Le 19 octobre 1977, le groupe envoie ce message au quotidien Libération :
« Après 43 jours, nous avons mis fin à l'existence misérable et corrompue de Hanns-Martin Schleyer. Schmidt, qui dans son calcul a depuis le début spéculé avec la mort de Schleyer, peut en prendre livraison rue Charles-Péguy à Mulhouse. Sa mort est sans commune mesure avec notre douleur après le massacre de Mogadiscio. Nous ne sommes pas étonnés par la dramaturgie fasciste des impérialistes pour détruire les mouvements de libération. Le combat ne fait que commencer.
Commando Siegfried Hausner »
Andreas Baader, 34 ans, mort suicidé d’une balle tirée dans la nuque. Jan-Carl Raspe, 32 ans, mort suicidé d’une balle derrière l’oreille. Gudrun Ensslin, 34 ans, morte suicidée, pendue aux barreaux de sa cellule par du fil électrique, de l’autre côté du couloir. Le dernier acte de la génération fondatrice de la RAF - Rote Armee Fraktion - s’est joué le 18 octobre, au septième étage de la prison de haute sécurité de Stuttgart-Stammheim. Irmgard Möller, seule survivante gravement blessée avec un couteau à pain, continuera toujours à nier le suicide collectif ; thèse officielle longtemps suspecte, mais aujourd’hui admise comme la plus probable par les historiens.Quelques heures plus tôt, les hommes de l’unité spéciale antiterroriste GSG9 ont libéré à Mogadiscio les 91 otages du Boeing LH 181 de la Lufthansa, tuant trois des quatre membres du commando «Martyr Halimeh», qui exigeait la libération des détenus de Stammheim. Le lendemain, le patron des patrons allemand Hanns-Martin Schleyer, ancien officier SS, enlevé le 5 septembre par la RAF pour obtenir la libération de ses prisonniers, est exécuté.
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@HughesCapet : Y apeu d'indépendantistes brabançons wallons...#BombeALaTarteAlDjote
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