Il y a 20 ans, André Cools, ministre d'Etat mais aussi ancien président du PS était assassiné.
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18 juillet 1936 - Le début d'une guerre «incivile» en Espagne
À l'été 1936, les journaux du Québec consacrent leurs manchettes à la campagne électorale provinciale qui va porter au pouvoir l'Union nationale et son populaire chef Maurice Duplessis. Sur la scène internationale, quelques événements retiennent l'attention, comme les procès de Moscou, l'inauguration par Hitler des Jeux olympiques de Berlin et la guerre en Espagne.
Aux élections espagnoles de 1936, un gouvernement de Front populaire est élu avec une mince majorité. Il s'agit d'une coalition de groupes politiques de centre et de gauche. Des groupes organisés s'opposent à ce gouvernement, dont les forces militaires appuyées par l'Église, les industriels et les grands propriétaires fonciers, formant une alliance de la droite appelée Front national.
En juillet 1936, l'armée tente un coup d'État (golpe) pour renverser le gouvernement, qui a du mal à maintenir l'ordre dans un pays divisé aux plans politique et social. Le coup d'État échoue, mais les généraux rebelles (parmi lesquels se trouve Franco) refusent toute médiation avec le gouvernement et assemblent des troupes qui se soulèvent. Pendant près de trois ans, la guerre va déchirer l'Espagne et coûter la vie à 600 000 personnes. (...)
C'est ce coup d'État du 18 juillet 1936 qui marque le début de la guerre civile tandis que l'annonce de la capitulation de l'armée républicaine le 1er avril 1939 y met fin. La désignation même de la guerre est quelque peu problématique: alors que les traditions historiographiques anglo-saxonne et québécoise la nomment «guerre civile espagnole», les historiens français parlent plutôt de «guerre d'Espagne». Ces désignations différentes chapeautent des positions différentes sur la nature de la guerre qui se déroulait en Espagne.
Aux élections espagnoles de 1936, un gouvernement de Front populaire est élu avec une mince majorité. Il s'agit d'une coalition de groupes politiques de centre et de gauche. Des groupes organisés s'opposent à ce gouvernement, dont les forces militaires appuyées par l'Église, les industriels et les grands propriétaires fonciers, formant une alliance de la droite appelée Front national.
En juillet 1936, l'armée tente un coup d'État (golpe) pour renverser le gouvernement, qui a du mal à maintenir l'ordre dans un pays divisé aux plans politique et social. Le coup d'État échoue, mais les généraux rebelles (parmi lesquels se trouve Franco) refusent toute médiation avec le gouvernement et assemblent des troupes qui se soulèvent. Pendant près de trois ans, la guerre va déchirer l'Espagne et coûter la vie à 600 000 personnes. (...)
C'est ce coup d'État du 18 juillet 1936 qui marque le début de la guerre civile tandis que l'annonce de la capitulation de l'armée républicaine le 1er avril 1939 y met fin. La désignation même de la guerre est quelque peu problématique: alors que les traditions historiographiques anglo-saxonne et québécoise la nomment «guerre civile espagnole», les historiens français parlent plutôt de «guerre d'Espagne». Ces désignations différentes chapeautent des positions différentes sur la nature de la guerre qui se déroulait en Espagne.
C'est également l'anniversaire d'Elio: 60 ans aujourd'hui (il ne les fait pas, hein).
RépondreSupprimerY a-t-il un lien entre tout ça? ;-)