mardi 29 septembre 2015
Estimation.eu de l'immigration
samedi 26 septembre 2015
Stade national : "Pas un centime d’argent public"
Le nouveau stade national de football devrait (surtout et trop simplement?) permettre à la Belgique d’accueillir un match de l’Euro 2020. Il devrait être opérationnel en 2019.
Pourtant, Paul Gheysens affirmait le 24 août 2015:
Il est à rappeler que lorsque KCAP fut désigné en 2010, il n’était pas encore question d’un nouveau stade sur le parking C, ce qui explique partiellement ces surcoûts ....
En décembre 2014, la facture s’allonge encore ...
On comprend que la Ville de Bruxelles devrait débourser en 2015 408 500 € pour rémunérer le cabinet d’avocats Lydian.
Francis Dubois, "stadium project manager" pour l’ASBL Prosport pilotant le dossier pour la Ville, expliquait que:
Plus hallucinant encore, le 22 juin 2015 une décision du collège des bourgmestres et échevins est prise d'injecter chaque année 4 millions € dans des activités sur le site du futur stade national de football
Philippe Close a même affirmé à cette occasion:
Vendredi 25 septembre 2015, le Sporting d'Anderlecht
annonce que son Conseil d'administration s'est penché sur le projet de
stade national et en a conclu que
Lors de sa conférence de presse d'avant-saison, alors que le RSCA devait en théorie quitter le parc Astrid à partir de la saison 2019-2020, il précisait qu'
Mayeur & l' #Euro2020
Yvan Mayeur exige un encadrement plus rigoureux des jeunes revenant de Syrie, mais quid des plus vieux, qui perdent leur slip, et qui partent au Brésil ? Sur le compte de qui, en fait ?
"Pas un centime d’argent public ne serait dépensé pour la construction du nouveau stade national de football"C’était l’engagement pris par les autorités fédérales, régionales et communales au moment de l’annonce du parking C comme localisation du futur stade. Afin que ce projet soit rentable, le constructeur a besoin d’un locataire fixe, et le RSCA est le seul club belge de football à pouvoir offrir cette garantie. Ce qui lui donne évidemment aussi une position de force dans les négociations.
Pourtant, Paul Gheysens affirmait le 24 août 2015:
"Le futur Stade national générera d'énormes revenus"On sait déjà que ce stade encore inexistant va déjà couter une fortune au contribuable, vu que, selon un arrêté du collège échevinal de la Ville de Bruxelles datant du 20 mars 2014, on devait déjà débourser 200 000€ en frais d’études urbanistiques complémentaires. Il s’agissait d’une extension de mission confiée au bureau d’urbanisme KCAP qui s’occupait des études liées au projet Neo sur le plateau du Heysel ... autre gros problème en matière de démocratie et de dépense d'argent public dans des projets que l'on qualifiera pudiquement de "douteux".
Il est à rappeler que lorsque KCAP fut désigné en 2010, il n’était pas encore question d’un nouveau stade sur le parking C, ce qui explique partiellement ces surcoûts ....
En décembre 2014, la facture s’allonge encore ...
On comprend que la Ville de Bruxelles devrait débourser en 2015 408 500 € pour rémunérer le cabinet d’avocats Lydian.
Francis Dubois, "stadium project manager" pour l’ASBL Prosport pilotant le dossier pour la Ville, expliquait que:
"la Ville assume ces dépenses en frais d’avocats destinées à la mise en emphytéose d’un terrain lui appartenant et cela pour se prémunir de toute erreur qui pourrait donner lieu à un recours". "C’est un dossier extrêmement complexe; le parking C est situé en Flandre (oh, surprise!)"Marie Nagy, chef de file des écologistes au conseil communal bruxellois, rappelait qu’en 2014 des ajustements budgétaires avaient déjà été votés :
"335 000 € pour des frais d’avocats, 92 000 € pour l’engagement d’un manager, 250 000 € pour des études de sol et 200 000 € pour une mission d’urbanisme". "Plus de 743 000 € d’honoraires pour un cabinet d’avocats, c’est vraiment cher! ".
"La promesse faite par Alain Courtois que le stade ne coûterait pas d’argent public est totalement mensongère et juste faite pour faire "passer la pilule" en ces temps de crise et d’austérité. Je demanderai au conseil communal copie de l’appel au marché et du marché attribué à Lydian. Je souhaite savoir quel est le coût estimé total des missions d’accompagnement de la candidature pour les années à venir."
Plus hallucinant encore, le 22 juin 2015 une décision du collège des bourgmestres et échevins est prise d'injecter chaque année 4 millions € dans des activités sur le site du futur stade national de football
Philippe Close a même affirmé à cette occasion:
"Je vous mets au défi de trouver en Europe un montage aussi puissant que celui-là par rapport à la construction d'un stade national"
Accords !
Le 20 juin 2015, Alain Courtois, l’échevin des sports de la ville de Bruxelles annonçait à grand fracas:"C’est un grand moment pour le football belge. L’équipe nationale aura son nouveau temple, elle ne jouera plus dans une morne plaine"
La ville de
Bruxelles, Anderlecht et le promoteur avaient donc trouvé un accord pour le
nouveau stade national .... L’accord avait
mis du temps à être conclu, car un un point majeur devait être réglé : le montant du loyer payé par Anderlecht, futur
locataire du stade, fixé, semble-t-il, à 10 millions € par saison pour jouer dans la nouvelle
enceinte; néanmoins, le montant de la location du stade par Anderlecht n'a jamais été divulgué.
"C’est un pas important pour l’avenir du club car nos ambitions internationales restent ce qu’elles ont toujours été",expliquait Roger Vanden Stock, le président d’Anderlecht.
Patatras !
"le dossier n'était plus conciliable" avec la vision du club quant au "développement à long terme".Le RSCA souligne néanmoins que "le club va continuer de travailler afin de disposer d'installations modernes dans lesquelles les supporters pourront encourager leur équipe favorite dans les meilleures conditions".
Lors de sa conférence de presse d'avant-saison, alors que le RSCA devait en théorie quitter le parc Astrid à partir de la saison 2019-2020, il précisait qu'
"il allait payer "le loyer le plus cher d'Europe".A l'époque, le président Roger Vanden Stock avait expliqué qu'il souhaitait recevoir des garanties du constructeur BAM/Ghelamco:
"Nous voulons savoir ce que nous aurons pour notre argent. Notre intention est de pouvoir jouer à l'Eurostadion, mais pas à n'importe quel prix"Lire aussi:
Mayeur & l' #Euro2020
Yvan Mayeur exige un encadrement plus rigoureux des jeunes revenant de Syrie, mais quid des plus vieux, qui perdent leur slip, et qui partent au Brésil ? Sur le compte de qui, en fait ?
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vendredi 25 septembre 2015
Rififi à la FIFA
Ce n'est pas nouveau ....
Blatter, président de la Fifa, depuis 1998, avait annoncé le 2 juin, cinq jours après sa réélection pour un 5e mandat, qu'il quitterait son poste lors d'un congrès électif convoqué le 26 février prochain.
Michel Platini, membre du comité exécutif de la Fifa actuel président de l'UEFA (entré à la Fifa en 2002) fait figure de favoris pour succéder à Sepp Blatter.
Derniers rebondissements: ce vendredi, la Fifa a annulé au dernier moment une conférence de presse de Sepp Blatter, où le président était attendu pour s'expliquer sur les soupçons qui pèsent sur son secrétaire général, Jérôme Valcke, écarté la semaine dernière, suspecté d'avoir "bénéficié de la revente de billets au marché noir".
Le Ministère suisse de la justice soupçonne d'une part Blatter d'avoir signé "un contrat défavorable à la Fifa" avec l'Union caribéenne de football, dont Jack Warner était le président.
Selon le procureur suisse, il existe "un soupçon dans l'exécution de ce contrat. Joseph Blatter aurait agi de manière contraire aux intérêts de la Fifa, "en violation de ses devoirs de gestion".
La justice suisse reproche aussi à Blatter "un paiement déloyal" de 2 millions de FS à Michel Platini.
Selon la justice, ce paiement au bénéfice de Michel Platini effectué en février 2011, a été fait "au préjudice de la Fifa, prétendument pour des travaux effectués entre janvier 1999 et juin 2002.
Vendredi, des enquêteurs ont "auditionné Joseph Blatter en qualité de prévenu" et "en parallèle, Michel Platini a été entendu en qualité de personne appelée à donner des renseignements".
Une "procédure pénale" a donc été ouverte contre le président de la Fifa, Sepp Blatter pour "soupçon de gestion déloyale" et "abus de confiance", a annoncé ce vendredi le ministère public suisse.
Blatter, président de la Fifa, depuis 1998, avait annoncé le 2 juin, cinq jours après sa réélection pour un 5e mandat, qu'il quitterait son poste lors d'un congrès électif convoqué le 26 février prochain.
Michel Platini, membre du comité exécutif de la Fifa actuel président de l'UEFA (entré à la Fifa en 2002) fait figure de favoris pour succéder à Sepp Blatter.
Michel Blatter |
Derniers rebondissements: ce vendredi, la Fifa a annulé au dernier moment une conférence de presse de Sepp Blatter, où le président était attendu pour s'expliquer sur les soupçons qui pèsent sur son secrétaire général, Jérôme Valcke, écarté la semaine dernière, suspecté d'avoir "bénéficié de la revente de billets au marché noir".
Le Ministère suisse de la justice soupçonne d'une part Blatter d'avoir signé "un contrat défavorable à la Fifa" avec l'Union caribéenne de football, dont Jack Warner était le président.
Selon le procureur suisse, il existe "un soupçon dans l'exécution de ce contrat. Joseph Blatter aurait agi de manière contraire aux intérêts de la Fifa, "en violation de ses devoirs de gestion".
La justice suisse reproche aussi à Blatter "un paiement déloyal" de 2 millions de FS à Michel Platini.
Selon la justice, ce paiement au bénéfice de Michel Platini effectué en février 2011, a été fait "au préjudice de la Fifa, prétendument pour des travaux effectués entre janvier 1999 et juin 2002.
Vendredi, des enquêteurs ont "auditionné Joseph Blatter en qualité de prévenu" et "en parallèle, Michel Platini a été entendu en qualité de personne appelée à donner des renseignements".
Une "procédure pénale" a donc été ouverte contre le président de la Fifa, Sepp Blatter pour "soupçon de gestion déloyale" et "abus de confiance", a annoncé ce vendredi le ministère public suisse.
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Subsidiary Protection
The protection given to a third-country national or a stateless person who does not qualify as a refugee but in respect of whom substantial grounds have been shown for believing that the person concerned, if returned to his or her country of origin, or in the case of a stateless person, to his or her country of former habitual residence, would face a real risk of suffering serious harm as defined in Article 15 of 2004/83/EC, and to whom Article 17(1) and (2) of 2004/83/EC do not apply, and is unable, or, owing to such risk, unwilling to avail himself or herself of the protection of that country.”
jeudi 24 septembre 2015
Taux de vacance d'emplois UE(28)
Selon l"écho, "Près de 100.000 emplois sont vacants en Belgique".
