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L'ancien premier ministre libéral Guy Verhostadt a joué un rôle crucial dans l'accouchement difficile d'un accord budgétaire lors des négociations de formation du gouvernement, révèlent les quotidiens "Le Soir" et "De Standaard" dans une enquête qu'ils publieront samedi sur les coulisses des discussions fédérales.
Le 21 novembre, de nouveaux nuages noirs se sont amoncelés sur les négociations. Les discussions budgétaires sont dans l'impasse après que le président de l'Open Vld, Alexander De Croo a rejeté la dernière proposition du formateur Elio Di Rupo. Ce dernier va présenter sa démission au Roi mais avant cela, il téléphone à M. Verhofstadt pour tenter de sortir du blocage avec les libéraux flamands.
L'actuel chef de groupe libéral au parlement européen jouera pendant 48 heures les bons offices et rédigera notamment une liste des points sur lesquels les libéraux attendent des concessions. Cela permettra de renouer le dialogue.
Di Rupo prêt à poursuivre jusqu'en 2019
Le Premier ministre Elio Di Rupo (PS) a invité le cdH et le MR à "tout faire" pour permettre au CD&V, à l'Open Vld et au sp.a de remporter les prochaines législatives, de manière à prévenir une éventuelle nouvelle progression de la N-VA, indiquent lundi Le Soir, De Standaard et Het Nieuwsblad.
Cet appel a été lancé lors du premier conseil des ministres du
gouvernement Di Rupo, le 6 décembre dernier. "Nous devons tout faire pour soutenir les partis flamands de ce gouvernement, afin qu'ils remportent les prochaines élections", a affirmé Elio Di Rupo (PS), selon les quotidiens. Les partis ont notamment été invités à éviter les piques verbales.
Elio Di Rupo est prêt à enchaîner un second mandat après 2014,
ajoutent les quotidiens. Selon le projet de réforme institutionnelle, la
mandature au fédéral passera alors à cinq ans.
Un président de parti estime que si ce projet échoue et que la N-VA
confirme sa progression, il ne sait "vraiment pas si nous pourrons
encore former un gouvernement belge".
"Si la N-VA remporte les élections en 2014, nous sommes partis pour
un gouvernement d'affaires courantes pour plusieurs années. On
aboutira dans un pays confédéral", estime un autre. "Si l'un des partis
traditionnels de Flandre implose, c'en est fini de la Belgique", ajoute-t-il.
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