Le CEO de Brussels Airport Company (BAC), Arnaud Feist, a appelé vendredi 2 décembre 2016 à l'adoption d'une loi aérienne afin de régler le problème du survol des zones autour de l'aéroport et permettre le développement de celui-ci:
"Il est urgent qu'une loi soit adoptée, qui procure la sécurité juridique à tout le monde"
Le ministre wallon en charge de la politique aéroportuaire René Collin avait
annoncé le 22 novembre, avoir sollicité la Société wallonne des
aéroports pour mener une campagne de mesure, dans le Brabant wallon, du bruit dû à l'activité de l'aéroport national de Zaventem.
La finalité de cette campagne est d'objectiver l'importance de ce bruit,
à la suite de plainte de citoyens brabançons auprès des autorités
wallonnes, en concertation avec
le ministre de l'Environnement Carlo Di AntonioFace à Mr Feist qui veut figer les routes aériennes au-dessus de Bruxelles (merci Melchior !) dans une loi, Didier Gosuin réagit:
"L'aéroport est un projet flamand, pas bruxellois!De même, le gouvernement flamand a annoncé qu'il enclenchait une procédure en conflit d'intérêts contre la décision bruxelloise de ne plus appliquer de seuil de tolérance au respect de ses normes de bruit. Il redoute que les zones de la Région flamande entourant l'aéroport subissent un nombre accru de nuisances.
Bruxelles doit plus que jamais se défendre"
En actionnant la procédure, le gouvernement flamand renvoie le dossier au comité de concertation, organe qui réunit les différents gouvernements du pays, pour une période de 60 jours.
Geert Bourgeois veut ansi mettre la pression sur le gouvernement fédéral et son ministre de la Mobilité, François Bellot, afin d'obtenir l'adoption d'une loi aérienne qui pérenniserait les routes empruntées par les avions (au dessus de Bruxelles).
Il n'y a évidemment aucun "conflit d'intérêts". Au contraire.
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