DSK sur TF1 : le 20 heures le plus regardé depuis 2005

Dominique Strauss-Kahn, dimanche 18 septembre, sur TF1

L'interview de Dominique Strauss-Kahn sur TF1 a rassemblé dimanche soir plus de 13 millions de téléspectateurs, ce qui a propulsé le journal télévisé à un record d'audience, toutes chaînes confondues, depuis les violences urbaines de novembre 2005.

La séquence du journal de 20 h 09 à 20 h 33, où DSK a été interrogé par Claire Chazal, a rassemblé 13 446 000 téléspectateurs, soit 47 % de parts d'audience.
C'est aussi un record d'audience pour cette année 2011, tous programmes confondus.
Le journal télévisé de TF1 de dimanche soir dans son ensemble a quant à lui rassemblé 12 464 000 téléspectateurs, soit 44,5 % de parts d'audience.
C'est un record pour un journal télévisé depuis le 7 novembre 2005, jour de la première intervention du premier ministre, Dominique de Villepin, au moment des émeutes de banlieues.


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Dominique Strauss-Kahn a brandi le rapport du procureur Vance six fois, lors de son entretien avec Claire Chazal, dimanche 18 septembre.

Onze fois. Dimanche 18 septembre, pendant les dix minutes spécifiquement consacrées à "l'affaire du Sofitel" – sur les quelque 20 minutes d'entretien menées par Claire Chazal – Dominique Strauss-Kahn a fait référence onze fois au rapport du procureur et à son contenu pour appuyer son argumentation.

Ce document de 25 pages, c'est la requête d'abandon de charges produite le 22 août par le procureur Cyrus Vance, et qui a sonné la fin des poursuites pénales aux Etats-Unis contre Dominique Strauss-Kahn.
Toutes les références faites dimanche soir par l'ancien patron du FMI au fameux rapport (voir ici la version anglaise en PDF, et ici la version française traduite par Rue89) sont-elles avérées ? Point par point, les citations du rapport faites par M. Strauss-Kahn se révèlent plutôt exactes, même si l'interprétation peut parfois être discutée : par exemple, sur les mensonges de Nafissatou Diallo ou sur l'absence totale de traces de blessures physiques, mais aussi sur la conclusion générale selon laquelle l'accusation a conclu qu'il n'y avait eu aucun délit ou agression.