La mort d'un jeune est à déplorer suite à la bêtise profonde et à la haine d'abrutis extrémistes de gauche autant que d'extrême droite.
Clément Méric lui-même aurait déclaré à propos des
skinheads :
"Ce sont des gens qui ne devraient même pas être vivants"
Un vigile présent lors du drame atteste que l'
un des camarades du jeune étudiant mort sous les coups des skinheads a provoqué l'altercation.
L'homme met en cause les quatre militants
du groupuscule antifasciste auquel appartenait la victime, et plus
particulièrement l'un d'entre eux. Selon ce témoignage, ce garçon, très
remonté, avait des gants de boxe dans son sac et a incité les autres à
se battre contre les skinheads, qui, toujours selon le vigile,
cherchaient plutôt à éviter l'affrontement et à partir discrètement. Le vigile maintient toutefois que Clément Méric n'était pas le meneur, et
que si son camarade ne l'avait pas poussé à se battre, rien ne serait
arrivé.
Un singe hurleur plein d'amour et d'humanité, avant un autre ...
la haine de l'autre propre à l'extrême droite s'est insinuée à travers la pensée unique dans une grande partie du corps social
Comme de l'extrême gauche, mon coco.
MÉRIC-JNR
Le PM français demande à M.Valls de poursuivre l'examen des conditions de dissolution d'autres associations ou groupes
Dont "Alternative Libertaire" qui semble être un groupe également violent ?
Updated:
Qui sont les suspects de la mort de Clément?
Ils sont au nombre de cinq, a annoncé le procureur de Paris :
Esteban est l'auteur présumé des coups,
qui ont tué Clément Méric mercredi soir.
Il était accompagné de sa petite amie, Katia, et trois jeunes hommes.
Esteban est connu de la police pour un
fichage Stic en 2011 pour "port d'une arme de 6e catégorie".
Les cinq ont reconnu être des sympathisants du mouvement d'extrême-droite, Troisième voie, dont
Serge Ayoub
est l'un des leaders. Ce dernier avait pourtant affirmé dans les
heures, qui ont suivi l'agression de mercredi soir, que son mouvement
n'avait rien à voir dans cette affaire.
Le procureur de Paris n'a pas
évoqué leur participation aux Jeunesses nationalistes révolutionnaires
(JNR), bras armé de Troisième voie.
Les victimes pourraient toutefois être également poursuivies, a prévenu
le procureur de Paris, François Molins. Il apparaît en effet que
les
militants d'extrême gauche ont également distribué des coups. Surtout,
ils auraient provoqué les skinheads d'extrême droite.
Lire aussi:
11h34 : Gérard Collomb coursé par des anarchistes, jeudi soir.
C'est Lyonmag qui révèle l'information. Le maire (PS) de Lyon
aurait été poursuivi, jeudi soir, alors qu'il se rendait dans un
restaurant du 1er arrondissement. A quelques encablures, plusieurs
militants d'extrême gauche étaient rassemblés pour rendre hommage à
Clément Méric. Ils auraient alors poursuivi en courant le maire, forçant
la Brigade anti-criminalité à intervenir. «Le premier magistrat a
finalement été exfiltré dans leur voiture, avec plus de peur que de
mal», conclut LyonMag.
Mort de Clément Méric : "Tout est faux là-dedans
Une hystérie collective s'est emparée de la gauche à la suite de la mort
d'un militant à Paris. Une indécence médiatique qui met Charles
Consigny hors de lui.
Il paraît que les cons osent tout, et que c'est même à ça qu'on les reconnaît. Les élèves de Sciences Po qui ont entonné le Chant des partisans en hommage au défunt adolescent dont on parle sur toutes les antennes ont osé. Il paraît que la vieillesse est un naufrage. Pierre Bergé a coulé. L'indécence médiatique oblige à rompre le délai de décence qui suit la mort d'un homme.
On
ne sait par quel bout prendre l'hystérie collective qui agite les
médias depuis ce triste événement. Il y a, dans ce déferlement de
politiquement correct, une extraordinaire obscénité : la gauche Demorand
semble presque contente d'avoir enfin là quelque chose qui viendrait
valider trente ans de mensonge idéologique. Le journal Libération s'est une fois de plus ridiculisé, avec sa "mort d'un antifa" qui nous fait revenir à un certain 21 avril 2002 où France Inter se prenait pour Radio Londres.
Combat d'arrière-garde
À
part l'implacable réalité du crime, tout est faux là-dedans : les
étudiants de l'école la plus soumise qui soit à tous les dogmes se
prennent pour des résistants, des groupuscules de déséquilibrés mentaux
pour une menace fasciste, le ministre de l'Intérieur pour le gardien de
l'ordre, les éditorialistes pour de grands esprits courageux.
