Seuls 4.413 (15,7%) l'ont effectivement fait.
Seuls 15% de tous les illégaux ne provenant pas de pays de l'Union européenne qui ont reçu un ordre de quitter le territoire l'année dernière ont effectivement quitté la Belgique.
Ce pourcentage diminue à 7% pour les Marocains et à 1,6% pour les Algériens.
Pour les Russes 17,6% et les Irakiens: 9,5%,
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Le procureur général d’Anvers s’en prend à la politique d’asile
« La sécurité sociale est mise sous forte pression en raison de la politique actuelle de migration et d’asile », a déclaré Yves Liégeois, le procureur général près la cour d’appel d’Anvers.
Yves Liégeois s’est focalisé sur la politique de migration et d’asile et son impact sur la sécurité sociale lors de sa mercuriale, le discours prononcé à la rentrée des tribunaux. L’immobilisme politique risque d’entraîner selon lui des problèmes sociaux totalement ingérables. « La sécurité sociale est mise sous forte pression en raison de la politique actuelle de migration et d’asile », a-t-il soutenu.
L’avocat général Piet Van Den Bon est allé plus loin. « Dans le contexte juridique actuel, il est parfaitement possible pour un citoyen étranger, après une journée de travail ou, pire, contre le paiement d’une inscription fictive, de demander des allocations pour handicapés ou de chômage », a-t-il déclaré. Que la Belgique est un Pays de Cocagne n’est, selon lui, pas un mythe mais une réalité dangereuse. « Cette réalité constitue un aimant pour les étrangers qui recherchent une vie meilleure. La réglementation inadaptée se propage sur notre sécurité sociale hautement acclamée comme de la rouille sur du métal humide. » « La légèreté avec laquelle ce problème structurel a été négligé, conduit à un gaspillage énorme de revenus de remplacement et d’aide sociale », a-t-il ajouté.
Stefaan De Clerck ontstemd over kritiek van magistraten
Minister van Justitie Stefaan De Clerck (CD&V) is boos om de politieke uitspraken van enkele topmagistraten gisteren bij de opening van het gerechtelijk jaar. Hij heeft het over een incident.
In Antwerpen schetste Piet Van den Bon, advocaat-generaal bij het Antwerpse arbeidshof, gisteren een donker en pessimistisch beeld over de 'cultuur van uitkeringen' die onder een groep immigranten heerst.
'Ze leven van uitkeringen en dragen zelf niet bij tot de sociale zekerheid.' Intussen is de uitwerking van nieuwe wetten (de afschaffing van de snel-Belg-wet en de verstrenging van de gezinshereniging) op het terrein zeer beperkt, aldus Van den Bon.
Yves Liégeois, de procureur-generaal in Antwerpen, deed er gisteren nog een schepje bovenop. Hij had het onder meer over 'het einde van de democratie' in dat verband.
'De politiek heeft de migratieproblemen jarenlang verwaarloosd. Op deze manier leiden de politieke partijen ons naar de ondergang van onze democratie,' aldus Liégeois.
De magistratuur mag kritiek hebben, vindt De Clerck. Dat hoort bij hun academische vrijheid, zegt hij vandaag in De Standaard. 'Ik respecteer dat.'
Hij vindt onder meer de analyse van advocaat-generaal Van den Bon over de migratiepolitiek 'een interessante analyse'. Met een kritische analyse van de maatschappelijke evoluties door topmagistraten, heeft de Clerck geen enkel probleem.
'Criminaliteit van illegalen is een probleem, en het aanpakken ervan is een j,og groter probleem. We hebben daar vorige week in Antwerpen nog een bespreking over gehad. Ik heb daar initiatieven aangekondigd, ondr meer over de uitzetting,' aldus nog De Clerck in De Standaard.
Maar hij is ook boos, zo vertelde hij vanmorgen op Radio 1. Vooral de uitspraak van procureur-generaal Liégeois over 'het einde van de democratie' ligt hem zwaar op de maag.
Dat is een politieke uitspraak die niet past voor een topmagistraat, zegt De Clerck.
