1. Les avancées réelles de De Wever 2. La reconduction compromise d’Elio Di Rupo
3. Di Rupo reprend la main sur son parti, qui lui échappait
4. Le nationalisme flamand
5. Les avantages du pouvoir
Magnette, se défend d’avoir fait un énorme cadeau à la N-VA en ouvrant des négociations avec le cdH pour former le futur gouvernement wallon, et réfute les accusations selon lesquelles il aurait pris une décision grave pour la stabilité du pays:
"Ceux qui disent ça n’ont rien compris à la logique de notre système fédéral!"Et au fédéral avec la N-VA?
"Je comprends la déception du MR, vu son score électoral significatif, mais dans un système proportionnel comme le nôtre, il faut faire des coalitions et cela se fait en fonction des proximités des programmes"
"Dire cela, c’est ne pas comprendre la logique du système fédéral. Si c’est pour faire partout les mêmes gouvernements, il ne fallait alors pas créer les Régions… Cela se passe comme ça en Allemagne, en Suisse, etc."
"Nous répondons aux invitations de Bart De Wever, mais le programme de la N-VA est aux antipodes du nôtre. C’est difficile, sauf si la N-VA fait des concessions… Sommes-nous prêts à en faire, nous? Nous avons un programme cohérent et compatible avec celui d’autres partis… Mais on va attendre le rapport de l’informateur."
Lire aussi:
Confédéraliste, le PS ? Non : unitariste !
Depuis hier soir, la presse
analyse le dernier coup tactique du PS (et du CDH) comme une acceptation
du « confédéralisme » prôné par Bart De Wever. Ce matin, toute la
presse flamande était sur ce mode-là, et une partie de la presse
francophone. La raison ? Selon tous ces journalistes politiques, former
d’abord les gouvernements régionaux et ensuite le gouvernement fédéral
est une marque de confédéralisme. Oui, oui ! Dites, mais alors, c’est
quoi, le fédéralisme ?
Le fédéralisme consacre l’autonomie des régions.
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