"Oui, je fais revenir la morale à l'école"
"La circulaire qui paraît ce jeudi est destinée à toutes les classes de primaire"
"Pas forcément tous les matins, mais le plus régulièrement possible, le maître va maintenant consacrer quelques minutes à un petit débat philosophique, à un échange sur la morale"Sujets possibles :
"le vrai-le faux, le respect des règles, le courage, la franchise, le droit à l'intimité, afin que le professeur "transmette un certain nombre de valeurs".Le ministre a tenu sa conférence de presse de rentrée jeudi, et a qualifié de "grave erreur" la suppression de l'éducation civique après 1968 et s'est déclaré "favorable à ce qu'on évalue l'instruction civique au baccalauréat".
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L’ascenseur social toujours en panne
Le constat n’est pas neuf : les immigrés réussissent moins bien à l’école.
L’école continue d’être un lieu de reproduction des inégalités. Tel est le constat d’une étude effectuée par le Germe (Groupe de recherche sur les relations ethniques, les migrations et l’égalité, ULB), pour le compte de la Fondation Roi Baudouin.
Cette étude, la troisième du genre, si elle laisse paraître quelques lueurs d’espoir, n’a pas de quoi rendre optimiste. En comparant les données de l’étude Pisa 2009 (programme international pour le suivi des acquis des élèves), le Germe parvient à des résultats peu réconfortants, tant pour les systèmes éducatifs de notre pays que pour certaines familles.
En effet, bien que les performances des élèves issus de l’immigration aient progressé par rapport aux précédentes études et que l’écart entre élèves autochtones et élèves issus de l’immigration se soit réduit de ce fait, on déplore toujours un écart considérable dans les résultats des élèves avec ou sans histoire migratoire. Cet écart s’explique presque entièrement par la position socio-économique des parents et la langue parlée à la maison. "Bien que la Communauté flamande affiche des résultats moyens globalement meilleurs que la Communauté française, ajoutent les auteurs, les deux systèmes éducatifs sont confrontés à un même défi important : assurer l’égalité des chances pour les enfants issus de familles défavorisées et garantir un niveau de performance acceptable pour les élèves issus de l’immigration. Sur ce point, nous sommes encore loin du compte."
Et les auteurs d’appeler à un travail d’envergure en matière de démocratisation, à susciter un réflexe de solidarité de la part des groupes les plus privilégiés, à augmenter la mixité sociale dans les écoles ainsi qu’à accomplir des efforts (pédagogie, financement, mentalité, ) pour améliorer la qualité de notre système d’enseignement dans sa globalité.
Cette étude, la troisième du genre, si elle laisse paraître quelques lueurs d’espoir, n’a pas de quoi rendre optimiste. En comparant les données de l’étude Pisa 2009 (programme international pour le suivi des acquis des élèves), le Germe parvient à des résultats peu réconfortants, tant pour les systèmes éducatifs de notre pays que pour certaines familles.
En effet, bien que les performances des élèves issus de l’immigration aient progressé par rapport aux précédentes études et que l’écart entre élèves autochtones et élèves issus de l’immigration se soit réduit de ce fait, on déplore toujours un écart considérable dans les résultats des élèves avec ou sans histoire migratoire. Cet écart s’explique presque entièrement par la position socio-économique des parents et la langue parlée à la maison. "Bien que la Communauté flamande affiche des résultats moyens globalement meilleurs que la Communauté française, ajoutent les auteurs, les deux systèmes éducatifs sont confrontés à un même défi important : assurer l’égalité des chances pour les enfants issus de familles défavorisées et garantir un niveau de performance acceptable pour les élèves issus de l’immigration. Sur ce point, nous sommes encore loin du compte."
Et les auteurs d’appeler à un travail d’envergure en matière de démocratisation, à susciter un réflexe de solidarité de la part des groupes les plus privilégiés, à augmenter la mixité sociale dans les écoles ainsi qu’à accomplir des efforts (pédagogie, financement, mentalité, ) pour améliorer la qualité de notre système d’enseignement dans sa globalité.
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