La Belgique a le taux de vacance d’emploi le plus élevé d’Europe, à égalité avec l’Allemagne, selon des données publiées par Eurostat.
La Belgique a le taux de vacance d’emploi le plus élevé d’Europe, à égalité avec l’Allemagne, selon des données publiées par Eurostat.
Lors des quatre premiers mois de l'année, 115 027 personnes
bénéficiaient du revenu d'intégration sociale. Il s'agit d'un record
historique et d'une conséquence directe de mesures plus strictes en
matière de chômage, indiquent jeudi De Standaard et Het Nieuwsblad.
Depuis le 1er janvier, les conditions d'octroi pour les allocations
d'insertion ont été renforcées pour les jeunes en attente d'un premier
travail. Selon des chiffres de l'ONEM, 21 593 chômeurs ont perdu leur
allocation durant les quatre premiers mois de l'années. Les chiffres
suggèrent qu'une grande partie d'entre eux ont fait appel au CPAS.
Le nombre de personnes bénéficiant du revenu d'intégration sociale
devrait encore augmenter: d'avril à juillet, 3077 chômeurs ont perdu
leur allocation et depuis septembre la législation a encore été
renforcée. Par ailleurs, les demandeurs d'asile reconnus pourront aussi
avoir droit au revenu d'intégration sociale. L'impact sera plus visible
en 2016.
mercredi 23 septembre 2015
François De Smet
mardi 22 septembre 2015
dimanche 20 septembre 2015
Asylum, Migration and Integration Fund (AMIF)
The Asylum, Migration and Integration Fund (AMIF) was set up for the period 2014-20, with a total of EUR
3.137 billion for the seven years. It will promote the efficient
management of migration flows and the implementation, strengthening and
development of a common Union approach to asylum and immigration.
This Fund will contribute to the achievement of four specific objectives:
This Fund will also provide financial resources for the activities and future development of the European Migration Network (EMN). EMN aims to respond to EU institutions' and to EU State authorities' and institutions' needs for information on migration and asylum by providing up-to-date, objective, reliable and comparable data, with a view to supporting policy-making.
Special financial incentives for EU States have been built into the AMIF to support the Union Resettlement Programme, including with focus on common Union priorities. A similar financial mechanism is foreseen for the transfer of beneficiaries of international protection from an EU State with high migratory pressure to another.
Around 11% of the funding under shared management will be allocated for Specific Actions (implemented under the national programmes of EU States, but responding to specific Union priorities) and to support the Union Resettlement Programme.
The remaining 12% of the total amount will be divided between Union actions and Emergency assistance, to be implemented through direct management, in the framework of annual work programmes.
Concrete actions to be funded through this instrument can include a wide range of initiatives, such as the improvement of accommodation and reception services for asylum seekers, information measures and campaigns in non-EU countries on legal migration channels, education and language training for non-EU nationals, assistance to vulnerable persons belonging to the target groups of AMIF, information exchange and cooperation between EU States and training for staff on relevant topics of AMIF.
Lire aussi:
Union Européenne
Extrait des Versions consolidées du traité sur l'Union européenne et du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne 2012/C 326/01
Article premier
Par le présent traité, les HAUTES PARTIES CONTRACTANTES instituent entre elles une UNION EUROPÉENNE, ci-après dénommée «Union», à laquelle les États membres attribuent des compétences pour atteindre leurs objectifs communs.
This Fund will contribute to the achievement of four specific objectives:
- Asylum: strengthening and developing the Common European Asylum System by ensuring that EU legislation in this field is efficiently and uniformly applied;
- Legal migration and integration: supporting legal migration to EU States in line with the labour market needs and promoting the effective integration of non-EU nationals;
- Return: enhancing fair and effective return strategies, which contribute to combating irregular migration, with an emphasis on sustainability and effectiveness of the return process;
- Solidarity: making sure that EU States which are most affected by migration and asylum flows can count on solidarity from other EU States.
This Fund will also provide financial resources for the activities and future development of the European Migration Network (EMN). EMN aims to respond to EU institutions' and to EU State authorities' and institutions' needs for information on migration and asylum by providing up-to-date, objective, reliable and comparable data, with a view to supporting policy-making.
Special financial incentives for EU States have been built into the AMIF to support the Union Resettlement Programme, including with focus on common Union priorities. A similar financial mechanism is foreseen for the transfer of beneficiaries of international protection from an EU State with high migratory pressure to another.
Achieving the key objectives
The largest share of the total amount of the AMIF (approximately 88%) will be channeled through shared management. EU States will implement their multiannual National Programmes, covering the whole period 2014-20. These programmes are prepared, implemented, monitored and evaluated by the responsible authorities in EU States, in partnership with the relevant stakeholders in the field, including the civil society.Around 11% of the funding under shared management will be allocated for Specific Actions (implemented under the national programmes of EU States, but responding to specific Union priorities) and to support the Union Resettlement Programme.
The remaining 12% of the total amount will be divided between Union actions and Emergency assistance, to be implemented through direct management, in the framework of annual work programmes.
Concrete actions to be funded through this instrument can include a wide range of initiatives, such as the improvement of accommodation and reception services for asylum seekers, information measures and campaigns in non-EU countries on legal migration channels, education and language training for non-EU nationals, assistance to vulnerable persons belonging to the target groups of AMIF, information exchange and cooperation between EU States and training for staff on relevant topics of AMIF.
