samedi 2 novembre 2013
Une famille dépenserait son argent comme le FrGov ...
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L'économie se trouve à un point d'inflexion critique. Après cinq années de crise financière, les premiers frémissements d'une reprise industrielle se font sentir. Tout va donc se jouer dans les prochains trimestres. Mais si la Belgique reste engluée dans une logique d'immobilisme et de contraction budgétaire, elle va rater le tournant du redéploiement dans un nouveau contexte technologique. Nos gouvernements doivent donc adopter une logique de stimulation de l'économie plutôt qu'une exigence d'austérité et de rigueur, qui alimente la récession. Ce constat exige de repenser rigoureusement l'impôt des sociétés. En effet, notre économie est très ouverte et devient progressivement un pays de filiales d'entreprises étrangères. Si l'impôt des sociétés est, en termes budgétaires relatifs, très faible par rapport à l'impôt des personnes physiques (il n'en représente qu'un quart des recettes), il revêt une dimension symbolique essentielle en termes de créations d'entreprises. Il s'impose donc de démontrer une forte attraction en matière d'investissements. Concrètement, notre royaume doit imaginer des avantages fiscaux afin de capturer le capital, qui est, par nature, en circulation permanente. Et, au risque d’être grinçant, il faut aller plus loin qu’un nettoyage des niches fiscales dont on s’imagine (trop) facilement que leur suppression répondra à une simplification de la fiscalité, alors qu’elles reposent souvent sur des motifs économiques.
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