Il n'y a aujourd'hui en France
ni fascisme, ni résistance, ni ordre, ni courage. Ce militant avait
sans doute la funeste illusion d'atteindre la fièvre de la lutte
politique radicale, comme ses meurtriers. Mais que pouvaient-ils, chacun
avec leurs noirs desseins, face aux forces qui actionnent désormais le
destin des hommes et des peuples ? Rien. Le combat est ailleurs, et le
leur est d'arrière-garde - plus déplorable encore est son issue.
Mort de Méric : "J'ai conseillé à Esteban de se rendre à la police"
INTERVIEW - Cédric est un ami
d'Esteban et de Katia, le couple impliqué dans la mort de Clément. Jeudi
matin, il a recueilli leur récit du drame.
Derrière l'épaisse porte noire du club privé Le
Local, dans le 15e arrondissement, à Paris, se cache un haut lieu de
l'extrême droite. "Vous êtes ici dans le ventre de la bête immonde",
ironise Hugo Lesimple, numéro 2 de Troisième Voie, un mouvement
nationaliste révolutionnaire et "solidariste", relancé en octobre 2010
par Serge Ayoub, propriétaire du bar. À droite de l'entrée, une statue
de Jeanne d'Arc et un drapeau tricolore côtoient, d'un côté, une série
de portraits parmi lesquels ceux de Clemenceau ou encore de Jean Jaurès.
De l'autre, Jean Marie Le Pen, représenté en corsaire, fixe le
visiteur, une longue-vue dans les mains, une hermine blanche perchée sur
l'épaule. Vendredi soir, Serge Ayoub, blouson blanc Fred Perry,
s'inquiète des avancées de l'enquête. "On n'y est pour rien!", martèle
celui qui a créé les Jeunesses nationalistes révolutionnaires (JNR) en
1987. Au même moment, tout juste sorti de garde à vue, Cédric C. se
présente au Local. Jeudi, ce père de famille de 37 ans a convaincu
Esteban, l'auteur des coups de poing mortels, et sa compagne, Katia, de se rendre à la police. Il raconte.
Comment vous êtes-vous retrouvé en garde à vue?
Je n'étais pas
présent lors du drame. J'ai donné mon alibi aux enquêteurs, qui l'ont
vérifié. Katia et Esteban m'ont appelé dans la soirée de jeudi mais mon
portable était coupé. Je ne l'ai rallumé que le lendemain matin après
avoir déposé ma fille à l'école. J'ai tout de suite rappelé Katia. Elle
était désemparée. Je suis allé les retrouver chez eux, à Saint-Ouen. Ils
se sentaient complètement dépassés. Ils ne savaient pas quoi faire. Ils
étaient paniqués. Esteban m'a raconté sa version. C'était un peu
confus. Il m'a juré qu'il n'avait pas de poing américain. Ce soir-là,
ils devaient se retrouver à Paris pour aller dîner tous les deux chez la
mère de Katia.
Comment avez-vous réagi?
Compte tenu de ce qu'il me racontait,
je lui ai conseillé d'aller se rendre à la police. Et de passer
auparavant un coup de fil à ses parents de manière à ce qu'ils soient
prévenus. Il leur a téléphoné en larmes. Ensuite, je lui ai dit qu'il ne
pouvait pas partir le ventre vide. Nous avons quitté l'appartement pour
nous rendre au commissariat du 2e arrondissement de Paris. Stéphane, un
gars impliqué, lui aussi, nous a rejoints sur la route. J'étais en
train d'appeler un taxi lorsque nous avons été interpellés.
Avez-vous été surpris de cette violence?
Les autres présents
ce soir-là, je ne les fréquente pas. Je ne peux pas parler d'eux. Mais
les Katia et Esteban que je connais ne sont pas violents. J'ai passé le
week-end dernier avec eux. Samedi, nous nous étions donné rendez-vous
dans un bar, en plein cœur du Marais. Dimanche, nous avons fait un
barbecue avec des amis. Tout le monde avait trouvé Esteban charmant.
C'est un gamin extrêmement serviable. Katia, je l'ai connue dans les
années 2000 par l'intermédiaire d'un camarade de travail qui était dans
le milieu gothique. Elle n'est pas violente, elle n'a pas participé à la
bagarre. Elle aime les animaux et la nature. Esteban l'a beaucoup
soutenue dans son combat pour la défense des animaux. Ils avaient deux
chihuahua – un brun et un noir –, qu'ils adorent. Leurs petits chiens,
il ne faut pas y toucher. C'est leurs bébés!
Dans quel état d'esprit était Esteban avant son interpellation?
Ce
n'est pas facile de dire à sa mère qu'on ne va pas la voir avant un
certain temps. La prochaine fois, ce sera sûrement à un parloir de
prison, où il ne pourra même pas la serrer dans ses bras. Je n'oublie
pas que les parents de Clément Méric, eux, ne pourront plus jamais
serrer leur fils dans leurs bras…. C'est terrible. Deux familles sont
brisées, aussi parce qu'un môme a voulu jouer les cow-boys en allant
casser du "facho"…