« libération fiscale »c'est-à-dire le premier jour de l'année à partir duquel les contribuables d'un pays ont accumulé suffisamment d'argent pour pouvoir payer les prélèvements obligatoires dont ils sont débiteurs.
La France est l'avant-dernier pays à « libérer » ses contribuables, selon une étude réalisée depuis trois ans par l'institut économique Molinari, en partenariat avec le cabinet d'audit Ernst & Young.
Au troisième rang l'année dernière, derrière la Belgique et la Hongrie, la France supplante cette dernière (dont les prélèvements ont beaucoup diminué), cette année, en termes de taxation, avec un taux de charges et d'imposition réel de 56,5 % contre 59,2 % en Belgique.
Cette pression fiscale ne correspond pas au taux de prélèvements obligatoires d'un pays (exprimé en points de PIB) : elle est calculée par l'institut en agrégeant les principaux impôts et charges que supportent directement ou indirectement les salariés (charges sociales, IR, TVA), en les rapportant au « salaire complet du salarié moyen » (calculé en additionnant les impôts et charges et ce qui reste une fois ces prélèvements réglés).
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17 mille milliards d'euros: c'est la somme accumulée par les particuliers du monde entier dans les paradis fiscaux. L'ONG Tax Justice Network arrive à cette conclusion après avoir analysé des données recueillies auprès des Nations Unies, du FMI, de la Banque mondiale et des Banques Centrales.
17 mille milliards d'euros, c'est une somme colossale, l'équivalent du PIB des Etats-Unis et du Japon réunis. Il s'agit d'une évaluation prudente, de l'aveu même de James Henry, l'auteur de l'étude, un ancien chief-economist du cabinet-conseil McKinsey.
Tax Justice Network conclut qu'il s'agit d'un véritable trou noir dans l'économie mondiale.
Le groupe de pression estime que le manque à gagner, en revenus fiscaux, pour les Etats, s'élève à 160 milliards d'euros au bas mot.
La Belgique est souvent montrée du doigt lorsqu'il est question de paradis fiscaux, notamment parce l'Etat ne prélève aucun impôt sur la fortune.
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