Elio Di Rupo à l'#ULB: "Tout est parti du PS belge - j'ai même vu Chirac dire qu'il fallait faire quelque chose sur Bolkestein"
@jeoffreygaspard Il semblerait que #Busquin "a été viré" pour justement n'être pas intervenu contre #Bolkestein ....
Lire aussi (et surtout):
Bolkestein: double langage socialiste - 04/06/2004
Manifestation dans les rues de Bruxelles contre une dérégulation des services. Les socialistes disent avoir été les premiers à s'opposer. Dans les faits, c'est faux!
M onsieur le Président. Le débat public en Belgique sur la proposition de directive relative aux services dans le marché intérieur a pris ces dernières semaines une tournure très émotionnelle et, hélas, a donné lieu à une série d'interprétations erronées...» Frits Bolkestein, commissaire européen en charge du Marché intérieur, a pris sa plume, vendredi, pour s'expliquer auprès du président du Parti socialiste, Elio Di Rupo.
Ce dernier a répondu : «Je ne pense pas qu'on puisse faire état d'une série d'interprétations erronées ou de très profonds malentendus dans le chef du monde associatif, des partenaires sociaux ou des mandataires politiques. » Le constat, unanime, est le suivant: en l'état, ce texte à la coloration néolibérale est inacceptable! Et les socialistes disent avoir été les premiers à tirer la sonnette d'alarme.
Ce samedi, à 14h, au centre de Bruxelles, les syndicats manifestent avec les ONG, des mutuelles et six partis démocratiques. Ils attendent une dizaine de milliers de personnes mais pourraient en toucher davantage, le champ d'application de la directive Bolkestein étant très large. Ce texte de 87 pages détermine un cadre législatif pour éliminer les obstacles à la liberté d'établissement des prestataires de services et à la libre circulation des services entre Etats membres.
Busquin a menti
La directive Bolkestein a été adoptée le 13 janvier à l'unanimité. Contrairement à ce qu'il nous affirmait (LLB du 03-06), le commissaire socialiste belge Philippe Busquin n'a pas émis la moindre réserve mentionnée dans le PV de la réunion. Ce texte, dont une copie nous est parvenue, ne rapporte que des observations du commissaire portugais Antonio Vitorino afin de veiller à ce que la proposition de direction «ne préjuge pas des travaux en cours sur les instruments de communautarisation de la Convention de Rome I».
Pas la moindre trace des réserves prétendument émises par le socialiste belge au sujet des soins de santé ou de la nécessité d'adopter simultanément une directive sur les services d'intérêt général. Ce qui est vrai, par contre, c'est que le chef de cabinet de M.Busquin a émis des réserves en réunion de chefs de cabinet, le 8 janvier. Mais cela, juridiquement, n'a aucune valeur.
Tous les commissaires, vingt à ce moment, étaient présents à la réunion du 13 janvier, dont neuf socialistes. S'ils avaient voulu, ces derniers auraient pu bloquer Bolkestein en empêchant la majorité qualifiée. Il n'en a rien été.
© La Libre Belgique 2004
Ce dernier a répondu : «Je ne pense pas qu'on puisse faire état d'une série d'interprétations erronées ou de très profonds malentendus dans le chef du monde associatif, des partenaires sociaux ou des mandataires politiques. » Le constat, unanime, est le suivant: en l'état, ce texte à la coloration néolibérale est inacceptable! Et les socialistes disent avoir été les premiers à tirer la sonnette d'alarme.
Ce samedi, à 14h, au centre de Bruxelles, les syndicats manifestent avec les ONG, des mutuelles et six partis démocratiques. Ils attendent une dizaine de milliers de personnes mais pourraient en toucher davantage, le champ d'application de la directive Bolkestein étant très large. Ce texte de 87 pages détermine un cadre législatif pour éliminer les obstacles à la liberté d'établissement des prestataires de services et à la libre circulation des services entre Etats membres.
Busquin a menti
La directive Bolkestein a été adoptée le 13 janvier à l'unanimité. Contrairement à ce qu'il nous affirmait (LLB du 03-06), le commissaire socialiste belge Philippe Busquin n'a pas émis la moindre réserve mentionnée dans le PV de la réunion. Ce texte, dont une copie nous est parvenue, ne rapporte que des observations du commissaire portugais Antonio Vitorino afin de veiller à ce que la proposition de direction «ne préjuge pas des travaux en cours sur les instruments de communautarisation de la Convention de Rome I».
Pas la moindre trace des réserves prétendument émises par le socialiste belge au sujet des soins de santé ou de la nécessité d'adopter simultanément une directive sur les services d'intérêt général. Ce qui est vrai, par contre, c'est que le chef de cabinet de M.Busquin a émis des réserves en réunion de chefs de cabinet, le 8 janvier. Mais cela, juridiquement, n'a aucune valeur.
Tous les commissaires, vingt à ce moment, étaient présents à la réunion du 13 janvier, dont neuf socialistes. S'ils avaient voulu, ces derniers auraient pu bloquer Bolkestein en empêchant la majorité qualifiée. Il n'en a rien été.
© La Libre Belgique 2004
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire