mercredi 23 mai 2018
dimanche 4 mars 2018
Kanal
Libellés :
Bruxelles,
Kanal,
politisation,
Yves Goldstein
dimanche 4 février 2018
Un rapport falsifié ? #Publifin
Les journaux du groupe SudPresse avaient révélé que Paul-Émile Mottard aurait fait modifier le rapport du CA
transmis au gouvernement et au parlement wallon, pour demander une
exception, chez Nethys, à la limitation salariale de 245.000 euros
prévue pour les patrons dans un décret en préparation. Dans ce courrier révélé par la DH, le CA
de Publifin s'inquiète du montant des indemnités à payer en cas de
rupture du contrat de Stéphane Moreau, du fait que le décret limitant le
salaire des dirigeants de Nethys n'outrepasse le droit du travail, et
de la potentielle déstabilisation du groupe en cas de départ des
dirigeants compte tenu de leur "expertise en milieu industriel".
La commission d'enquête Publifin du Parlement wallon avait émis, comme recommandation, de plafonner à 245.000€ le salaire des dirigeants de l'intercommunale. En ligne de mire : le salaire de Stéphane Moreau, ce dernier ayant révélé, face aux commissaires, ses émoluments au sein de Nethys.
D'un autre côté, l’Echo révèle que 23 cadres de la filiale Nethys gagnent plus que les 245.000 euros brut/an de plafond. Même bien plus.
Selon ces informations, l’administrateur délégué Stéphane Moreau toucherait ainsi 839 000 euros brut par an, le patron de Voo Jos Donvil gagnerait près de 750.000 euros et le directeur financier Pol Heyse 600.000 euros.
Interrogé sur La Première ce vendredi matin, Fabian Culot, vice-président de Publifin, ne contredit pas ces chiffres.
Le président du CA de Publifin, Paul-Émile Mottard, a au final démissionné vendredi 2 février de ses fonctions, en assurant n’avoir commis "aucune faute" ...
Le conseil d’administration de Publifin se réunissait donc en urgence ce vendredi après-midi. En question, le sort du président, Paul-Émile Mottard, qui avait visiblement modifié le rapport envoyé par Publifin à la ministre De Bue en réclamant une exception au plafond des rémunérations de 245.000€ pour le management de Nethys. Chose qui n’avait pas été avalisée par le conseil d’administration.
Suite à la démission de Paul-Emile Mottard, la fédération liégeoise du PS s’est réunie en exécutif. Elle s’indigne de la mise en cause de la probité et de la loyauté de Paul-Emile Mottard envers le conseil d’administration. Tout en soulignant
Selon elle, Paul-Emile Mottard a démissionné de la présidence du CA de Publifin
après avoir reconnu qu'une erreur de transcription a été commise au
sein de son cabinet. Elle a ainsi regretté la situation tout en
admettant que la position de M. Mottard "n'était plus tenable vu les opinions qui ont été exprimées autour de la table".
"Il a effectué un travail méticuleux, était à l'écoute de tout le monde et veillait à ce que chacun puisse être entendu", a souligné Mme Targnion au sujet de M. Mottard en tant que président du CA de Publifin. Et de pointer du doigt le MR liégeois, en particulier le vice-président du CA de Publifin et député wallon, Fabian Culot.
"En interview, il a parlé de la vente des médias alors que la décision n'a pas encore été prise. Il a commis une erreur et j'estime que la faute est bien plus grande que celle de Paul-Emile Mottard", a-elle affirmé.
La commission d'enquête Publifin du Parlement wallon avait émis, comme recommandation, de plafonner à 245.000€ le salaire des dirigeants de l'intercommunale. En ligne de mire : le salaire de Stéphane Moreau, ce dernier ayant révélé, face aux commissaires, ses émoluments au sein de Nethys.
D'un autre côté, l’Echo révèle que 23 cadres de la filiale Nethys gagnent plus que les 245.000 euros brut/an de plafond. Même bien plus.
Selon ces informations, l’administrateur délégué Stéphane Moreau toucherait ainsi 839 000 euros brut par an, le patron de Voo Jos Donvil gagnerait près de 750.000 euros et le directeur financier Pol Heyse 600.000 euros.
Interrogé sur La Première ce vendredi matin, Fabian Culot, vice-président de Publifin, ne contredit pas ces chiffres.
Le président du CA de Publifin, Paul-Émile Mottard, a au final démissionné vendredi 2 février de ses fonctions, en assurant n’avoir commis "aucune faute" ...
