Le survol de Bruxelles (22/05/2014)
« Ce dossier révèle une certaine forme de myopie
dans le chef des politiques. Il y a eu des défaillances : manque de
transparence, de concertation, reconnaît Francis Delperée, coreligionnaire CDH de Melchior Wathelet. Si
le moratoire consiste à remettre tous les vols sur l’Oostrand, ce n’est
pas une bonne olution. Pour les pistes actuelles, notre position est
simple : il faut les abandonner et il faut inventer de nouvelles
pistes ».
Pour Zakia Khattabi, « il faut
revenir sur des zones moins densément peuplées et, là, accompagner les
riverains survolés par des mesures d’isolation ».
Olivier Maingain estime que les francophones sont désormais dans une position de faiblesse par rapport à la Flandre : « On
aurait pu penser à la qualité de la vie avant de prendre le plan
Wathelet. Le malheur de ce plan c’est qu’il nous met dans une position
de négociation difficile. Or, c’est un francophone qui a fait cela. Par
ailleurs, ce plan ne respecte pas les accords gouvernementaux. Est-ce
que les trois vice-Premiers bruxellois étaient déjà en affaires
dormantes. Il faut abroger le plan Wathelet, et redéfinir la politique
aéroportuaire, avec une réduction drastique de l’activité à l’aéroport.
Il faudra négocier cela dès la formation du gouvernement. »
Laurette Onkelinx :
« Je n’ai qu’un discours. Je suis favorable au
moratoire. Si on ne le fait pas tout de suite, le temps de changer ce
plan, il se passera des mois voire des années. Je n’aime pas faire un
procès en responsabilité, surtout de quelqu’un qui n’est pas ici. Mais
le plan Wathelet ne s’est pas fait en discussion conjointe. »
Didier Reynders réclame la suppression du plan Wathelet, « qui
est une erreur, qui entraîne des souffrances et des nuisances sur un
certain nombre de communes ». « Mais on peut garder un certain nombre
d’améliorations apportées dans l’Oostrand. Il faut faire de ce dossier
un préalable dans les négociations gouvernementales, tant à Bruxelles
qu’au fédéral. »
Olivier Maingain :
« Le plan Wathelet viole les accords
gouvernementaux et la loi. Tant le Premier ministre que les
vice-Premiers peuvent évoquer ça au sein du conseil des ministres. » Didier Reynders intervient, ironique : « Olivier, j’en suis convaincu, un jour, tu siégeras dans un conseil des ministres, tu verras comment ça se passe vraiment. » « je l’espère », rétorque le chef de file FDF. « A court terme, il faudra retirer le plan, et dire tout de suite quelles routes il faut utiliser », insiste Didier Reynders.
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