jeudi 14 juillet 2011

Drapeau du Brabant unifié sur l'Hôtel de Ville de Bruxelles

Brève:

Le drapeau flamand qui se trouvait sur l'Hôtel de Ville de Bruxelles le 11 juillet 2011 à l'occasion de la fête de la Communauté flamande, a été brièvement remplacé lundi, peu après 10h30 pendant quarante minutes, par celui du Brabant unifié.
Cette action est celle du mouvement : Alliantie voor een tweetalig Brabant.

#schildenvriend


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Jan Peumans: "La Flandre ne laissera pas tomber Bruxelles"
Le président du Parlement flamand Jan Peumans (N-VA) a consacré lundi son discours du 11 juillet à Bruxelles à laquelle il avait accordé fort peu d'importance dans son intervention prononcée à l'occasion de la Fête de la Communauté flamande l'an dernier.

Reprenant un discours connu, Jan Peumans a développé une vision communautaire de la Région-capitale. Et il insiste: les parlementaires francophones et flamands doivent se voir au sujet de l'avenir de Bruxelles. "Les Flamands bruxellois se sentent profondément bruxellois. Ils appartiennent à cette cité cosmopolite. Mais en même temps ils font partie de la Communauté flamande. Les Bruxellois néerlandophones regardent la VRT, lisent les journaux flamands, etc".
Il y a donc, a-t-il précisé, un "sentiment bruxellois" comme il existe un "sentiment anversois" mais, nuance-t-il, avec des particularités, dans la capitale, dues au cosmopolitisme d'une ville où vivent des eurocrates, des diplomates, des Flamands bruxellois, des Bruxellois de toujours, des Bruxellois d'origine étrangère...
Fort de ce constat et en opposition à la mise sur pied dans le sud du pays d'une fédération Wallonie-Bruxelles, Jan Peumans justifie la nécessité d'une "Communauté flamande qui ne se limite pas à la Région flamande mais qui existe (aussi) à Bruxelles".
Rappelant les résolutions du Parlement flamand et la note flamande octopus appelant à une cogestion de Bruxelles, Jan Peumans a dit lundi, dans la foulée de son président de parti Bart De Wever, tout le mal qu'il pensait des propositions du formateur Elio Di Rupo relatives à la Région bruxelloise.
"Le bilinguisme garanti par la loi risque de se réduire à peau de chagrin, notre représentation à Bruxelles sera de facto affaiblie et la Région reprendrait une série de matières communautaires (tourisme, formation professionnelle...)", a-t-il déploré, regrettant par ailleurs l'ambition du formateur de vouloir obtenir un refinancement de la Région sans, selon lui, y réaliser les réformes nécessaires.
"La Flandre ne laissera pas tomber Bruxelles", a insisté lundi Jan Peumans. Non seulement, elle continuera à s'intéresser aux Bruxellois flamands mais elle entend également veiller à ce que Bruxelles soit revalorisée au profit des navetteurs flamands et wallons. A cet égard, regrettant qu'il soit jusqu'ici resté sans suite, le président du Parlement flamand a relancé lundi son appel aux présidents du Parlement de la Communauté française et du Parlement wallon à l'organisation d'une "concertation structurelle" sur Bruxelles.
Interrogés en réaction à cet appel, les présidents du Parlement de la Communauté française, Jean-Charles Luperto (PS), du Parlement wallon, Emily Hoyos (Ecolo), ainsi que la présidente du Parlement bruxellois, François Dupuis (PS), tous trois présents à la cérémonie, ont estimé que la balle était plutôt dans le camp de Jan Peumans.

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