The Fund's beneficiaries
All EU States except Denmark participate in the implementation of this Fund. Examples of beneficiaries of the programmes implemented under this Fund can be state and federal authorities, local public bodies, non-governmental organisations, humanitarian organisations, private and public law companies and education and research organisations.Lire aussi:
Union Européenne
Article premier
Par le présent traité, les HAUTES PARTIES CONTRACTANTES instituent entre elles une UNION EUROPÉENNE, ci-après dénommée «Union», à laquelle les États membres attribuent des compétences pour atteindre leurs objectifs communs.
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Comment la Grèce a maquillé ses comptes publics
Elections en Grèce, ce dimanche ....
A cette occasion, Le Figaro, via Marine Rabreau nous propos les rétroactes de "Comment la Grèce a maquillé ses comptes publics depuis 1997" ....
Les dirigeants grecs ont maquillé leurs comptes publics pour entrer dans l'euro, en 2001. Puis ils ont dissimulé des emprunts, sur les conseils de la banque américaine Goldman Sachs, via des opérations financières risquées, qui ont tourné au fiasco pour le petit État. Retour sur la chute de la Grèce.
Tout avait trop bien commencé. La Grèce est entré dans la zone euro le 1er janvier 2001 avec les félicitations européennes pour ses efforts «admirables et remarquables» en matière de comptes publics. Le pays avait en effet vu chuter son déficit public de 10% en 1995 à... 1,6% en 1999! Certes, la dette publique dépassait les 100% du PIB, mais qu'importe, l'Eurozone (alors à onze pays) était pressée de s'élargir: un tel «bond en avant» garantissait le futur recul de cette dette vers les fameux 60% réglementaires. En bonne élève, la Grèce affiche ensuite des déficits exemplaires, de moins de 2% entre 2000 et 2004.
Sauf que les dés étaient pipés dès le départ. En mars 2004, la droite a pris le pouvoir aux socialistes lancé, à dessein, un audit sur les comptes publics du pays. À la fin de l'été 2004, surgit alors ce que Jean-Claude Trichet - le patron de la BCE à l'époque - a qualifié d'«énorme problème»: en réalité, les déficits publics grecs - en tenant compte de lourdes dépenses militaires et sociales qui avaient été «déplacées» dans la dette - ont atteint 4,1% en 2000, 3,7% en 2001 et 2002, 4,6% en 2003 et allaient vers 5,3% en 2004! Quasiment coup sur coup, l'Europe comprend que la Grèce a aussi «triché» lors de sa période de recrutement dans la zone euro: les déficits s'enfonçaient en fait 6,4% en 1997, 4,1% en 1998 et 3,4% en 1999. Ainsi, la Grèce n'avait-elle jamais respecté les critères européens... En vrai, «tout le monde savait que la Grèce n'était pas assez solide économiquement pour entrer dans l'euro, mais là, c'était officiel, se souvient un économiste. Mais l'Europe avait besoin de la Grèce dans son clan serré de l'euro pour des raisons géopolitiques».
En février 2010, le Spiegel puis le New York Times révèlent comment la banque américaine Goldman Sachs a aidé la Grèce à maquiller ses comptes publics depuis 2001. Et participé, avec d'autres grandes banques d'investissements comme JP Morgan et des hedge funds comme le fonds Paulson (du nom de John Paulson, le «sultan des subprimes»), à la chute de la Grèce, que l'Europe a dû prendre sous sa tutelle.
Pas de chance, juste après l'accord, les attentats du 11 septembre ébranlent la planète finance et l'opération tourne au cauchemar pour la Grèce qui renégocie avec Goldman Sachs. En 2002, le CDS est transformé en «swap sur l'inflation dans la zone euro». Le résultat est encore pire. Au final, la banque aura encaissé 5,1 milliards d'euros, soit presque le double du prêt initial.
Le défaut grec ne fait plus de doute. Goldman Sachs et ses compères de Wall Street le savent très bien. S'ils ne sont pas responsables de la gestion chaotique des finances publiques grecques, ils n'ont eu aucun état d'âme à accélérer et à profiter de la faillite du pays. Cinq ans après, la Grèce vient de signer son troisième plan d'aide après du FMI, de l'Union européenne et de la BCE.
A cette occasion, Le Figaro, via Marine Rabreau nous propos les rétroactes de "Comment la Grèce a maquillé ses comptes publics depuis 1997" ....
Les dirigeants grecs ont maquillé leurs comptes publics pour entrer dans l'euro, en 2001. Puis ils ont dissimulé des emprunts, sur les conseils de la banque américaine Goldman Sachs, via des opérations financières risquées, qui ont tourné au fiasco pour le petit État. Retour sur la chute de la Grèce.
Tout avait trop bien commencé. La Grèce est entré dans la zone euro le 1er janvier 2001 avec les félicitations européennes pour ses efforts «admirables et remarquables» en matière de comptes publics. Le pays avait en effet vu chuter son déficit public de 10% en 1995 à... 1,6% en 1999! Certes, la dette publique dépassait les 100% du PIB, mais qu'importe, l'Eurozone (alors à onze pays) était pressée de s'élargir: un tel «bond en avant» garantissait le futur recul de cette dette vers les fameux 60% réglementaires. En bonne élève, la Grèce affiche ensuite des déficits exemplaires, de moins de 2% entre 2000 et 2004.
