Mark Sutton, auteur d’un rapport sur les nutriments pour le compte du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE):
" les hommes mangent trop de viande. Et si les consommateurs des pays riches réduisaient leur consommation de bidoche de 50%, cela soulagerait les sols, le climat et les corps.80% de l’azote et entre 25% et 75% du phosphore consommés terminent dans l’environnement.
Le PNUE souhaitait avoir une vision globale des usages d’azote et de phosphate à travers le monde. Nous avons constaté que les deux engrais les plus utilisés étaient à la fois trop utilisés dans certaines régions, provoquant des pollutions de l’air, de l’eau, réchauffement climatique, ….et mal répartis à la surface du globe, ce qui met en péril la sécurité alimentaire de zones fragiles sur le plan agricole. Le défi de l’agriculture du XXIe siècle sera celui-là : produire plus en polluant moins"
La plupart des dommages ne sont jamais évalués. Pourtant, continuer à utiliser les engrais comme on le fait accroît les effets du réchauffement climatique à cause de l’augmentation du protoxyde d’azote (N²O), cela dégrade aussi l’eau, l’air, les sols et menace la biodiversité.
Tout cela a un coût d’environ 127 milliards d’euros.
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