Hij vindt dit een incident en gaat gepast reageren.
Het is niet het eerste incident tussen De Clerck en Liégeois. Vorig jaar had Liégeois het in zijn openingstoespraak over 'het politieke immobilisme'. Ook toen schreef minister De Clerck hem daarover een boze brief.
'Ze leven van uitkeringen en dragen zelf niet bij tot de sociale zekerheid.' Intussen is de uitwerking van nieuwe wetten (de afschaffing van de snel-Belg-wet en de verstrenging van de gezinshereniging) op het terrein zeer beperkt, aldus Van den Bon.
Yves Liégeois, de procureur-generaal in Antwerpen, deed er gisteren nog een schepje bovenop. Hij had het onder meer over 'het einde van de democratie' in dat verband.
'De politiek heeft de migratieproblemen jarenlang verwaarloosd. Op deze manier leiden de politieke partijen ons naar de ondergang van onze democratie,' aldus Liégeois.
De magistratuur mag kritiek hebben, vindt De Clerck. Dat hoort bij hun academische vrijheid, zegt hij vandaag in De Standaard. 'Ik respecteer dat.'
Hij vindt onder meer de analyse van advocaat-generaal Van den Bon over de migratiepolitiek 'een interessante analyse'. Met een kritische analyse van de maatschappelijke evoluties door topmagistraten, heeft de Clerck geen enkel probleem.
'Criminaliteit van illegalen is een probleem, en het aanpakken ervan is een j,og groter probleem. We hebben daar vorige week in Antwerpen nog een bespreking over gehad. Ik heb daar initiatieven aangekondigd, ondr meer over de uitzetting,' aldus nog De Clerck in De Standaard.
Maar hij is ook boos, zo vertelde hij vanmorgen op Radio 1. Vooral de uitspraak van procureur-generaal Liégeois over 'het einde van de democratie' ligt hem zwaar op de maag.
Dat is een politieke uitspraak die niet past voor een topmagistraat, zegt De Clerck.
Hij vindt dit een incident en gaat gepast reageren.
Het is niet het eerste incident tussen De Clerck en Liégeois. Vorig jaar had Liégeois het in zijn openingstoespraak over 'het politieke immobilisme'. Ook toen schreef minister De Clerck hem daarover een boze brief.
L’expulsion des clandestins, « objectif prioritaire » de la police en 2011 ?
« Conformément aux exigences du Ministère de l’Intérieur, le nombre de reconduites d’étrangers en situation irrégulière devient l’objectif prioritaire de la DDSP pour le reste de l’année 2011. Pour rappel, l'objectif (...) est fixé à 35 pour le département de Loir-et-Cher (zone police et zone gendarmerie). Nous sommes actuellement à 6 reconduites effectives, ce qui est insuffisant ». Ainsi s'exprime un directeur départemental de la sécurité publique (DDSP) dans une Note de service datée du 25 juillet dernier, mise en ligne sur le site du Réseau Éducation Sans Frontières (RESF). Et son cas n'est pas isolé même si, ailleurs, des consignes ont pu être données oralement, comme nous l'indiquent les représentants du syndicat Unité SGP Police ainsi que cet officier supérieur de gendarmerie qui souhaite naturellement rester anonyme.
La « politique du chiffre » est bien connue non seulement des policiers et des gendarmes qui la critiquent régulièrement, mais aussi du grand public. Au fil des ans, la presse (Le canard enchaîné, Libération, Le Monde...) a révélé à plusieurs reprises la façon dont les forces de l’ordre reçoivent localement des objectifs chiffrés très précis qui ne concernent pas seulement la « baisse de la délinquance » et la « hausse du taux d’élucidation » qu’il faut impérativement afficher en fin d’exercice. Derrière ces obligations générales médiatisées, arrivent aussi des consignes plus ou moins discrètes concernant tel ou tel type de délinquance.