Sauf que les dés étaient pipés dès le départ. En mars 2004, la droite a pris le pouvoir aux socialistes lancé, à dessein, un audit sur les comptes publics du pays. À la fin de l'été 2004, surgit alors ce que Jean-Claude Trichet - le patron de la BCE à l'époque - a qualifié d'«énorme problème»: en réalité, les déficits publics grecs - en tenant compte de lourdes dépenses militaires et sociales qui avaient été «déplacées» dans la dette - ont atteint 4,1% en 2000, 3,7% en 2001 et 2002, 4,6% en 2003 et allaient vers 5,3% en 2004! Quasiment coup sur coup, l'Europe comprend que la Grèce a aussi «triché» lors de sa période de recrutement dans la zone euro: les déficits s'enfonçaient en fait 6,4% en 1997, 4,1% en 1998 et 3,4% en 1999. Ainsi, la Grèce n'avait-elle jamais respecté les critères européens... En vrai, «tout le monde savait que la Grèce n'était pas assez solide économiquement pour entrer dans l'euro, mais là, c'était officiel, se souvient un économiste. Mais l'Europe avait besoin de la Grèce dans son clan serré de l'euro pour des raisons géopolitiques».
Tragédie euro-grecque, acte II
Les années passent, les gouvernements défilent et ne parviennent pas à mieux lever l'impôt. L'état des finances publiques grecques se détériore inexorablement. Si bien que fin 2009, le gouvernement socialiste de George Papandreou est sur le point de présenter un déficit public de 12,7% et une dette de 112%! En décembre, les agences de notations - Fitch la première -émettent des avis négatifs sur la Grèce. Et dès janvier 2010, le pays est victime d'une féroce attaque spéculative sur les marchés financiers. La dette grecque est vendue soudainement et massivement, les taux d'intérêts grecs explosent, la crise financière se propage à l'Italie, l'Espagne et le Portugal. L'attaque a visé aussi l'euro, qui a brusquement chuté face au dollar. La violence financière contre l'Europe était telle qu'elle était forcément concertée.En février 2010, le Spiegel puis le New York Times révèlent comment la banque américaine Goldman Sachs a aidé la Grèce à maquiller ses comptes publics depuis 2001. Et participé, avec d'autres grandes banques d'investissements comme JP Morgan et des hedge funds comme le fonds Paulson (du nom de John Paulson, le «sultan des subprimes»), à la chute de la Grèce, que l'Europe a dû prendre sous sa tutelle.
Le deal avec Goldman Sachs qui a tourné au cauchemar
Pour bien comprendre ce qu'il s'est passé, il faut remonter au début des années 2000. La Grèce mandate Goldman Sachs comme banque-conseil pour l'aider à réduire le service de sa dette. Jusque-là, rien d'anormal. Fin 2001, ils se mettent d'accord sur un deal : convertir la dette étrangère de la Grèce en euros, via un «swap de devises». Ce mécanisme financier n'est pas illégal - il a d'ailleurs été utilisé par d'autres pays européens (Italie) avec d'autres grandes banques (JP Morgan). Mais il échappait alors encore aux contrôleurs européens. Plus pernicieux, ce «swap», baptisé Eole (le dieu du vent) a été opéré sur la base d'un taux de change artificiel, qui a permis à la Grèce de recevoir encore plus d'argent frais, qu'elle rembourserait plus tard... avec ses futures recettes de taxes d'aéroports et de recettes de loterie nationale. In fine, l'opération a permis à la Grèce de sortir 2,8 milliards d'euros de dette de ses comptes officiels de 2002. En affichant un taux d'endettement de 103,7% au lieu de 105,3%, la Grèce a pu continuer à emprunter auprès de la BCE, et les Grecs à vivre au-dessus de leurs moyens. Pour sa prestation de conseil, Goldman Sachs a encaissé quelque 600 millions d'euros, selon Bloomberg. Parallèlement, Goldman Sachs a investi dans des «swaps de taux d'intérêt à long terme à taux variables» ou «CDS souverains», comme elle le confirme dans un communiqué. Traduction: la banque achète des produits dérivés basés sur les obligations grecques, qui sont une sorte d'assurance contre la faillite de la Grèce - une manière étonnante de considérer l'avenir de son propre client.Pas de chance, juste après l'accord, les attentats du 11 septembre ébranlent la planète finance et l'opération tourne au cauchemar pour la Grèce qui renégocie avec Goldman Sachs. En 2002, le CDS est transformé en «swap sur l'inflation dans la zone euro». Le résultat est encore pire. Au final, la banque aura encaissé 5,1 milliards d'euros, soit presque le double du prêt initial.
L'exécution financière de la Grèce
En 2005, la «comptabilité créative» se poursuit. Goldman Sachs vend le deal de 2001 à la National Bank of Greece (ou NBG, la première banque commerciale grecque). Puis, début 2009, ils créent ensemble une société basée à la City, baptisée Titlos. Ce «véhicule de titrisation» va permettre de transformer le swap en obligations à échéance 2039 (de quoi repousser le problème), et ainsi s'en servir comme gage pour de nouveaux emprunts auprès de la BCE. Fin 2009, alors que rien ne va plus en Grèce, Goldman Sachs et le fonds Paulson tentent une ultime proposition, qui aurait permis à la Grèce de décaler dans le temps le poids de la dette sociale grecque. Mais cette fois-ci, Papandréou refuse.Le défaut grec ne fait plus de doute. Goldman Sachs et ses compères de Wall Street le savent très bien. S'ils ne sont pas responsables de la gestion chaotique des finances publiques grecques, ils n'ont eu aucun état d'âme à accélérer et à profiter de la faillite du pays. Cinq ans après, la Grèce vient de signer son troisième plan d'aide après du FMI, de l'Union européenne et de la BCE.
