La commission des Finances de la Chambre des communes du Royaume-Uni a rendu un rapport sévère samedi 18 août à l'encontre des régulateurs britanniques dans le scandale du Libor et de l'Euribor et appelé à une réforme urgente de la supervision du pays. La Banque centrale d'Angleterre tout comme la Financial Stability Autorithy (FSA) en prennent pour leur grade dans ce document préliminaire de 126 pages.
« Barclays n'a pas eu besoin de signal ou de clin d'oeil de la part de la Banque d'Angleterre et n'est très vraisemblablement pas la seule banque à avoir tenté de le faire »
La BoE y est accusée de « naïveté » pour avoir pensé que les banques qui participaient à l'élaboration des taux du Libor ne seraient pas tentées par la malhonnêteté et pour ne pas avoir demandé à la FSA de faire davantage de contrôles. « Ils [la BoE et le FSA, NDRL] ont été relativement inactifs », regrette le rapport. La BoE est par contre dédouanée sur les soupçons qui pesaient sur son rôle alors qu'un ancien dirigeant de Barclays Capital, Jerry del Missier, avait interprété des propos de l'un des vice-gouverneurs de la BoE, Paul Tucker, comme un encouragement à abaisser les taux du Libor.
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