Dans une interview donnée à Luc Huysmans du Trends, Samuele Furfari qui enseigne la géopolitique de l'énergie à l'ULB à
Bruxelles, s'oppose à nouveau à ce qu'il appelle "la nouvelle religion environnementale".
Ses cinq "contre-révolutions" sont les suivantes:
1. Les Etats peuvent à présent revendiquer les réserves d'energies fossiles jusqu'à 200 milles marins des côtes.
2. La découverte de "nouveaux" champs pétrolifères conventionnels.
3. La découverte de "nouveaux" champs gaziers conventionnels.
4. L'essor du gaz de schiste (selon Furfari, il s'agit plutôt de "gaz de marnes" ou " de pélites").
5. L'essor du pétrole de schiste.
La
conséquence de ces révolutions sur le marché de l'énergie est que
l'offre de pétrole et de gaz va augmenter et que les prix des carburants
fossiles vont diminuer. Lorsque cela arrivera, les fameuses énergies
renouvelables vont devenir totalement impayables, selon ce
climatosceptique.
Et pourtant, l'Europe continue à refuser
obstinément de s'adapter à cette nouvelle réalité. Malgré la crise
économique, on continue en fait à subventionner l'énergie verte, on
s'oppose toujours à l'énergie nucléaire et au gaz de schiste, et la
facture du consommateur final continue de grimper.
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