mercredi 16 septembre 2015
Statut des réfugiés - Article 31
Convention et protocole relatifs au statut des réfugiés de l'UNHCR
RÉFUGIÉS EN SITUATION IRRÉGULIÈRE DANS LE PAYS D ’ACCUEIL
Lire aussi:
Union Européenne
Extrait des Versions consolidées du traité sur l'Union européenne et du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne 2012/C 326/01
Le Premier ministre croate, Zoran Milanovic, a
assuré aujourd'hui que son pays allait permettre le passage sans
encombre des migrants par son pays en direction de l'Europe occidentale.
"Ils (les migrants) pourront passer par la Croatie et nous travaillons à ce propos (...). Nous sommes prêts à accepter ces gens, quelle que soit leur religion et la couleur de leur peau, et à les diriger vers les destinations où ils souhaitent se rendre, l'Allemagne et la Scandinavie", a-t-il dit en répondant aux élus croates, lors d'une session du Parlement.
La Serbie envoie des cars de migrants vers la Croatie
Article 31
RÉFUGIÉS EN SITUATION IRRÉGULIÈRE DANS LE PAYS D ’ACCUEIL
- Les États Contractants n’appliqueront pas de sanctions pénales, du fait de
leur entrée ou de leur séjour irréguliers, aux réfugiés qui, arrivant directement du territoire où leur vie ou leur liberté était menacée au sens prévu par
l’article premier, entrent ou se trouvent sur leur territoire sans autorisation,
sous la réserve qu’ils se présentent sans délai aux autorités et leur exposent
des raisons reconnues valables de leur entrée ou présence irrégulières.
- Les États Contractants n’appliqueront aux déplacements de ces réfugiés d’autres restrictions que celles qui sont nécessaires ; ces restrictions seront appliquées seulement en attendant que le statut de ces réfugiés dans le pays d’accueil ait été régularisé ou qu’ils aient réussi à se faire admettre dans un autre pays. En vue de cette dernière admission les États Contractants accorderont à ces réfugiés un délai raisonnable ainsi que toutes facilités nécessaires.
Lire aussi:
Union Européenne
"Ils (les migrants) pourront passer par la Croatie et nous travaillons à ce propos (...). Nous sommes prêts à accepter ces gens, quelle que soit leur religion et la couleur de leur peau, et à les diriger vers les destinations où ils souhaitent se rendre, l'Allemagne et la Scandinavie", a-t-il dit en répondant aux élus croates, lors d'une session du Parlement.
La Serbie envoie des cars de migrants vers la Croatie
Union Européenne
Extrait des Versions consolidées du traité sur l'Union européenne et du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne 2012/C 326/01
DISPOSITIONS COMMUNES
Article premier
Par le présent traité, les HAUTES PARTIES CONTRACTANTES instituent entre elles une UNION EUROPÉENNE, ci-après dénommée «Union», à laquelle les États membres attribuent des compétences pour atteindre leurs objectifs communs.
Le présent traité marque une nouvelle étape dans le processus créant une union sans cesse plus étroite entre les peuples de l'Europe, dans laquelle les décisions sont prises dans le plus grand respect possible du principe d'ouverture et le plus près possible des citoyens.
L'Union est fondée sur le présent traité et sur le traité sur le fonctionnement de l'Union européenne (ci-après dénommés «les traités»). Ces deux traités ont la même valeur juridique. L'Union se substitue et succède à la Communauté européenne.
Article 2
L'Union est fondée sur les valeurs de respect de la dignité humaine, de liberté, de démocratie, d'égalité, de l'État de droit, ainsi que de respect des droits de l'homme, y compris des droits des personnes appartenant à des minorités. Ces valeurs sont communes aux États membres dans une société caractérisée par le pluralisme, la non-discrimination, la tolérance, la justice, la solidarité et l'égalité entre les femmes et les hommes.
Article 3
1. L'Union a pour but de promouvoir la paix, ses valeurs et le bien-être de ses peuples.
2. L'Union offre à ses citoyens un espace de liberté, de sécurité et de justice sans frontières intérieures, au sein duquel est assurée la libre circulation des personnes, en liaison avec des mesures appropriées en matière de contrôle des frontières extérieures, d'asile, d'immigration ainsi que de prévention de la criminalité et de lutte contre ce phénomène.
3. L'Union établit un marché intérieur. Elle œuvre pour le développement durable de l'Europe fondé sur une croissance économique équilibrée et sur la stabilité des prix, une économie sociale de marché hautement compétitive, qui tend au plein emploi et au progrès social, et un niveau élevé de protection et d'amélioration de la qualité de l'environnement. Elle promeut le progrès scientifique et technique.
Elle combat l'exclusion sociale et les discriminations, et promeut la justice et la protection sociales, l'égalité entre les femmes et les hommes, la solidarité entre les générations et la protection des droits de l'enfant.
Elle promeut la cohésion économique, sociale et territoriale, et la solidarité entre les États membres.
Elle respecte la richesse de sa diversité culturelle et linguistique, et veille à la sauvegarde et au développement du patrimoine culturel européen.
