c’est avant tout le fait de choisir d’avoir des priorités fortes sur quelques thèmes et aller à l’essentiel. "Je suis radicalement centriste, radicalement démocrate, radicalement humaniste, comme l’ensemble des 11 000 membres de notre parti et des nombreux électeurs", précise-t-il.