Le dilemme du policier
C’est la « délinquance de voie publique » qui concerne le plus les citoyens dans leur vie quotidienne, mais qui est aussi difficile à combattre pour les policiers et les gendarmes, s’agissant généralement d’une petite délinquance anonyme. Pour améliorer l’élucidation sans faire trop augmenter le nombre de faits enregistrés (c’est le dilemme), il vaut mieux s’occuper d’infractions que l’on est certain de résoudre à 100 %. La « meilleure » façon de faire est d’interpeller ce que l’on appelle des « shiteux » en jargon policier. Traduisez : « personnes mises en cause pour usage de stupéfiant ». Entre 2002 et 2010, ces infractions ont augmenté de 75 % (dans l'activité policière, non dans la réalité), soit la plus forte augmentation de toute la période. De même, avec les « infractions à la police des étrangers », les faits sont élucidés en même temps qu’ils sont constatés. Entre 2002 et 2010, ces infractions ont augmenté elles de 50 %.
Mais l’arrestation de clandestins a aussi une autre fonction aux yeux du gouvernement : elle permet de remplir les objectifs d’expulsion d’étrangers. Et, à l’approche de l’élection présidentielle, il semble que le gouvernement ait décidé d’afficher plus que jamais de « bons chiffres » en la matière. Après que la loi du 16 juin 2011 (dite loi Besson) ait modifié profondément le droit des étrangers en restreignant les garanties procédurales des migrants (voir l'analyse de la Cimade), l’heure est maintenant à la mise à exécution. C’est en tous cas ce à quoi s’emploie fortement depuis cet été le ministère de l’Intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales... et de l’immigration.
« L’objectif prioritaire du second semestre 2011 »
Il n'est certes pas nouveau que les unités de la Police aux frontières (PAF) et les chefs de police et de gendarmerie des départements frontaliers reçoivent des objectifs chiffrés d'expulsion. Ainsi, au début de l'année, le préfet des Alpes-Maritimes avait excédé les policiers en leur fixant un objectif de 1 420 reconduites à la frontière, réparties par types d'unités (voir Le Monde du 22 mars 2011). Mais il semble que l'on est passé cet été à un niveau supérieur en étendant cette politique à d'autres départements pourtant moins concernés.
En témoigne donc cette Note de service datée du 25 juillet dernier, envoyée par le chef de la Direction Départementale de la Sécurité Publique (DDSP) de Loir et Cher à toutes ses unités. Elle est intitulée explicitement « Reconduites d’étrangers en situation irrégulière : objectif prioritaire du second semestre 2011 ». Ses références sont indiquées en tête de la Note : « Courrier de M. le Préfet en date du 27 juin 2011 ; Instructions verbales de M. le Préfet en date du 22 juillet 2011 ». Il s’agit donc d’une consigne émanant du ministère. Le texte enfonce le clou : « M. le Préfet de Loir et Cher a tenu à réorienter les priorités de la DDSP du Loir et Cher pour le second semestre de l’année 2011. Conformément aux exigences du Ministère de l’Intérieur, le nombre de reconduites d’étrangers en situation irrégulière devient l’objectif prioritaire de la DDSP pour le reste de l’année 2011 » (en caractères gras dans le texte).
La « politique du chiffre » est bien connue non seulement des policiers et des gendarmes qui la critiquent régulièrement, mais aussi du grand public. Au fil des ans, la presse (Le canard enchaîné, Libération, Le Monde...) a révélé à plusieurs reprises la façon dont les forces de l’ordre reçoivent localement des objectifs chiffrés très précis qui ne concernent pas seulement la « baisse de la délinquance » et la « hausse du taux d’élucidation » qu’il faut impérativement afficher en fin d’exercice. Derrière ces obligations générales médiatisées, arrivent aussi des consignes plus ou moins discrètes concernant tel ou tel type de délinquance.
