Extrait de Contrepoints, par Manuel Llamas :
Il est aberrant d’observer comment, aujourd’hui, la gauche continue de chanter les bontés du communisme, dont le triomphe condamna à mort 100 millions de personnes. Le dernier exemple de cette propagande barbare eut lieu récemment en Équateur, où l’Assemblée nationale a approuvé une résolution pour condamner l’assassinat du terroriste Che Guevara.
Au-delà de cette anecdote, le tragique de la question se trouve dans le fait qu’une multitude de jeunes, de politiciens et d’intellectuels continuent de louer les vertus de cette idéologie totalitaire et génocide, en même tant que de proclamer avec une complète facilité leur esprit « antifasciste », quand, en réalité, communisme, fascisme et nazisme forment un front commun. Ils sont, par essence, des manifestations diverses de la pensée anticapitaliste la plus extrême.
Un des aspects les plus frappants et contradictoires de ces mouvements de gauche a à voir avec leur totale ignorance du corpus d’idées national-socialiste, qui conserve de nombreuses similitudes avec le communiste. Tous deux aspirent à reconstruire la société depuis les fondements – raison pour laquelle il est nécessaire de renverser les institutions existantes –, à façonner un monde nouveau qui, à la manière d’un paradis utopique, donne l’origine à un homme rénové, dont la volonté individuelle est soumise au bien commun, l’esprit du peuple (lisez l’État). Ainsi donc, la colonne vertébrale des communistes et des nazis n’est ni plus ni moins que leur socialisme idolâtré.
Hitler et Lénine poursuivaient un même objectif : éradiquer la liberté individuelle et le capitalisme. Le premier avait une vision nationaliste basée sur la lutte des races ; le second, une perspective internationaliste soutenue par la lutte des classes. Luciano Pellicani dans Lénine et Hitler, les deux faces du totalitarisme dégage à la perfection le dénominateur commun des deux idéologies. Ainsi, il suffit de lire les allégations anticapitalistes des leaders nazis pour vérifier le germe purement socialiste du totalitarisme hitlérien.
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(avec un peu de retard)
RépondreSupprimer2 phrases me sautent aux yeux, hormis le titre du billet (en effet, même si l'auteur cité établit un rapport entre le communisme et le national-socialisme, le Che et Hitler n'ont pas eu le même impact direct en pertes humaines) :
1. "Ils sont, par essence, des manifestations diverses de la pensée anticapitaliste la plus extrême."
2. "Hitler et Lénine poursuivaient un même objectif : éradiquer la liberté individuelle et le capitalisme."
Le capitalisme est d'après l'auteur cité la prémisse indiscutable, l'axe de tout raisonnement. Sur quoi se base-t-il ?
Je tiens à préciser que je préfère un système de libertés à tout autre, mais je m'étonne de la proposition capitaliste de l'auteur comme étant LA source de toute organisation.
RépondreSupprimer@ airdefilm
RépondreSupprimerL'auteur ne fait nullement le capitalisme comme étant son crédo. Il souligne très justement que le capitalisme était un des ennemis communs du communisme et du nazisme. Je ne pense pas que "le nombre de morts" soit une base de référence pour comparer le Che et Hitler, mais le Che n'était dérangé par le nombre de morts qu'avait provoqué le système communiste rien qu'en URSS à cette époque.