Le Sénat est élu tous les six ans.
Le Sénat cambodgien est élu au suffrage indirect, sur la base d'une représentation proportionnelle.
Le collège électoral est composé des 119 députés et des 11 351 conseillers municipaux que compte le pays, qui iront tous déposer leur suffrage dans l'un des 33 bureaux de vote ouverts à cette occasion.
Le Sénat cambodgien comprend 61 sièges, mais 57 sièges seulement sont ouverts au vote ; deux sénateurs seront directement nommés par le Roi du Cambodge, et deux autres seront élus par l'Assemblée nationale.
La dernière élection remonte à janvier 2006 et à l'époque, 3 partis politiques s'étaient affrontés : le CPP, qui avait remporté 45 sièges, le FUNCIPEC, qui en avait remporté 10, et le Parti de Sam Rainsy, qui n'avait obtenu que deux sièges.
Aujourd'hui, les deux principaux partis politiques en lice sont le Parti populaire cambodgien actuellement au pouvoir, et le Parti de Sam Rainsy, principal parti d'opposition dans le pays.
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(Choura) du parlement. Contrairement à la mobilisation pour l'élection des députés, l'affluence était faible en début de journée dans les bureaux de vote au Caire, a constaté l'AFP, reflétant une campagne très morne pour élire les membres de cette chambre consultative à la visibilité politique limitée. L'élection des sénateurs doit se dérouler successivement dans deux zones géographiques, pour se terminer le 22 février.
Ce scrutin s'inscrit dans un processus de transition vers un système démocratique promis par l'armée, qui a pris le pouvoir après la chute du président Hosni Moubarak en février 2011. Une élection présidentielle doit avoir lieu avant la fin du mois de juin, à une date non encore fixée. Les deux chambres du Parlement seront chargées de désigner une commission pour rédiger une nouvelle constitution, étape essentielle pour la définition du système institutionnel de l'Egypte post-Moubarak.
L'élection des députés qui s'est déroulée de la fin novembre à la mi-janvier s'est traduite par la victoire des Frères musulmans, dont la formation politique, le parti de la liberté et de la justice (PLJ) a remporté 47% des sièges en lice.
Les fondamentalistes salafistes ont quant à eux remporté près du quart des sièges lors de cette élection qui a constitué une déroute pour le camp laïc, libéral, de gauche ou issu des mouvements de jeunes qui avaient lancée la révolte du début de l'année 2011.
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