Rue89 relate que :
Dans une interview publiée jeudi dans Le Nouvel Observateur, Manuel Valls a repris à son compte la théorie controversée selon laquelle l’islamophobie était un concept utilisé par ceux qui cherchent à empêcher toute critique de l’islam.
Une idée défendue par Caroline Fourest ou Pascal Bruckner, et qui est loin de faire l’unanimité.
Le ministre de l’Intérieur, également chargé des Cultes, préfère parler d’actes « anti-musulmans » :
« Derrière le mot “islamophobie”, il faut voir ce qui se cache. Sa genèse montre qu’il a été forgé par les intégristes iraniens à la fin des années 70 pour jeter l’opprobre sur les femmes qui se refusaient à porter le voile. [...]
Pour les salafistes, “[l’]islamophobie” est un cheval de Troie qui vise à déstabiliser le pacte républicain. »
Lire aussi:
UNE "MONTÉE DE REVENDICATIONS IDENTITAIRES ET COMMUNAUTARISTES"
Selon les auditions menées ces derniers mois par la mission sur la laïcité, "certaines universités" sont en butte à "des demandes de dérogation pour justifier une absence, au port de signes d'appartenance religieuse, à des actes de prosélytisme, à la récusation de la mixité tant au niveau des étudiants que des enseignants, à la contestation du contenu des enseignements, à l'exigence de respect des interdits alimentaires, à l'octroi de lieux de culte ou de locaux de réunion à usage communautaire..." "Les problèmes n'ont pas disparu, ne se sont pas raréfiés mais se sont banalisés, indique le rapport. Des personnalités auditionnées parlent même "d'actions souterraines" (associations cultuelles masquées, conférences à contenu politico-religieux, etc.). Des professeurs nous signalent, par exemple, la difficulté qu'ils éprouvent parfois à organiser des binômes d'étudiants des deux sexes pour des travaux de groupe."
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire