NEO, le projet socialiste bruxellois pharaonique, qui vise à réaménager le plateau du Heysel pour "renforcer l'attrait (bien écorné) de la capitale à l'échelle internationale", était revenu au devant de la scène médiatico-politique début mars 2013, avec l'annonce de la fermeture de Mini-Europe et de l'Océade,
"après le 31 août 2013". La décision avait été annoncée par Thierry
Meeùs, administrateur général des deux parcs, aux 120 travailleurs.
Finalement, les deux attractions
installées sur le plateau du Heysel pouvaient être exploitées jusqu'au
samedi 7 janvier 2017.
Ville et Région reprochaient à Thierry
Meeùs "de ne rien faire pour s'insérer dans les futurs projets". Stalinisme, quand tu nous tiens ...
Voilà, le permis de démolition de Mini-Europe et de
l'Océade a été adopté ce jeudi 20 octobre par le collège des bourgmestre
et échevins de la Ville de Bruxelles.
Le permis a une validité de deux ans
avec une prolongation d'une année possible. Le gestionnaire de
Mini-Europe et de l'Océade est toujours en discussion avec les autorités
de la Ville de Bruxelles et Unibail-Rodamco-Besix, le consortium-investisseur choisi pour déployer Neo, le projet de ré-urbanisation du Heysel.
A ce stade, Thierry Meeus ne souhaite pas commenter la
récente décision du collège de la Ville de Bruxelles. Pas plus Philippe
Close, échevin du Tourisme.
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