mercredi 30 mars 2011

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Cherchez l' : "une fonctionnaire socialiste qui a détourné de l’argent"
Alisson De Clercq , bientôt bourgmestre de ?



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"À aucun moment, le président du PS n'a été concerné par cette affaire" - 11/04/2007

"A aucun moment, le président du PS n'a été concerné par cette affaire qui relève uniquement de la gestion du personnel", indique un communiqué diffusé mercredi après-midi par le directeur de l'Institut Emile Vandervelde (IEV), Frédéric Delcor, à propos de l'"affaire" Alisson De Clercq.


Il estime également que si une personne travaille tantôt au siège de l'Institut du centre d'étude du PS, tantôt auprès des parlementaires PS, cela se fait au sein d'une même entité comptable et que les moyens financiers et humains peuvent être partagés.
Le centre d'étude du parti socialiste n'est en rien concerné par toute autre relation de cette ex-collaboratrice avec la famille De Clercq et en particulier avec un emploi qu'elle aurait occupé au sein d'une asbl para-provinciale, affirme encore le communiqué de l'IEV.
L'Institut réagit ainsi à des articles publiés dans la presse samedi et mercredi, selon lesquels le président du PS, Elio Di Rupo, aurait été mis au courant par lettre de l'ex-employée du PS au centre de l'affaire, du fait qu'elle avait été engagée pour un emploi à mi-temps fictif auprès de la Maison du Hainaut.
En ce qui concerne une lettre qui daterait de mai 2004 adressée au PS, sans contester à priori son existence, aucune trace d'un tel courrier ne se trouve dans le dossier de l'IEV pas plus qu'il n'a été transmis par l'avocat de la plaignante à l'avocat de l'Institut Emile Vandervelde, affirme le communiqué.
Outre une lettre non datée qui ne fait pas état de sa fonction au sein d'une asbl para-provinciale, seules deux lettres de l'intéressée se trouvent dans le dossier: une première du 25 mars 2004 qui traite de la délivrance d'un C4 et une lettre de rappel datée du 18 avril 2004, ajoute-t-il.
Le communiqué de l'Institut précise encore que mercredi matin, il n'y a eu aucune perquisition à son siège. "Un substitut de l'Auditorat du travail est venu s'enquérir de la situation des collaborateurs de l'IEV affectés aux parlementaires", indique-t-il.
L'IEV est un centre d'étude chargé notamment de préparer les travaux des parlementaires. Son personnel travaille tantôt au siège de l'Institut, tantôt auprès des parlementaires concernés. L'IEV comme les groupes parlementaires font partie intégrante du même périmètre légal de consolidation comptable, explique-t-il, ajoutant: "en clair, cela a toujours été interprété comme signifiant qu'à l'intérieur du périmètre comptable, les moyens financiers et humains peuvent être partagés".
C'est ainsi qu'en 2OO3, plusieurs collaborateurs ont été engagés par l'IEV à la demande du secrétariat du groupe des députés PS dont une à mi-temps pour travailler comme collaboratrice universitaire d'Alisson De Clercq. Au cours de la période d'essai de 3 mois, Alisson De Clercq a demandé au groupe parlementaire que l'IEV mette fin à son contrat, ce qui a été fait. La collaboratrice a alors contesté son licenciement, poursuit le directeur de l'IEV.
Il explique encore que malgré son bon droit, sensible à la situation sociale et personnelle de cette ex-collaboratrice, il a voulu essayer de l'aider à sortir de ses difficultés. Ainsi, il a demandé à une tierce personne qui résidait près de chez elle, de prendre contact avec elle et de voir ce qui pouvait humainement être fait. D'autre part, vraisemblablement en raison de ses mauvaises relations de travail avec la famille De Clercq , l'ex-collaboratrice a préféré porter l'affaire en justice et l'IEV a dû se résoudre à charger un avocat de défendre ses intérêts.
Depuis plus de 2 ans, la procédure a suivi normalement son cours sans que jamais, il soit fait état d'un emploi fictif qu'elle aurait occupé à la Province de Hainaut. Par ailleurs, à aucun moment, l'IEV n'a pris un avocat en commun avec la famille De Clercq, souligne le communiqué.
Frédéric Delcor tient aussi à rappeler que "le président du PS n'a jamais fait preuve d'aucune complaisance à l'égard de Jean-Pierre De Clercq dont il a obtenu la démission comme député permanent, en juin 2006, suite à ses propos injurieux à l'égard de la magistrature".

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