Le Jardin botanique national est l’un des plus riches du monde. Très prisé par les chercheurs étrangers, il possède 18 000 espèces de plantes, des collections impressionnantes d’herbiers, une bibliothèque remarquable. La décision de l’implanter à Meise remonte à 1938 lorsque les infrastructures qui l’hébergeaient jusque-là à Saint-Josse se sont avérées trop petites et après que l’éventualité de l’installer dans le parc de la Woluwe a été, d’après Jan Rammeloo, rejetée par les riverains. L’Etat belge touve là une nouvelle affectation pour le château de Bochout et la propriété de 92 hectares inoccupés depuis la mort, en 1927, de l’impératrice Charlotte de Belgique.
Mais, à l’époque, on ne parle pas encore de région linguistique, et les problèmes communautaires ne sont au mieux encore que latents. Ce n’est évidemment plus le cas à la fin du transfert vers Meise des collections en 1973. Le jardin se trouve à trois kilomètres de Bruxelles, mais en région unilingue flamande. Les choses se seraient-elles passées différemment si, à l’occasion de la restructuration du ministère des Classes moyennes et de l’Agriculture en 1995, le Jardin botanique avait été rattaché au département de la recherche scientifique ? C’est possible. Mais si l’idée a été avancée, elle a été abandonnée.
La note Di Rupo évoque le transfert du Jardin botanique de Meise. On en parle depuis dix ans.
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