Le conseil d’administration de Publifin se réunissait donc en urgence ce vendredi après-midi. En question, le sort du président, Paul-Émile Mottard, qui avait visiblement modifié le rapport envoyé par Publifin à la ministre De Bue en réclamant une exception au plafond des rémunérations de 245.000€ pour le management de Nethys. Chose qui n’avait pas été avalisée par le conseil d’administration.
ll a
finalement annoncé sa démission, tant du Conseil d’Administration que de
la présidence de celui-ci. Sa partenaire à la Province, Katty Firquet, l’a semble-t-il lâché. Alors que le cdH Josly Piette l’a soutenu. 23 personnes au sein de l’entreprise gagnent plus que le plafond. L'administrateur MR, Jean-Claude Jadot veut le licenciement du secrétaire général et de la directrice générale, Gil Simon et Bénédicte Bayer
Cedric Halin "avait mis ce point à l'ordre du jour du CA en mai 2017 et personne (sauf Marc Hody bien entendu) ne voulait en parler a l'époque. Il est désormais content de savoir que la pièce est enfin tombée chez certains. "
Pour mémoire, Bénédicte Bayer, celle qui avait des revenus "d'ouvrière" comme directrice de Publifin et avait gagné 260.069,91 euros brut annuels en 2014 pour ses fonctions chez Nethys et Publifin. NB: C'est également elle qui avait expliqué aux députés de la commission d'enquête du parlement wallon le véritable sens qu'elle dit avoir donné à une expression triviale qu'avait mise dans sa bouche la syndicaliste Christine Planus (CGSP) plus tôt dans la journée, et qui a fait le tour des réseaux sociaux et des médias en ligne: "Il faut savoir qu'elle traite le personnel de Publifin de 'branleurs de mouches'", avait affirmé la syndicaliste.
Pour mémoire, Bénédicte Bayer, celle qui avait des revenus "d'ouvrière" comme directrice de Publifin et avait gagné 260.069,91 euros brut annuels en 2014 pour ses fonctions chez Nethys et Publifin. NB: C'est également elle qui avait expliqué aux députés de la commission d'enquête du parlement wallon le véritable sens qu'elle dit avoir donné à une expression triviale qu'avait mise dans sa bouche la syndicaliste Christine Planus (CGSP) plus tôt dans la journée, et qui a fait le tour des réseaux sociaux et des médias en ligne: "Il faut savoir qu'elle traite le personnel de Publifin de 'branleurs de mouches'", avait affirmé la syndicaliste.
Suite à la démission de Paul-Emile Mottard, la fédération liégeoise du PS s’est réunie en exécutif. Elle s’indigne de la mise en cause de la probité et de la loyauté de Paul-Emile Mottard envers le conseil d’administration. Tout en soulignant
"le travail exemplaire réalisé par Paul-Emile Mottard dans des conditions extrêmement difficiles mais ayant néanmoins permis une évolution significative des instances du groupe Publifin-Nethys"
La fédération liégeoise du PS réitère la position déjà adoptée quant à la
"nécessaire modération des rémunérations".
La fédération liégeoise du PS réunie en exécutif s’indigne de la mise en cause de la probité et de la loyauté de Paul-Emile Mottard envers le conseil d’administration"
Lire aussi:
Publifin: Muriel Targnion (PS) regrette la démission de Mottard et pointe du doigt le MR Liégeois
La bourgmestre de Verviers, Muriel Targnion (PS), administratrice
de l'intercommunale Publifin, n'a pas été tendre envers le MR liégeois à
l'issue du conseil d'administration convoqué vendredi en urgence à la
suite des révélations concernant la possible falsification du rapport adressé au gouvernement et au parlement wallons. "Alors que nous étions unis, c'est un CA divisé actuellement", a-t-elle précisé.Publifin: Muriel Targnion (PS) regrette la démission de Mottard et pointe du doigt le MR Liégeois
Newsletter info
Recevez chaque matin l’essentiel de l'actualité.
"Il a effectué un travail méticuleux, était à l'écoute de tout le monde et veillait à ce que chacun puisse être entendu", a souligné Mme Targnion au sujet de M. Mottard en tant que président du CA de Publifin. Et de pointer du doigt le MR liégeois, en particulier le vice-président du CA de Publifin et député wallon, Fabian Culot.
"En interview, il a parlé de la vente des médias alors que la décision n'a pas encore été prise. Il a commis une erreur et j'estime que la faute est bien plus grande que celle de Paul-Emile Mottard", a-elle affirmé.
Libellés :
gouvernance,
Josly Piette,
Nethys,
Pol Heyse,
Publifin
Inscription à :
Articles (Atom)