4. L'Union établit une union économique et monétaire dont la monnaie est l'euro.
Lire aussi:
DISPOSITIONS COMMUNES
Article premier
Par le présent traité, les HAUTES PARTIES CONTRACTANTES instituent entre elles une UNION EUROPÉENNE, ci-après dénommée «Union», à laquelle les États membres attribuent des compétences pour atteindre leurs objectifs communs.
Le présent traité marque une nouvelle étape dans le processus créant une union sans cesse plus étroite entre les peuples de l'Europe, dans laquelle les décisions sont prises dans le plus grand respect possible du principe d'ouverture et le plus près possible des citoyens.
L'Union est fondée sur le présent traité et sur le traité sur le fonctionnement de l'Union européenne (ci-après dénommés «les traités»). Ces deux traités ont la même valeur juridique. L'Union se substitue et succède à la Communauté européenne.
Article 2
L'Union est fondée sur les valeurs de respect de la dignité humaine, de liberté, de démocratie, d'égalité, de l'État de droit, ainsi que de respect des droits de l'homme, y compris des droits des personnes appartenant à des minorités. Ces valeurs sont communes aux États membres dans une société caractérisée par le pluralisme, la non-discrimination, la tolérance, la justice, la solidarité et l'égalité entre les femmes et les hommes.
Article 3
1. L'Union a pour but de promouvoir la paix, ses valeurs et le bien-être de ses peuples.
2. L'Union offre à ses citoyens un espace de liberté, de sécurité et de justice sans frontières intérieures, au sein duquel est assurée la libre circulation des personnes, en liaison avec des mesures appropriées en matière de contrôle des frontières extérieures, d'asile, d'immigration ainsi que de prévention de la criminalité et de lutte contre ce phénomène.
3. L'Union établit un marché intérieur. Elle œuvre pour le développement durable de l'Europe fondé sur une croissance économique équilibrée et sur la stabilité des prix, une économie sociale de marché hautement compétitive, qui tend au plein emploi et au progrès social, et un niveau élevé de protection et d'amélioration de la qualité de l'environnement. Elle promeut le progrès scientifique et technique.
Elle combat l'exclusion sociale et les discriminations, et promeut la justice et la protection sociales, l'égalité entre les femmes et les hommes, la solidarité entre les générations et la protection des droits de l'enfant.
Elle promeut la cohésion économique, sociale et territoriale, et la solidarité entre les États membres.
Elle respecte la richesse de sa diversité culturelle et linguistique, et veille à la sauvegarde et au développement du patrimoine culturel européen.
4. L'Union établit une union économique et monétaire dont la monnaie est l'euro.
Lire aussi:
This regulation lists the non-European Union (EU)
countries whose nationals must hold a visa or are exempt from the visa
requirement when crossing the external border of the EU.
ACT
Council Regulation (EC) No 539/2001
of 15 March 2001 listing the third countries whose nationals must be in
possession of visas when crossing the external borders and those whose
nationals are exempt from that requirement.
La Hongrie en voie de fascisation? L'ambassadeur réfute les accusations
"La Hongrie de Orban me semble en voie de fascisation"
L'inquiétude exprimée par l'eurodéputé belge libéral Gérard Deprez à la RTBF ce mardi matin fait réagir.
Pour l'ambassadeur de Hongrie à Bruxelles, il s'agit d'"accusations très sérieuses et non fondées". Les critiques qui pleuvent sur l'attitude du gouvernement de Viktor Orban font réagir Zoltan Nagy.
La fermeture complète de la frontière avec la Serbie et l'annonce d'une frontière anti-migrants à la frontière avec la Roumanie? L'ambassadeur défend son gouvernement : "Ce que la Hongrie fait en fermant ses frontières c’est protéger les frontières nationales de la Hongrie mais aussi celles de l’Union Européenne, ce que nous faisons c’est appliquer les règles de l’Union européenne."
"Certains disent que le seul critère de solidarité c’est d’accepter l’idée des quotas de répartitions. Pour nous la solidarité c'est plus que ça, dit l'ambassadeur. "C’est protéger les frontières extérieures de l’Union (…), c’est enregistrer les réfugiés même s’ils ne veulent pas l’être, c’est aussi participer à l’intervention internationale en Irak et en Syrie. Donc c’est très injuste d’accuser la Hongrie de ne pas être solidaire."
"Ce que notre gouvernement dit, c’est que l’on assiste à un gigantesque déménagement de population, il y a potentiellement des millions voire des dizaines de millions de personnes qui pourraient se rendre vers l’Europe. On ne peut pas apporter un soutien infini au gens qui, comme ceux d’Afrique subsaharienne, viennent ici pour une vie meilleure", conclut Zoltan Nagy.
L'inquiétude exprimée par l'eurodéputé belge libéral Gérard Deprez à la RTBF ce mardi matin fait réagir.
Pour l'ambassadeur de Hongrie à Bruxelles, il s'agit d'"accusations très sérieuses et non fondées". Les critiques qui pleuvent sur l'attitude du gouvernement de Viktor Orban font réagir Zoltan Nagy.
La fermeture complète de la frontière avec la Serbie et l'annonce d'une frontière anti-migrants à la frontière avec la Roumanie? L'ambassadeur défend son gouvernement : "Ce que la Hongrie fait en fermant ses frontières c’est protéger les frontières nationales de la Hongrie mais aussi celles de l’Union Européenne, ce que nous faisons c’est appliquer les règles de l’Union européenne."
