Une journaliste espagnole rigolarde :
"Pour la première fois depuis un an et demi, la Belgique est représentée par un Premier ministre de plein exercice. Ca mérite bien quelques applaudissements, non ?"
Après la pantalonnade clownesque décrite au "Petit Journal" ... l'annonce des titres du Petit Journal par Yann Bartès commençait bien !
"Un tout nouveau premier ministre que l'on adore".
Le ministre nouvelle génération made in Belgium : "Une veste trop grande, une teinture avec reflets roux et surtout un nœud papillon intégré". Voilà la "nouvelle idole" !
Lire aussi :
Le fraîchement émoulu Premier ministre belge, Elio Di Rupo, est arrivé au Juste Lipse pour prendre part à son premier Conseil européen. "L'esprit européen doit prévaloir, il faut de la solidarité entre Etats membres et entre les citoyens", a-t-il déclaré, en néerlandais puis en français, juste avant d'entrer dans le bâtiment, pour une réunion trilatérale des pays du Bénélux.
retransmise sur grand écran dans l'Atrium occupé par la presse, l'arrivée au Juste Lipse d'un premier ministre de plein exercice après 540 jours de crise a suscité une salve d'applaudissements.
Coup de sang présidentiel censuré - 11/06/2009
Le directeur de l'info à la RTBF a supprimé une partie litigieuse de Questions à la Une
Ce qu'on ne dit pas nous rend plus fort. Ou, en tout cas, pas plus faible. C'est, pour résumer, la maxime qu'a faite sienne la direction de la RTBF, en décidant de faire l'impasse sur une brève séquence d'un des deux reportages issus de l'émission Questions à la Une , diffusé hier soir sur La Une. Une séquence qui ne vantait pas les mérites de la RTBF, loin s'en faut.
Explications : le sujet traité étant celui des élections, les journalistes l'ayant monté, Franck Istasse, Frédéric Deborsu (le journaliste poil à gratter de la maison Reyers) et Pierre Marlet (éditeur du programme) avaient opté, pour symboliser le climat houleux de cette campagne, en faveur de l'insertion d'une séquence - et c'est le comble de l'histoire - diffusée en direct sur La Une lundi matin à 8 h 30 (donc avec une audience confidentielle), dans une édition d'un JT spécial élections. Étaient présents en plateau : Elio Di Rupo et Didier Reynders.
L'objet du litige ? La diffusion d'une séquence concernant Didier Donfut, à laquelle ne s'est évidemment pas privé de réagir le président du MR, histoire de pousser dans les cordes son rival de toujours. La joute aurait mis Elio Di Rupo dans une colère noire envers la RTBF pour avoir encore une fois diffusé les images d'un Donfut annonçant qu'il "siégera" . Tollé. Di Rupo quitte le plateau, annonçant que les interviews à la RTBF, c'en était fini.
Pour "ne pas s'appesantir sur les coups de gueule de la campagne" , Jean-Pierre Jacqmin, directeur de l'info, a donc décidé de faire l'impasse sur l'incident. "Nous avons opté pour ne pas faire de cet élément un événement. De plus, les mots lancés par Di Rupo envers la RTBF sont trompeurs. Ils pourraient faire penser qu'ils s'adressent à M. Reynders. Or, nous voulons éviter de stigmatiser les débats, à l'heure où il est capital que les partis s'accordent pour marier leurs programmes. Il ne s'agit donc pas de censure, mais de choix éditorial. D'autant plus que M. Di Rupo, dont l'attaché de presse s'est excusé en son nom illico, était ce matin-là un président de parti fatigué et affaibli par la perte de son frère."
Contactée par nos soins hier soir, la porte-parole d'Elio Di Rupo démentait toute pression du Montois pour faire interdire cette séquence. Elle déclarait d'ailleurs : "Elio n'est même pas au courant qu'il y a un Questions la Une diffusé ce soir".
Même si la RTBF ne s'est pas cachée de l'affaire - les images polémiques étant d'ailleurs toujours visibles sur le portail info de la RTBF - et sans vouloir taper sur la tête de la chaîne publique, on est forcés d'admettre que tout cela n'est pas très déontologique...
Coup de sang présidentiel censuré - 11/06/2009
Ce qu'on ne dit pas nous rend plus fort. Ou, en tout cas, pas plus faible. C'est, pour résumer, la maxime qu'a faite sienne la direction de la RTBF, en décidant de faire l'impasse sur une brève séquence d'un des deux reportages issus de l'émission Questions à la Une , diffusé hier soir sur La Une. Une séquence qui ne vantait pas les mérites de la RTBF, loin s'en faut.
Explications : le sujet traité étant celui des élections, les journalistes l'ayant monté, Franck Istasse, Frédéric Deborsu (le journaliste poil à gratter de la maison Reyers) et Pierre Marlet (éditeur du programme) avaient opté, pour symboliser le climat houleux de cette campagne, en faveur de l'insertion d'une séquence - et c'est le comble de l'histoire - diffusée en direct sur La Une lundi matin à 8 h 30 (donc avec une audience confidentielle), dans une édition d'un JT spécial élections. Étaient présents en plateau : Elio Di Rupo et Didier Reynders.
L'objet du litige ? La diffusion d'une séquence concernant Didier Donfut, à laquelle ne s'est évidemment pas privé de réagir le président du MR, histoire de pousser dans les cordes son rival de toujours. La joute aurait mis Elio Di Rupo dans une colère noire envers la RTBF pour avoir encore une fois diffusé les images d'un Donfut annonçant qu'il "siégera" . Tollé. Di Rupo quitte le plateau, annonçant que les interviews à la RTBF, c'en était fini.
Pour "ne pas s'appesantir sur les coups de gueule de la campagne" , Jean-Pierre Jacqmin, directeur de l'info, a donc décidé de faire l'impasse sur l'incident. "Nous avons opté pour ne pas faire de cet élément un événement. De plus, les mots lancés par Di Rupo envers la RTBF sont trompeurs. Ils pourraient faire penser qu'ils s'adressent à M. Reynders. Or, nous voulons éviter de stigmatiser les débats, à l'heure où il est capital que les partis s'accordent pour marier leurs programmes. Il ne s'agit donc pas de censure, mais de choix éditorial. D'autant plus que M. Di Rupo, dont l'attaché de presse s'est excusé en son nom illico, était ce matin-là un président de parti fatigué et affaibli par la perte de son frère."
Contactée par nos soins hier soir, la porte-parole d'Elio Di Rupo démentait toute pression du Montois pour faire interdire cette séquence. Elle déclarait d'ailleurs : "Elio n'est même pas au courant qu'il y a un Questions la Une diffusé ce soir".
Même si la RTBF ne s'est pas cachée de l'affaire - les images polémiques étant d'ailleurs toujours visibles sur le portail info de la RTBF - et sans vouloir taper sur la tête de la chaîne publique, on est forcés d'admettre que tout cela n'est pas très déontologique...
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