"Le maintien par l'agence de notation Standard & Poor's de la cote "AA" de la Région bruxelloise constitue un tour de force au mérite de la Région".Standard & Poor's a maintenu lundi la cote de la Région bruxelloise à "AA", mais en l'annotant d'une perspective négative, en raison notamment des dettes croissantes et du cadre institutionnel en discussion.
"Une gestion financière prévoyante, de bon père de famille" a pu préserver cette cote "malgré la crise", malgré l'absence d'un gouvernement fédéral de plein exercice et l'attente d'un financement "correct" de la Région bruxelloise"
"Nous sommes le moteur, mais il faudrait tout de même recevoir une contribution pour son entretien, sans quoi je crains qu'il ne commence à tourner à un régime instable, selon les normes de Standard & Poor's"
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Paul Furlan: les pouvoirs locaux ? Un modèle !
Le budget 2011 a finalement été bouclé avec un déficit de 3,6 %, salué par les autorités européennes. Certains ministres fédéraux ont estimé, pourtant, que les pouvoirs locaux n’avaient pas fait leur part du travail. Totalement faux répond le ministre wallon de tutelle, Paul Furlan (PS).
L'Etat touchera 760 millions des assureurs et des banques en 2011
L'Etat doit cependant payer 450 millions d'euros par an pour rembourser les intérêts de l'emprunt des 15 milliards d'euros qu'il a injectés dans Fortis, KBC et Ethias.
Le produit de la taxe sur la protection des dépôts chez les assureurs et les banques sera de 760 millions d'euros en 2011 au bénéfice de l'Etat, qui était intervenu en 2008 pour les sauver, indique mardi Le Soir.
Par ailleurs, le remboursement de 600 millions d'euros au secteur bancaire destiné à liquider l'essentiel de l'ancien fonds de garantie est suspendu au recours contre la taxe bancaire introduit par Argenta devant la Cour constitutionnelle.
Au total, l'Etat fédéral a calculé que le sauvetage du secteur banquier lui rapportera cette année environ 2,05 milliards d'euros.
L'Etat doit cependant payer 450 millions d'euros par an pour rembourser les intérêts de l'emprunt des 15 milliards d'euros qu'il a injectés dans Fortis, KBC et Ethias.
Le budget de la Ville de Charleroi recalé par la Région wallonne
Par ailleurs, le remboursement de 600 millions d'euros au secteur bancaire destiné à liquider l'essentiel de l'ancien fonds de garantie est suspendu au recours contre la taxe bancaire introduit par Argenta devant la Cour constitutionnelle.
Au total, l'Etat fédéral a calculé que le sauvetage du secteur banquier lui rapportera cette année environ 2,05 milliards d'euros.
L'Etat doit cependant payer 450 millions d'euros par an pour rembourser les intérêts de l'emprunt des 15 milliards d'euros qu'il a injectés dans Fortis, KBC et Ethias.
Le budget de la Ville de Charleroi recalé par la Région wallonne
Amenés à se prononcer sur ce budget, tant la Province du Hainaut, que le Centre régional d'Aide aux communes (CRAC) que la direction générale compétente en la matière de la Région avaient émis un avis négatif.
Le budget 2011 de la Ville de Charleroi, voté fin décembre dernier, a été recalé par la tutelle wallonne, indique mardi La Nouvelle Gazette. La Ville devra donc fonctionner sous le régime des douzièmes provisoires et certains projets passeraient à la trappe. Le ministre wallon des pouvoirs locaux Paul Furlan (PS) estime certaines projections de recettes "manifestement irréalistes" ou inexpliquées. Il épingle également un mali de 10 millions d'euros, "ce qui est légalement interdit". Ce refus est la conséquence logique du bras de fer auquel se livrent la Ville et la Région, note La Nouvelle Gazette.
La Province reproche à la Ville de Charleroi de ne pas avoir fait valider les comptes 2001-2006 de la Régie foncière par un réviseur d'entreprise. Un prêt d'aide extraordinaire de 73 millions était conditionné à l'adoption de ces comptes. "Pendant les années Despi (Claude Despiegeleer), la Régie ne conservait rien", réagit la Ville, selon laquelle aucun réviseur n'accepterait de valider de tels comptes reconstitués aléatoirement par un cabinet privé.
La Province reproche à la Ville de Charleroi de ne pas avoir fait valider les comptes 2001-2006 de la Régie foncière par un réviseur d'entreprise. Un prêt d'aide extraordinaire de 73 millions était conditionné à l'adoption de ces comptes. "Pendant les années Despi (Claude Despiegeleer), la Régie ne conservait rien", réagit la Ville, selon laquelle aucun réviseur n'accepterait de valider de tels comptes reconstitués aléatoirement par un cabinet privé.
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