"Certains disent que le seul critère de solidarité c’est d’accepter l’idée des quotas de répartitions. Pour nous la solidarité c'est plus que ça, dit l'ambassadeur. "C’est protéger les frontières extérieures de l’Union (…), c’est enregistrer les réfugiés même s’ils ne veulent pas l’être, c’est aussi participer à l’intervention internationale en Irak et en Syrie. Donc c’est très injuste d’accuser la Hongrie de ne pas être solidaire."
"Ce que notre gouvernement dit, c’est que l’on assiste à un gigantesque déménagement de population, il y a potentiellement des millions voire des dizaines de millions de personnes qui pourraient se rendre vers l’Europe. On ne peut pas apporter un soutien infini au gens qui, comme ceux d’Afrique subsaharienne, viennent ici pour une vie meilleure", conclut Zoltan Nagy.
mardi 15 septembre 2015
5% de la population mondiale
dimanche 13 septembre 2015
vendredi 11 septembre 2015
Gimme shelter
jeudi 10 septembre 2015
"Manuel des retours"
La Commission prévoit de rendre plus efficaces les politiques de
retour.
Elle note qu'
Elle note qu'
"en 2014, moins de 40% des personnes en situation irrégulière ayant reçu l'ordre de quitter l'UE sont effectivement parties".La Commission va promouvoir les "bonnes pratiques" de ses Etats membres en matière de retour et rédiger un "Manuel des retours" (Return Handbook) pour offrir un "guide pratique au personnel impliqué dans des tâches relatives aux retours dans tous les pays appliquant la directive Retours".
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Jean-Claude Juncker
mardi 8 septembre 2015
jeudi 3 septembre 2015
European asylum seeker application decisions
Lire aussi:
Migrants en Méditerranée: L'Europe, dont la Belgique, se prépare à s'attaquer aux passeurs en Méditerranée
L’Europe devrait lancer prochainement la deuxième phase, plus offensive, de son opération navale en mer Méditerranée pour s’en prendre directement aux réseaux criminels de passeurs de migrants responsables de la mort de centaines de personnes, a indiqué jeudi la haute représentante pour la politique étrangère et de sécurité de l’UE, Federica Mogherini.
Les expulsions rapportent gros à Air Berlin
En 2014, les autorités allemandes ont expulsé 10.844 personnes, parmi lesquelles 8.557 par avion. Destinations les plus fréquentes: la Serbie, l'Italie, la Macédoine et le Kosovo. Ces expulsions représentent une manne financière pour les compagnies aériennes allemandes, fait remarquer le quotidien Die Welt:
«Le 4 février 2014, par exemple, un vol groupé vers la Serbie a décollé de l'aéroport de Düsseldorf à bord d'un appareil d'Air Berlin. À l'intérieur se trouvaient 43 personnes à reconduire à la frontière, qui étaient accompagnées par pas moins de 35 fonctionnaires fédéraux. Le coût du vol s'est élevé à 45.000 euros. L'an dernier, un vol groupé encadré par des fonctionnaires a décollé presque chaque mois depuis un aéroport allemand. Ces mesures de sécurité ont coûté plus de 2,6 millions d'euros à l'échelle fédérale en 2014.»L'hebdomadaire Focus avait déjà enquêté sur ce sujet en 2014. Comme il l'expliquait alors, les compagnies aériennes allemandes sont tenues d'accepter à bord de leurs vols réguliers les personnes qui sont expulsées du territoire allemand. Et les pilotes qui refuseraient d'embarquer un passager pour des raisons morales seraient soumis à des sanctions, expliquait alors Jörg Handwerg, porte-parole du syndicat de pilotes allemands Cockpit:
«Les pilotes n'ont juridiquement pas le droit de s'opposer à une expulsion. Mais si un passager qui s'apprête à être expulsé se défend vigoureusement et représente ainsi une menace pour lui-même et les autres, le pilote peut alors décider d'annuler l'expulsion. C'est la seule situation dans laquelle il n'est pas soumis à des sanctions en cas de refus.»
Mais les compagnies allemandes ont tout le même le droit de refuser d'affréter des avions spéciaux. Ainsi, la Lufthansa, contrairement à Air Berlin, indique à Die Welt ne pas organiser de vols charter pour reconduire des personnes à la frontière. Il arrive d'ailleurs que les autorités allemandes fassent appel à des compagnies étrangères, telles Bulgaria Airways ou Adria Airways.
Le nombre d'expulsions étant en augmentation –8.178 rien que durant le premier semestre 2015–, celles-ci s'avèrent lucratives pour les compagnies aériennes, explique un professionnel de la branche aéronautique sous couvert d'anonymat à Die Welt:
«Ce ne sont pas des billets bon marché. Les compagnies aériennes encaissent de belles sommes.»D'après Focus, Air Berlin aurait déjà organisé 26 vols charters entre 2011 et 2013, ce qui lui aurait rapporté 1,471 million d'euros. Une somme dont s'acquitte Frontex, l'Agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures. Mais le magazine ignore quel a été le bénéfice de la compagnie aérienne sur ces vols.
"Actuellement, 60% des demandeurs obtiennent l'asile. Compte tenu de la situation au niveau international, il y a de fortes chances que ce taux de 60% ne diminue pas", affirme Dirk Van den Bulck, patron du CGRA. Cela signifie que l'an prochain, ce sont 18.000 dossiers d'asile qui seront jugés recevables, soit trois fois plus que l'an dernier. Si l'on tient compte du fait que ces dossiers concernent souvent plusieurs personnes, on doit s'attendre à ce que l'an prochain, 23.400 personnes obtiennent le statut de réfugié, ce qui impliquera un accroissement des dépenses des CPAS.
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