Le dilemme du policier
C’est la « délinquance de voie publique » qui concerne le plus les citoyens dans leur vie quotidienne, mais qui est aussi difficile à combattre pour les policiers et les gendarmes, s’agissant généralement d’une petite délinquance anonyme. Pour améliorer l’élucidation sans faire trop augmenter le nombre de faits enregistrés (c’est le dilemme), il vaut mieux s’occuper d’infractions que l’on est certain de résoudre à 100 %. La « meilleure » façon de faire est d’interpeller ce que l’on appelle des « shiteux » en jargon policier. Traduisez : « personnes mises en cause pour usage de stupéfiant ». Entre 2002 et 2010, ces infractions ont augmenté de 75 % (dans l'activité policière, non dans la réalité), soit la plus forte augmentation de toute la période. De même, avec les « infractions à la police des étrangers », les faits sont élucidés en même temps qu’ils sont constatés. Entre 2002 et 2010, ces infractions ont augmenté elles de 50 %.
Mais l’arrestation de clandestins a aussi une autre fonction aux yeux du gouvernement : elle permet de remplir les objectifs d’expulsion d’étrangers. Et, à l’approche de l’élection présidentielle, il semble que le gouvernement ait décidé d’afficher plus que jamais de « bons chiffres » en la matière. Après que la loi du 16 juin 2011 (dite loi Besson) ait modifié profondément le droit des étrangers en restreignant les garanties procédurales des migrants (voir l'analyse de la Cimade), l’heure est maintenant à la mise à exécution. C’est en tous cas ce à quoi s’emploie fortement depuis cet été le ministère de l’Intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales... et de l’immigration.
« L’objectif prioritaire du second semestre 2011 »
Il n'est certes pas nouveau que les unités de la Police aux frontières (PAF) et les chefs de police et de gendarmerie des départements frontaliers reçoivent des objectifs chiffrés d'expulsion. Ainsi, au début de l'année, le préfet des Alpes-Maritimes avait excédé les policiers en leur fixant un objectif de 1 420 reconduites à la frontière, réparties par types d'unités (voir Le Monde du 22 mars 2011). Mais il semble que l'on est passé cet été à un niveau supérieur en étendant cette politique à d'autres départements pourtant moins concernés.
En témoigne donc cette Note de service datée du 25 juillet dernier, envoyée par le chef de la Direction Départementale de la Sécurité Publique (DDSP) de Loir et Cher à toutes ses unités. Elle est intitulée explicitement « Reconduites d’étrangers en situation irrégulière : objectif prioritaire du second semestre 2011 ». Ses références sont indiquées en tête de la Note : « Courrier de M. le Préfet en date du 27 juin 2011 ; Instructions verbales de M. le Préfet en date du 22 juillet 2011 ». Il s’agit donc d’une consigne émanant du ministère. Le texte enfonce le clou : « M. le Préfet de Loir et Cher a tenu à réorienter les priorités de la DDSP du Loir et Cher pour le second semestre de l’année 2011. Conformément aux exigences du Ministère de l’Intérieur, le nombre de reconduites d’étrangers en situation irrégulière devient l’objectif prioritaire de la DDSP pour le reste de l’année 2011 » (en caractères gras dans le texte).
Objectifs: 20 illégaux tous les jours
Pour Philip Caestecker, chef de zone de la police d'Ostende, ces "arrestations massives" doivent avoir sur le long terme "un effet dissuasif".
A partir de la semaine prochaine, la police d'Ostende procédera tous les jours à l'interpellation de 20 illégaux, les arrêtera administrativement, les détiendra en cellule et les relâchera au bout de 12 heures, selon un projet du bourgmestre Jean Vandecasteele (sp.a) détaillé mercredi dans La Dernière Heure et De Morgen. Le bourgmestre souhaite ainsi dissuader les illégaux de continuer à passer par sa ville pour tenter de gagner la Grande-Bretagne.
Pour Philip Caestecker, chef de zone de la police d'Ostende, ces "arrestations massives" doivent avoir sur le long terme "un effet dissuasif".
La ville d'Ostende a fait construire un complexe de cellules d'une capacité de vingt personnes mais les travaux ne sont pas encore terminés. Les cellules des commissariats accueilleront entre-temps les personnes interpellées.
Les contrôles auront lieu la nuit aux abords et dans la zone du port, lors des opérations d'embarquement des bateaux.
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